Le Portugal fut un temps le P de PIGS. Portugal, Irlande, Grèce et ESpagne furent ainsi désignés les pays de la zone euro les plus fragilisés par la crise financière.
En 2011, après la Grèce et l’Irlande, le pays est lui aussi mis sous assistance financière du FMI et de l’UE qui lui prêtent 78 milliards d’euros pour éviter la banqueroute.
A la clef, un programme d’austérité que le gouvernement portugais nouvellement élu appliquera avec un zèle affiché.
Alors que les élections législatives se tiennent ce week end, les résultats semblent être au rendez vous : le chômage a baissé (de 17% en 2013 à 12% aujourd’hui), la croissance repart, et le pays rembourse même en avant ses prêts au FMI.
L’envers de la médaille, ce sont des privatisations discutables et propices aux conflits d’intérêt, l’abandon des services publics, des naissances qui s’effondrent et une vague d’émigration sans précédent depuis les années 60 (100.000 par an depuis 2013, soit 1% de la population chaque année qui part).
Le Portugal était déjà le pays le plus vieux de l’Union Européenne, sa politique actuelle est très loin de préparer l’avenir.
Source: franceculture