Appuyés par des miliciens, des inspecteurs surveillent le pain qui sort du four à Caracas: dans son pays en crise, le président du Venezuela Nicolas Maduro est parti en guerre contre un complot supposé des boulangers visant à organiser une pénurie de cet aliment de base.
Dans un Venezuela en crise, la faim pousse les habitants à fouiller les poubelles
Le gouvernement socialiste, qui monopolise à travers un contrôle des devises l’importation des aliments, veut que 90% de la farine qu’il vend aux boulangeries à un tarif subventionné soit destinée à faire du pain, dont le prix est régulé, plutôt que de la brioche ou des gâteaux, vendus à un prix libre et donc bien plus chers.
Résultat, des étagères pour le « canilla » ou le « francès » souvent vides alors que celles destinées aux pâtisseries sont pleines.
Au Venezuela, la pénurie frappe 68% des produits basiques et l’inflation y est incontrôlable (1.660% fin 2017, prédit le FMI). Les files d’attente, habituelles devant les supermarchés ou les pharmacies, s’étendent désormais aux boulangeries.
Ci-dessous, un reportage du mois de mai 2016 montrant l’effondrement économique au Venezuela.
Venezuela: Voilà à quoi ressemble Noël dans un pays qui s’effondre économiquement
Olivier Delamarche: Le Brésil vit sa pire récession depuis 1929, le Venezuela s’effondre totalement… Enfin, tout va bien !
Heureusement que Mélanchon n’a aucune chance!
Le lobbie boulanger 😀
Bon en même temps si comme le dit Maduro, ils proposent aux clients des gâteaux plutôt que du pain, tout en ayant reçu des subvensions pour la farine, je trouve logique de répérer ceux qui ne jouent pas le jeux, en France on hurle bien dès que des grands patrons ferment une usine après avoir eu des millions en subvension.
Le socialisme c’est vraiment génial…