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samedi 19 avril 2025 - 01:50

Les stratèges d’UBS évoquent le risque d’une décélération encore plus marquée de l’économie chinoise pour 2016

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china-financial-marketsL’équipe de recherche d’UBS a analysé les conséquences pour les marchés financiers si la croissance de la Chine descendait à 4% en 2016.

Les stratèges d’UBS évoquent le risque d’une décélération encore plus marquée de l’économie chinoise, à 4% en 2016. Ce n’est pas leur scénario central qui prévoit une croissance du Produit intérieur brut de 6,2% en 2016 et de 5,8% en 2017. Mais la conjonction de tous les facteurs négatifs impactant la Chine (déstockage immobilier massif, excès de capacités dans l’industrie minière, échec des soutiens fiscaux et monétaires, réforme du crédit trop agressive), accompagnée d’une contraction possible de l’investissement en capital fixe dans le pays, aurait de lourdes conséquences pour l’ensemble des marchés financiers.

L’impact serait le plus dramatique sur les économies d’Asie (Corée du Sud, Taiwan, Thailande, Malaisie, Singapour, Hong Kong qui basculeraient en récession) et d’Amérique latine (Brésil, Argentine), et le Japon retomberait aussi en récession. La Fed ralentirait la hausse du taux directeur et la Banque centrale européenne accentuerait son programme de soutien monétaire.

Baisse des matières premières

L’impact sur l’économie mondiale resterait néanmoins plus limité en raison d’une relative autarcie des économies développées et d’une faible influence de la monnaie chinoise sur les échanges internationaux. Ainsi, la croissance du PIB américain descendrait de 2,8% à 2,3% et celle de l’Europe de 1,8% à 1%.

Les métaux industriels et le pétrole ont déjà perdu 70% depuis les plus hauts atteints après la crise de 2008 et l’offre des producteurs s’ajuste lentement, mais un nouveau choc de demande issu de la Chine entrainerait les prix encore plus bas, selon UBS qui envisage un cours du pétrole à 25 dollars le baril WTI (30 dollars pour le Brent), alors que la Chine consomme 11% du brut mondial, et une baisse supplémentaire de 20% sur le minerai de fer (la Chine représente près de 70% de la demande mondiale) et le cuivre (la Chine compte pour 50% de la demande mondiale).

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