Le Premier ministre a dressé sur Europe 1 un premier bilan chiffré des perquisitions administratives permises par l’état d’urgence décrété après les attentats à Paris et Saint-Denis…
Il en reste un peu, je vous le mets ? Sur Europe 1 ce mardi, Manuel Valls a déclaré qu’il ne fallait pas « écarter », « en fonction de la menace », la « possibilité » d’une prolongation de l’état d’urgence après le 26 février, terme fixé par la loi adoptée dans la foulée des attentats. Le cas échéant, « il faudra agir avec beaucoup de responsabilité », a assuré le Premier ministre, qui a rappelé l’intention de l’exécutif d’inscrire la notion d’état d’urgence dans la Constitution.
Manuel Valls a certes reconnu « une restriction des libertés » due à cet état d’urgence, mais précisément « pour protéger nos libertés ». L’interdiction absolue de manifester sur la voie publique en Ile-de-France, prise après les attentats, a pris fin dans la nuit de lundi à mardi comme prévu. La préfecture de police de Paris pourra toutefois encore prendre des mesures d’interdiction ponctuelles.