Alors que le G20 s’est tenu cette année en Chine, l’économie chinoise donne des signes inquiétants de ralentissement. Dans le nord-est du pays, Tieling est la ville qui a réalisé la pire performance économique du pays en 2015, avec une contraction de 6,2% du PIB. Cette ville illustre à elle seule les défis qui attendent Pékin pour éviter une débâcle nationale après des années de croissance à deux chiffres. Reportage de notre correspondant.
Hausse du chômage dans les villes chinoises…
Chine: les échanges commerciaux dégringolent en juin, le Brexit inquiète
Les exportations chinoises ont plongé de -25,4 % par rapport à l’an dernier !
2 000 emplois supprimés chez le n° 1 privé de la navale chinoise
Source: france24
Nous pouvons constater que les solutions chinoises furent les mêmes qu’en Occident, en plus rapide, avec les mêmes résultats: aucun!
La seule et réelle serait que ce pays referme ses frontières, interdise toute exportation d’usine et fasse remonter les salaires, mais que voulez-vous, la Chine communiste est néolibérale comme chez-nous.
En fait de solution, nous devrions, en France et ailleurs, fermer nos frontières, nous en chierons, certes, mais moins que si nous continuions dans le même processus destructeur qui, dans peu de temps, nous mènera à la banqueroute généralisée.
D’ailleurs elle est déjà là cette banqueroute.
Il faut dire que personne ne veut prendre cette responsabilité, aucun dirigeant n’est assez fou pour ça, il faut être anglais pour l’oser, et encore, de la pointe des pieds.
Plutôt attendre, pour ceux, rarissime qui comprennent vraiment la situation, que tout s’écroule, prévoir et préparer par avance cette inéluctabilité et après dire: « Vous voyez, c’est moi qui vous ai sorti de ce chaos! Votez pour moi! ».
Tous les autres seront balayés.
D’ailleurs, si un seul pays fermait ses frontières, ce sera la fin des haricots, ce qui fait que les fameuses sanction contre la Russie furent une magnifique bénédiction pour les russes et Monsieur Poutine, et ne fit qu’accélérer ce marasme pour le reste du monde.
Il est vrai que plus tôt le système économique globalisé s’effondrera, moins pire sera la chute, ça fait depuis 2008 qu’il aurait dû exploser, huit ans c’est long, très long même, et pendant ce temps là les déséquilibres se sont accentués, ce qui fait que pire sera cette chute et plus nous attendons, pire encore ce sera.
C’est la fin ! 😉
Etonnant que le gouvernement chinois laisse sortir du pays ce type de reportage….? et sur F24 qui n’est pas une chaine d’investigation… sachant que les chinois ne doivent jamais « perdre la face » (leurs chiffres et statistiques sont bidons depuis longtemps et on le sait..!) ce reportage montre que le pays va assez mal…je ne sais que penser…si « ils » (le gvt chinois) laissent passer ça c’est que peut-être la situation est en fait bien pire… je crains que dans ce cas toutes ( a mon avis des fous ou plutôt des couillons) les grandes entreprises qui ont investi en chine et transférer des technologies vont se mordre les doigts bientôt (genre airbus,PSA, WW et plein plein d’autres)
Déja en mai de cette année Kyle Basse estimait que les pertes (en cas d’éclatement des bulles chinoises) seraient 5 fois celle de la crise des subprimes, tandis que l’agence de notation Moody considère que la bombe sera désamorcée en toute sécurité par les autorités bien avant qu’elle ne se déclenche.
Pour Mckinsey la dette chinoise au début de 2015 était de 282% du PIB, soit une augmentation de 158% par rapport à 2007 alors que Goldman Sachs l’estime à 216% pour l’année 2015. (Quelques mois plus tard ils ont édité un rapport disant que le pourcentage sera plus proche de 270% pour 2016.)et pour l’analyse Macquarie Viktor la dette de la Chine est de 35 billions de $, ce qui équivaut à 350% du PIB.
En vérité les estimations officielles sur la Chine sont inutiles « car le pays connait un rapide développement de son shadow banking ce qui complique les projections de manière significative. »
Le pouvoir inquiet. La banque centrale chinoise est tout aussi concernée que les banques occidentales par ce phénoméne, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, à déclaré il y a environ un mois que « Les prêts, en particulier les prêts aux entreprises, représentent une part du PIB, beaucoup trop élevé. » et a noté dans un rapport que le risque est macroéconomique.
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