Emirates Airline a annoncé mercredi une baisse de 75% de son bénéfice au premier semestre, citant « un environnement opérationnel difficile » .
La compagnie aérienne a publié le 9 novembre un bénéfice net de 214 millions de dollars pour le premier semestre de son exercice 2016-2017, en baisse de 75% en comparaison de la même période de 2015, qui figurait cependant parmi ses meilleurs résultats semestriels.
Le chiffre d’affaires entre le 1er avril et le 30 septembre 2016 s’établit à 11,4 milliards de dollars, en baisse de 1%. « Cela est dû à l’environnement monétaire défavorable – où le dollar américain a continué de se renforcer contre la plupart des autres grandes devises; et à une concurrence accrue entraînant une baisse des prix des billets d’avion » , explique la compagnie. Elle se dit également impactée par une baisse de la demande liée au « malaise économique en cours » et à « des inquiétudes pour la sécurité sur des marchés clés« , ainsi que par la situation de plusieurs pays africains dont les devises ont été dévaluées.
« Les perspectives économiques moroses dans le monde semblent être la nouvelle norme, sans signe d’amélioration immédiate en vue » , prévient Sheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, le président d’Emirates Group.
La compagnie a transporté 28 millions de passagers au premier semestre, une hausse de 9% en un an. Mais le coefficient d’occupation des sièges recule de 3 points de pourcentage et s’établit à 75,3%.
Les coûts opérationnels sont en augmentation de 5% pour une capacité en hausse de 9%. La facture carburant est en diminution de 10%. Ce poste reste la principale source de dépenses de la compagnie basée à Dubai. Le carburant représente 24% de ses coûts opérationnels, contre 28% un an plus tôt.
Seize gros-porteurs ont rejoint la flotte (huit Airbus A380 et huit Boeing 777) et vingt autres sont attendus d’ici fin mars 2017. En parallèle, dix-neuf avions ont été retirés et huit autres le seront d’ici la fin de l’exercice.
Le ciel des compagnies aériennes européennes s’assombrit
Emirats arabes unis. Dubaï, la fin de l’âge d’or ?
Le réseau s’est agrandi avec quatre nouvelles destinations, Yinchuan et Zhengzhou en Chine, Yangon au Myanmar et Hanoi au Vietnam. Au 30 septembre, Emirates dessert 155 destinations dans 82 pays. Une ligne vers Fort Lauderdale sera inaugurée le 15 décembre 2016.
Emirates Group, qui comprend la compagnie aérienne et la société de services aéroportuaires Dnata, réalise au premier semestre un chiffre d’affaires de 12,7 milliards de dollars, en hausse de 1%. Le bénéfice net ressort à 364 millions de dollars, en baisse de 67%. Le groupe a continué de grandir durant la période : les effectifs atteignent 103.000 employés, 9% de plus qu’au 31 mars 2016.
Source: e-spaces.eu
Tout à fait d’accord avec les commentaires !
Ne pas donner notre argent aux compagnies arabes ; favoriser les Cies européennes.
Ne plus voyager autant pour « visiter » la misère du monde, là, derrière les poubelles de votre luxueux hôtel.
Et on ose nous parler de réchauffement climatique alors que des avions vont transporter des cerises, des prunes pour que des idiots puissent en manger à Noël, les même qui vous parlent tout le temps de réchauffement climatique…
Un petit billet facturé à jennifer aniston : ça suffit plus pour faire des petits bénéfices!
Les lignes négociées en vol direct pour les aéroports secondaires en France et qui couplé à la vente des rafales à permis le licenciements massif chez AIR FRANCE cette année, ne suffit plus pour faire de comfortables petits bénéfices ! Oh comme c’est dommage, surtout au prix où ils ont acheté les A380. Si même les riches familles du moyen orient ne voyagent plus, ils vont vite regretter leur investissement : c’est pas grave ils feront comme en France : un peu de casse social en plus du fait qu’ils n’ont pas de couverture sociale et que le pétrole pour leurs avions est pratiquement gratuit car subventionné par l’état! Ça veut donc dire que même avec le dumping dont il profite, ils n’arrive pas à dégager de grosses marges? ils devraient venir chercher et embaucher nos élites, ceux qui ont tout détruit dans notre pays, ils sortent d’écoles tellement prestigieuses : ils vont les aider à redresser leurs entreprises ! Bonne chance!
RoooH ! Tous ces avions qui volent inutilement pour transporter de gros riches vers des destinations touristiques où les pauvres vivent : c’est INUTILE.
Je suis pour taxer très lourdement ceux qui s’adonnent à ces « voyages », plutôt « palais de la mauvaise bouffe ».
Que les émiratis soient financièrement mal n’a aucun effet sur ma vie et pour tout dire cela n’a même aucun intérêt. Airbus, ce sont des emplois mais des emplois très fragiles car basés sur le seul tourisme, à une époque où tous les pays musulmans sont « invisitables » ainsi que de nombreux autres en détresse économique ou politiquement dangereux quand pas en guerre.