En mai, la dette publique de l’Italie a atteint un nouveau niveau record à environ 2 218 milliards d’euros. La situation en Italie est dramatique. Le Sud est menacé d’un risque de contamination en raison de la crise grecque. […]. Les banques survivent uniquement grâce au flot d’argent de Mario Draghi.
En Espagne, toutes les données économiques sont bien pires qu’annoncées officiellement.
Les deux pays se sont regardés avec nervosité pendant les négociations avec les créanciers sur la Grèce.
Au cours des dernières semaines, c’était clair: Les pays périphériques sont encore des candidats chancelants vulnérables à une faillite désordonnée et au retrait de la Grèce de la zone euro.
Les plans de refinancement de la périphérie européenne sont toujours étroitement encadrés.
Un éventuel effondrement du marché primaire dans la zone euro aurait des conséquences incalculables.
Dans ce contexte, il est compréhensible que les pays du sud de l’UE ont poussé pour un accord sur le litige de la dette Grecque. »
L’évolution mensuelle de la dette publique de l’Italie 2013-2015 – Tous les chiffres sont en milliards d’euros. (Source: Banca d’Italia)