Le chef de file du Mouvement Cinq étoiles (M5S), l’ex-comique italien Beppe Grillo, a provoqué mercredi un tollé en Italie en proposant l’instauration de jurys populaires pour recadrer les médias fabricants de fausses nouvelles.
En cas de mensonge détecté par ces jurys dans la presse ou la télévision, accusées de fabriquer des informations pour discréditer le M5S, l’éditeur devra, tête courbée, présenter publiquement des excuses et publier une version correcte en début de programme ou en première page du journal, a écrit mardi sur son blog Beppe Grillo, fondateur volontiers provocateur de ce mouvement populiste et anti-euro.
Les journaux et la télévision sont les plus gros fabricants de fausses nouvelles dans le pays, dans le but de s’assurer que ceux qui ont le pouvoir le gardent, a-t-il affirmé.
Les médias italiens ont aussitôt manifesté leur colère et leur indignation.
Le directeur de l’information de la chaîne privée La 7, Enrico Mentana, a promis de porter plainte contre Beppe Grillo tandis que la fédération de la presse italienne, la FNSI, a dénoncé ce lynchage des journalistes.
Ce que Grillo propose s’appelle le fascisme et ceux qui le minimisent se font complices, a lancé de son côté Stefano Esposito, sénateur du Parti démocrate (PD, centre-gauche), dirigé par l’ex chef du gouvernement italien Matteo Renzi.
Grillo veut un minCulPop 2.0, a estimé de son côté Forza Italia, le parti de centre-droit fondé par Silvio Berlusconi, en référence au ministère de la Culture populaire chargé de la propagande sous le régime fasciste de Benito Mussolini.
Beppe Grillo a toujours eu une relation difficile avec la presse et les médias, interdisant à ses membres, aux premières heures de son mouvement, de participer à des débats télévisés.
La polémique ouverte par le fondateur du M5S éclate en plein débat sur les ravages des fausses informations colportées sur internet, dont certains commentateurs estiment qu’elles ont joué un rôle dans la victoire du milliardaire Donald Trump aux Etats-Unis ou des partisans du Brexit en Grande-Bretagne.
Médias d’information, ont-ils cessés d’informer ?
Vous avez dit, … « Liberté et Indépendance de la Presse » ?
Le pape François s’en était pris le mois dernier à la désinformation et avait comparé la presse à scandales à la coprophilie, ses lecteurs étant assimilés à des mangeurs d’excréments.
La désinformation est probablement le plus grand mal qu’un média puisse infliger, parce qu’elle oriente l’opinion dans une seule direction, en omettant une partie de la vérité, avait alors déclaré le pape.
Source: romandie
En France, on a plus besoin de ce genre de chose puisqu’au aujourd’hui, la presse plus personne la lit. d’ailleurs tous les « canards » sont peu à peu mis en faillite ou en redressement judiciaire! C’est pareil pour le journal de claire chazal, il n’y plus guère que les retraités qui la regarde! Pour ce qui est de l’affirmation de certains députés italiens, j’ai surtout l’impression que le fascisme on le vit actuellement avec leur système actuel et en ce qui concerne la victoire de TRUMP : partout je lis que c’est honteux d’avoir mis sur la place publique le linge sale des démocrates réveillé peut-être par les russes et wikileaks mais je ne vois aucun journaliste s’insurger sur le contenu : le plus important n’est pas de l’avoir mis sur la table mais bien de savoir si véritablement de l’argent sale à transiter par la fondation clinton pour approvisionner en armes, en argent et en logistique les groupe de daech et d’al-nostra(des gens qui posent des bombes chez nous) en instrumentalisant par de fausses informations le sort réel des populations syriennes. C’est ça le véritable coeur du problème dont personne ne parle dans les médias et non pas de savoir qui a mis sur la place publique certaines vérités!