En quoi les taux négatifs sont-ils un défi inédit pour les banques ?
Il semblerait que nous soyons à un niveau plancher des taux pour une période qui n’est pas transitoire. Les économistes tenants de la thèse d’une « stagnation séculaire » envisagent une période de cinq à dix ans de taux nuls ou négatifs. Je suis plus optimiste, car il existe des fondamentaux dans l’économie réelle qui vont permettre le retour de la croissance. Néanmoins, il ne faut pas s’attendre à une remontée des taux de politique monétaire – les taux courts – dans les deux prochaines années, et les banques doivent donc adapter leur modèle.
Les taux sont-ils bas ou négatifs ?
Nous sommes incontestablement en période de taux négatifs, car la politique très accommodante de la BCE et la liquidité dont elle a inondé le marché ont écrasé les taux obligataires jusqu’à des échéances de 5, voire 7 ans. Le vrai taux de guidage de la politique monétaire aujourd’hui, c’est celui appliqué par la BCE à la facilité de dépôt des banques, à -0,40 %. La grande question est : comment ce taux va-t-il se transmettre ou non au taux de détail ? Comme il lui coûte de déposer à la BCE, la logique voudrait qu’une banque répercute le taux négatif aux dépôts des clients, y compris les particuliers. Mais cette décision serait très problématique du point de vue de la stabilité financière, car les déposants pourraient retirer massivement leur cash de leurs comptes. C’est la fameuse « contrainte des billets fiduciaires ». Ce risque de « bank run », que l’on pensait purement théorique, devient aujourd’hui une discussion sérieuse.
” Je suis plus optimiste, car il existe des fondamentaux dans l’économie réelle qui vont permettre le retour de la croissance.”
Personnellement je suis moins optimiste que Natacha, parce que tout le monde n’a
pas son si joli minois pour échapper à l’austérité du monde de la finance, ça fait parti des autres fondamentaux de la vie. Ca se voit elle n’a pas du tout été marquée par la vie, par la rigueur bureaucratique des puissants, qui permettent peu le retour à la croissance. Sans doute une personne, qui doit certainement pas fréquenter n’importe qui dans la vie, comme pour tous ces gens de l’image, qui ont forcément meilleure mine, pourvu que ça, lorsqu’ils sont toujours en mesure d’échapper à la crise comme les élites. Comme quoi ils vivent tous sur une autre planète, mais la confiance se perd.
Ils prennent pas des boudins à GS, je voudrais bien la voir dans mon lit.
en même temps la nana bosse pour la BCE, elle va pas dire que tous va mal !
D’OÙ LEUR PRÉCIPITATION À VOULOIR SUPPRIMER L’ARGENT CASH.
Effectivement, c’est le moment du Gold, Silver, et Bank Run. Accrochez vous bien, parce que cela va secouer !
« Je suis plus optimiste, car il existe des fondamentaux dans l’économie réelle qui vont permettre le retour de la croissance. »
Lesquels ?
ben quoi t’est pas au courant ? la magouille !
maintenant on compte dans le PIB : le trafic de drogue, la prostitution, les braquages , le trafic d’armes….