Le groupe de services pétroliers Subsea 7, qui a déjà largement réduit la voilure pour s’adapter à une conjoncture difficile, a laissé entrevoir de nouvelles économies jeudi lors de la publication de résultats bien accueillis par les marchés.
En dépit d’un recul de 37% de son chiffre d’affaires à 746,2 millions de dollars, Subsea 7 est parvenu à limiter à 5% l’érosion de son bénéfice net au premier trimestre, à 145,6 millions de dollars.
À 284 millions, le résultat brut d’exploitation (EBITDA) dépasse même légèrement celui d’un an auparavant, une performance mise sur le compte de la discipline dans l’exécution des projets et à une politique agressive d’économies.
Le groupe enregistré au Luxembourg et coté à Oslo a récemment supprimé 3.600 postes et sorti 13 navires de sa flotte, plus que prévu initialement.
Mais il dit toujours s’attendre pour 2016 à un chiffre d’affaires significativement inférieur à celui de 2015 et à une marge EBITDA ajustée plus faible que l’an dernier.
Dans ce contexte, d’autres mesures de réduction des coûts seront mises en place dans le courant de l’année, a-t-il indiqué dans son rapport.
Sur fond de pétrole moins cher et de baisse des investissements des compagnies pétrolières, l’activité de Subsea 7 a pâti de la raréfaction des projets SURF (conduites et ombilicaux sous-marins) à travers le monde.
Le calendrier d’attribution de nouveaux contrats reste incertain, a-t-il répété.
Au cours du premier trimestre, il a décroché pour 1,1 milliard de dollars de commandes nouvelles, étoffant un peu son carnet de commandes (6,5 milliards) par rapport à la fin 2015.
A 14H45 (12H45 GMT), l’action prenait 1,72% à la Bourse d’Oslo, soit mieux que le marché (+0,52%).
Source: romandie