Deux enquêtes montrent un ralentissement certain après le Brexit.
L’élan de l’économie britannique semble perdre de sa vigueur, selon deux enquêtes publiées lundi. Elles montrent à la fois un ralentissement marqué du secteur des services et des conseils d’administration après la décision des électeurs de quitter l’Union européenne.
Même si l’activité a mieux résisté que prévu depuis le référendum du 23 juin en faveur du «Brexit» – et ce essentiellement grâce à la bonne tenue de la consommation des ménages – les deux enquêtes ne manqueront pas de susciter des inquiétudes concernant les perspectives à long terme du pays.
Dans son enquête économique trimestrielle portant sur environ 7000 entreprises, la chambre de commerce britannique (BCC) déclare que les intentions d’investir – dans des usines et des équipements pour le secteur manufacturier et dans des formations de personnel pour le secteur des services – sont tombées au troisième trimestre à leurs plus bas depuis quatre ans.
«Un grand nombre d’entreprises ont décidé de prendre du recul et de faire le point avant de procéder à des investissements au cours mois à venir», a dit Adam Marshall, directeur général par intérim de la BCC.
«Le ralentissement dans les services est un motif d’inquiétude parce que, évidemment, c’est le secteur dominant de l’économie britannique. Il a ralenti pour revenir à des niveaux que nous n’avions pas connus depuis des années.»
La BCC a ajouté que son enquête – menée entre le 22 août et le 12 septembre – était conforme à sa prévision de croissance économique 2017 de 1%, soit la moitié de ce qu’a été la hausse annuelle moyenne du produit intérieur brut (PIB) depuis la fin de la récession 2008-2009.
L’autre enquête publiée ce lundi, celle du cabinet Deloitte, suggère que les directeurs financiers de 124 grandes entreprises – sondés entre le 12 et le 26 septembre – restent préoccupés par l’impact à long terme du Brexit. Les deux tiers d’entre eux sont persuadés que cela entraînera une détérioration de l’environnement pour les entreprises britanniques.
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Source: tdg
ah bon? parce que dans le monde l’économie est au top ?!
on s’en fout de devenir riche : dumoment que t’as assez pour payer ta baraque,ton potager au fond du jardin, élever et avoir de quoi mettre un steak dans l’assiette de ta femme et de tes gamins, d’assurer un peu plus que le minimum afin d’^être heureux et pas trop aigri dans la vie! laisse dans leur malheur ceux qui veulent toujours plus de pognon, la plus grosse voiture, la plus grosse maison etc..
C’est souvent des gens malheureux qui n’ont pas beaucoup de vrais amis autour d’eux!
Tout à fait ! Je n’ai pas envie de travailler double pour avoir toujours plus et pour investir là où la mite, la rouille, les années et l’inflation détériorent tout. Prévoir quelques pièces d’argent en prévision tout de même pour ne pas se retrouver avec le minimum !
Quelque part c’est très sain ! comme dis charles gave la dévaluation monétaire va permettre d’euthanasier les financiers au profits des industriels et des entrepreneurs! ça veut dire que l’Angleterre va retrouver une adéquation entre économie réelle avec son économie financière et va redonner l’envie à plein de gens de réentreprendre!
Ceux qui pleurent sans cesse dans les forums ou les articles de presse ne sont que les paroles des négriers qui ont asservis financièrement le peuple pendant des années et qui voient disparaître leurs rentes! Pour les millions d’autres, ça risque d’être un formidable espoir pour l’avenir! (je ne parle pas bien sûr du mois, du trimestre du semestre prochain mais bien des années ou de la décennie qui vient!)