Sous l’effet conjugué d’une perte de vitesse et d’une trop faible demande, une large partie de la province affiche des prix immobiliers en baisse. Certaines villes tirent toutefois leur épingle du jeu.
Les prix immobiliers signés sont à la peine en France
Bien qu’il soit prévisible, le ralentissement, que connaît traditionnellement le marché immobilier à chaque rentrée, n’est pas sans conséquence sur les prix immobiliers.
A l’image de Paris (- 2,4 %), Toulouse (- 1,7 %) ou encore Marseille (+ 0,7 %), sur le trimestre, de nombreuses villes de province voient ainsi les prix de leurs appartements se figer ou diminuer.
Faute d’un « rebond suffisant de la demande », la tendance sur les douze derniers mois reste baissière dans certaines villes. C’est le cas par exemple de Brest (- 7,9 %), Clermont-Ferrand (- 5,5 %) ou encore Perpignan (- 10,7 %).
Elle repart même à la baisse à Montpellier (- 1,3 %) et à Nice (- 4 %) où les prix signés (c’est à dire constatés au moment de la signature du compromis) recommencent à perdre du terrain.