Nous avons appris vendredi que le taux de chômage avait reculé en octobre aux Etats-Unis grâce à des créations d’emplois « soutenues » même si elles sont un peu en deçà des prévisions des analystes, selon les données du département du Travail publiées vendredi.
Comme attendu, le taux de chômage a reculé d’un dixième de point à 4,9% et l’économie américaine a créé 161.000 emplois en données corrigées des variations saisonnières, contre 191.000 en septembre (chiffre révisé en hausse). Les analystes tablaient sur 175.000 nouvelles embauches.
bla bla bla… Le seul souci dans cette merveilleuse nouvelle, C’est que lorsque vous consultez les chiffres du département du travail américain (Bureau of Labor statistics), on constate que sur le mois d’Octobre 2016, 425.000 américains ont été sortis de la population active.Presque chaque mois depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, un grand nombre d’Américains qui étaient au chômage depuis une très longue période sont passés de la catégorie « chômage » à la catégorie « en dehors de la population active ». Cet artifice comptable a engendré une baisse constante et régulière du taux de chômage depuis l’arrivée d’Obama il y a environ 7 ans et demi, puisque ces gens ne font plus partie des statistiques et ne rentrent plus dans le calcul officiel du taux de chômage. Ils deviennent de facto des fantômes…
Les laissés-pour-compte de l’économie Américaine…Et ils sont des millions !
USA: Remake des années 30 ? … Le pourcentage d’hommes sans emploi est identique à celui de la grande dépression
Maintenant, lorsque vous ajoutez le nombre d’américains déclarés « officiellement au chômage » (7,787 millions), au nombre d’américains âgés de 16 et plus, sans emploi et et qui sont déplacés comptablement dans la catégorie « en dehors de la population active » (94,609 millions, ce qui es juste en dessus du record historique atteint en mai 2016 avec 94,708 millions d’américains), vous obtenez un total effarant de 102,396 millions d’Américains se trouvant sans emploi actuellement. Le fameux plein emploi !
Le taux de participation à la population active est quant à lui revenu à 62,8 % au mois d’Octobre, et il stagne juste au-dessus de son plus faible niveau atteint il y a 39 ans, en Novembre 1977. No comment !
Mais alors, quel serait le réel taux de Chômage aux Etats-Unis ?
Un graphique vaut parfois mieux qu’un long discours. Ce dernier est très intéressant puisqu’il vous montre le taux officiel basé sur l’indice U3 ( l’officiel ), on découvre aussi l’indice U6 utilisé par le BLS ( Bureau of Labor Statistic ) qui permet une mesure plus large des chiffres du chômage puisqu’il prend en compte certains chômeurs découragés ou à temps partiel cherchant malgré tout un emploi à plein temps. Enfin, nous avons l’indice utilisé par Shadowstats qui prend en compte quant à lui toutes les personnes exclues des statistiques.
Olivier Delamarche: « Le vrai taux de chômage aux Etats-Unis se situe entre 15 et 20 % ! »
Etats-Unis: 5,1% ou 22,9%,….. Quel est le réel taux de chômage ?
Le taux de chômage serait de 22,9% au 04 Novembre 2016 selon le site shadowstats.
Comme vous le voyez, le taux de chômage aux Etats-Unis est situé entre 20 et 25 %. Qui a parlé de reprise aux Etats-Unis ? Quand on sait que les taux de chômage en Espagne ou en Grèce se situent « officiellement » dans les 22 % ou plus, il y a de quoi avoir froid dans le dos.
Philippe Béchade: « Le vrai taux de chômage aux Etats-Unis, c’est 15 % et pas 4,9 % ! »
Philippe Béchade: Beaucoup de créations d’emplois aux Etats-Unis depuis 2008…surtout de Barmans !
Vous me direz certainement que vous le saviez, que cela n’apporte rien, ou que nous ne sommes pas mieux avec nos 9 millions de chômeurs « officieux », je vous répondrai simplement que tous les analystes se basent sur les chiffres officiels pour leur prévision, autant dire qu’avec un taux aussi biaisé ils ne risquent pas d’être au bout de leur surprise !
Olivier Delamarche-9/04/13: Marché de l’emploi US: « les chiffres sont truqués ! »
N’oubliez pas ce qu’a déjà expliqué Olivier Delamarche au sujet des américains que l’on sort de la population active… « A force de sortir les gens de la population active, Barack Obama va finir par obtenir un taux de chômage négatif. » Les taux négatifs sont à la mode actuellement…
Eh oui, plus de 15 millions d’inemployés…
http://usdebtclock.org
Un moment tous cela va s’arrête. Mon scénario c est la guerre avant 2022. Pourquoi c est simple . La monté des nationalismes dans le monde . Les taux d intérêt trops trops bas avec des dettes qui explosent. Un pétrole en fin de vie . Donc un moment on se rendra compte que l air du pétrole c est fini le prix va partir à la hausse . Le taux vont monté en flèche. Des pays seront ruinés .donc la facilité c est la guerre..
cliquez sur le lien vous allez comprendre
http://www.tvanouvelles.ca/2016/11/04/des-milliers-damericains-se-cherchent-un-emploi-au-canada
Bonne Journée
Merci, cela va grandement faire avancer ma réflexion.
C’est marrant, moi, en prenant la population U.S., 325 millions d’habitant environ, en en retirant les 20% n’ayant pas l’âge de travailler, étant trop jeune ou trop vieille, en valeur basse, puis en faisant le pourcentage en partant de 102 millions de chômeurs, j’arrive à près de 4o%, loin des 17%, voire des 26%.
Enfin, 39% et de très grosses poussières.
J’ai l’impression que, là-bas, la situation de l’empire est bien plus désespérée que ce que beaucoup de monde aimerait à voir, et pas seulement de la nationalité étasunienne.
Ah le rêve américain, devenu cauchemar, une tour infernale, en quelque sorte.
Même Monsieur Delamarche fait travailler les nouveaux nés, quand à Monsieur Attali, se doit être les morts vivants qu’il doit envoyer au turbin.
Au fait, 40%, soit 40/100, peut aussi s’écrire 4/10ème, ce qui est égal à 2/5ème, ce qui est largement supérieur à 1/3ère et pas loin d’une moitié.
Et alors, si on y rajoutait les travailleurs pauvres, je suis sûr que nous y exploserions ces 50%.
La question maintenant étant de savoir ce que devient toute cette population sans emploi, comment elle survit et de quoi.
Nous pouvons facilement imaginer que le travail au noir doit y exploser, comme en France d’ailleurs, que des jardins plus ou moins légaux doivent pousser un peu partout, des champs en jachère être cultivés, des élevages sauvages, sans compter l’économie souterraine, des monnaies parallèles, les fabriques et entreprises de réparation clandestines, la vente de drogue, d’alcool plus ou moins frelaté, les vols, suicides, meurtres…
Brrrrr, vraiment il ne doit pas faire bon d’y vivre.
Et certains nient que ce pays puisse exploser…