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Menace de krach à Wall Street ?

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bear-marketL’électron libre de la Société Générale, Albert Edwards, anticipe une rechute en récession de l’économie américaine et un effondrement de la Bourse américaine.

Albert Edwards à la Société Générale se distingue dans l’univers financier par des positions très iconoclastes qui dérangent souvent le consensus optimiste des prévisionnistes.

Nous avions déjà publié le 27 décembre sur notre site lerevenu.com la vision très pessimiste du stratège qui insistait sur la cherté des actions. Il réitère son anticipation négative sur le SP 500 américain, en le valorisant à… 550 points, soit une baisse de 70% par rapport au cours actuel !

Dévaluation de la monnaie chinoise

Selon lui, les investisseurs vont prendre peu à peu conscience de l’impact récessif et déflationniste sur les économies développées de la dévaluation de la monnaie chinoise. Le carnage à venir serait le résultat indirect du quantitative easing de la Fed, qui n’a pas fait grand-chose pour stimuler la croissance américaine mais qui inflaté les actifs financiers à des niveaux stratosphériques.

Une zone où le QE américain a soutenu la croissance de l’activité est celle des économies émergentes, boostées par l’afflux de liquidités, avec pour conséquences une bulle sur les matières premières et un boom d’investissement dans les pétroles de schistes aux Etats-Unis, provoquant une « illusion de prospérité ».

Selon Albert Edwards, si l’inflation des actifs par de la création monétaire conduisait à la prospérité économique, l’Argentine serait le pays le plus riche du monde, mais ce n’est pas le cas. L’excès de confiance de la Fed poursuivant son objectif a été l’un des principaux problèmes, et la BCE, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre lui ont emboité le pas.

Le risque de la déflation

Les grands argentiers n’ont pas mesuré l’effet désastreux lié à des taux d’intérêt trop bas, aboutissant à une nouvelle crise économique. Mais contrairement à 2007, les Etats-Unis et l’Europe sont sur le point de basculer dans la déflation.

La surévaluation du yuan a conduit à un très net ralentissement de l’industrie chinoise, à une balance des paiements courants devenue négative, à une fuite des capitaux et à une baisse des réserves de change utilisées pour freiner la baisse de la devise.

Soit l’équivalent d’un resserrement monétaire (quantitative tightening), compensé par une baisse des taux d’intérêt et un assouplissement des ratios de solvabilité qui n’a fait qu’accélérer les sorties de capitaux.

Selon Albert Edwards, beaucoup d’entreprises chinoises ont pris au sérieux la première dévaluation du yuan l’été dernier, anticipant une nouvelle baisse de leur monnaie. Et la Chine est désormais bien placée pour exporter un choc déflationniste vers l’Occident, sans détériorer son propre tissu économique. Ainsi, la baisse des prix en dollars des produits chinois importés aux Etats-Unis accélère. Déjà, l’ISM manufacturier américain recule nettement, annonçant la prochaine récession.

Un S&P 500 à 550 points ?

Albert Edwards anticipe la convergence des taux à trente ans américains avec leurs homologues japonais et allemands. Le stratège prévoit une chute vertigineuse du S&P 500, sous le plus bas inscrit en mars 2009 à 666 points. Le marché baissier ramenerait alors le PER Shiller (calculé sur les profits moyens des dix ans passés) sous 7 correspondant au plus bas connu en 1921, 1933 et 1983, soit un niveau d’indice à 550 points! En prenant une moyenne des profits sur cinq ans, il valorise le S&P 500 à 650 points.

Article en relation: S&P 500: risque d’une forte baisse

Ainsi, la remontée des cours depuis mars 2009 est qualifiée par Albert Edwards de « cyclical bull market » dans un « secular bear market ».

Une telle chute plongerait l’économie américaine dans le gouffre, conduisant la Fed à utiliser tous les moyens, avec plus de QE, des taux directeurs négatifs (Albert Edwards les imagine à -5%!) et une guerre des changes.

Source: lerevenu

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