Surnommé le « Facebook du cannabis », la start-up créée en 2013 veut lever 6,5 millions de dollars pour notamment développer son application mobile.
Gendarme et cannabis ne font généralement pas bon ménage. Sauf, peut-être, lorsqu’il s’agit du gendarme boursier américain (SEC) et d’un réseau social pour les utilisateurs de marijuana. Non, vous n’hallucinez pas, MassRoots a déposé ce lundi, son dossier de candidature en vue d’une introduction en bourse.
Cette start-up, créée en 2013 à Denver, dans le Colorado, a été très vite rebaptisée « le Facebook du cannabis ». Son entrée à Wall Street constituerait une première pour un groupe concentrant les deux visages de la marijuana, à savoir l’usage thérapeutique et l’usage récréatif.
Lever 6,5 millions de dollars
L’objectif de MassRoots est de lever 6,5 millions de dollars afin notamment de rembourser des dettes mais aussi de se développer en créant de nouvelles fonctionnalités pour son application mobile. Le réseau social a déjà récolté 775.000 utilisateurs et revendique 380.000 abonnés sur son compte Instagram.
Le petit frère de Facebook, qui veut devenir grand, se présente comme une entreprise technologique qui ne « touche pas à la plante », ne la produit pas et ne la distribue pas. Elle propose simplement aux futurs abonnés de créer gratuitement leur page. « Nos utilisateurs se servent de MassRoots pour partager leurs expériences sur le cannabis, suivre leurs distributeurs favoris et se tenir informés du processus de légalisation », explique le groupe.
