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lundi 21 avril 2025 - 04:10

Royaume-Uni: croissance ralentie et déficit public en hausse

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england-flagLa croissance économique du Royaume-Uni va nettement ralentir l’année prochaine et ses emprunts augmenter, a annoncé le ministre des Finances britannique dans son premier budget post-vote pour le Brexit.

La décision des Britanniques de quitter l’Union européenne va « changer le cours de l’histoire britannique », a souligné mercredi Philip Hammond en présentant devant le Parlement sa déclaration budgétaire d’automne.

Le chancelier de l’Echiquier a expliqué vouloir faire en sorte que l’économie « résiste » face aux turbulences que le pays s’apprête à vivre lorsque les négociations pour sortir de l’UE démarreront d’ici à la fin mars.

Mais le pays doit d’ores et déjà s’attendre à un net ralentissement de sa croissance l’an prochain: l’Office public de responsabilité budgétaire (OBR) a abaissé sa prévision de croissance à 1,4%, contre 2,2% prévu en mars dernier.

Déficit plus haut que prévu

M. Hammond a évoqué « une baisse de l’investissement et une demande plus faible », qui s’expliquent par l’incertitude qui règne et la hausse de l’inflation pour cause de dépréciation de la livre.

Au total, en raison du vote pour le Brexit, le pays va perdre 2,4 point de croissance sur la période 2016-2021, a précisé l’OBR, plombant d’autant les prévisions de recettes fiscales.

Le Royaume-Uni s’attend de ce fait à ce que son déficit public soit bien plus élevé que prévu d’ici à 2021, avec une augmentation des emprunts de 122 milliards de livres (143 milliards d’euros). Le ministre des Finances a renvoyé l’hypothèse d’un retour à l’équilibre budgétaire au-delà de 2020.

Compte tenu de cette contrainte budgétaire, le gouvernement conservateur n’a pu annoncer aucune mesure de relance spectaculaire, pour éviter d’aggraver les comptes de l’Etat, qui s’étaient quelque peu redressés grâce à des années d’austérité.

« En terme de mesures, il y a peu de substance, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de la position budgétaire fragile du Royaume-Uni », relève James Knightley, économiste chez ING.

Le nouvel exécutif conservateur arrivé au pouvoir après le référendum aurait rêvé pouvoir offrir de beaux cadeaux aux familles modestes, dont beaucoup ont voté pour le Brexit. Il s’est contenté de quelques gestes en faveur des ménages et des milieux d’affaires.

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