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samedi 19 avril 2025 - 08:38

L’Obamacare est avant tout l’échec d’OBAMA, pas celui de TRUMP comme on veut nous le faire croire

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L’Obamacare est un fiasco !

Obamacare: C’est l’assurance santé obligatoire aux Etats-Unis à partir du 1° Janvier 2014

Ce qui est vraiment en cause, c’est l’idéologie Américaine. C’est la liberté individuelle d’avoir ou pas l’obligation de s’assurer.

OBAMA a eu toutes les difficultés du monde pour faire approuver son texte par les deux Chambres Américaines. Son projet a été rejeté plusieurs fois. Les échecs de TRUMP ne sont pas plus grands que ceux d’OBAMA.

Ce projet a fini par passer, sauf qu’il a été amendé plusieurs fois, si bien qu’il en a été presque dénaturé.

Il a quand même été mis en application.

Les USA, ne sont pas la France, il n’est pas dans la culture américaine de payer pour les autres. Nous, nous avons l’habitude d’être ponctionnés à la source, pas eux.

Ce système qui se veut être « volontaire », a été assorti de lourdes pénalités pour les réfractaires. Si vous ne vous assurez pas, vous avez une sanction pécuniaire.

Du jamais vu au « Pays des libertés »

OBAMA l’a voulu, pas la « middle class américaine », c’est elle qui a vraiment été impactée.

Seuls les plus démunis pouvaient prétendre à une aide de l’Etat Américain. Chose qui par ailleurs était compliqué d’obtenir.

L’OBAMACARE n’est pas un service public. Cela reste un système privé. L’aide de l’Etat est pour les plus démunis.

Autre problème, et non des moindre !

Les compagnies d’assureurs privés qui perdaient de l’argent avec l’Obamacare, ont préférés cesser cette activité.

Le système n’est pas rentable pour bon nombre d’assureurs américains. En France, notre Assurance Sociale doit sans cesse être renflouée – Renflouée par la dette publique !, … Puisque c’est le Gouvernement qui s’en charge. Aux USA, les Assureurs privés ne peuvent pas renflouer avec de la dette. Ils préfèrent fermer.

La Middle class qui ne veut plus payer. Les assureurs qui ferment, que reste t-il de l’Obamacare ?

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, Donald TRUMP dit très justement. Laissons ce système s’éteindre de lui même. 14 Millions d’Américains vont perdre leur couverture santé d’ici 1 an.

Donald TRUMP voulait réformer cette loi, il n’a pas pu. C’est un échec pour OBAMA puisque ce système ne va pas pouvoir perdurer. C’est aussi un échec pour le « Parti Républicain » qui n’a pas su réformer.

Trump confirme que l’Obamacare est une CATASTROPHE… COMPLÈTE !

Donald Trump: « l’Obamacare finira par exploser toute seule, l’année qui vient pourrait lui être fatale ! »

Ce soir les seuls heureux sont les Démocrates et Hillary CLINTON qui poussent à la ruine bon nombre de gens qui ne vont plus savoir ni ou, ni comment se faire soigner.

A son arrivée à la Maison Blanche, … Donald TRUMP a pris une décision énergique, c’est de demander à ce que les Américains qui ne peuvent plus payer, ne soient pas pénalisés par de nouvelles amendes. Ce que OBAMA a refusé de faire.

Donald TRUMP a été élu, pour justement remanier cette funeste loi. Aujourd’hui ce sont les « Démocrates » et une partie des « Républicains » qui bloquent toute avancée dans ce dossier.

Donald TRUMP n’est pas en cause. Il a fait ce qu’il avait promis de faire. Les Américains ne sont pas idiots, ils savent d’où viennent ces blocages.

Claude HAMON


OBAMACARE à son origine en 2014, laissait prévoir tout ce qui arrive aujourd’hui !

Une assurance maladie pour tous aux Etats-Unis, du plus pauvre au plus aisé, la certitude de pouvoir se soigner correctement quels que soient ses revenus, c’est le projet de la loi Obamacare. Il y a quinze ans, Bill Clinton s’était heurté à la difficulté de sa mise en place. Elu président, Barack Obama en avait fait une promesse. Rebaptisée Obamacare, la réforme du système de santé américain entre en vigueur ce 1er janvier 2014.

Tout était déjà annoncé en 2014. Cette décision aura fait long feu !

Thomas Snégaroff : Elle était indispensable pour permettre aux Etats-Unis de rentrer non pas dans le XXIe siècle, mais dans le XXe siècle, puisque tous les grands pays démocratiques occidentaux avaient des systèmes de couverture santé à peu près universels, en tout cas pour la quasi totalité des citoyens de leur pays. Et les Etats-Unis n’en avait pas. Donc c’était une exigence. Il y avait quand même plusieurs dizaines de millions d’Américains qui n’avaient pas de couverture maladie. Les plus pauvres avaient un système medicare qui était un système pour les plus pauvres, taillé pour eux depuis 1965. Mais il fallait prendre en compte les gens qui étaient entre deux, pas trop pauvres car ils auraient eu le droit d’avoir un système, et pas assez riche pour avoir accès à des systèmes privés très coûteux. L’idée c’était de remettre un peu de justice et essayer aussi d’avoir plus d’efficacité parce que le fait que beaucoup d’Américains ne soient pas couverts coûtait très cher à l’économie américaine, car les maladies sont traitées trop tardivement et donc dans l’urgence. Il n’y a pas beaucoup de prévention.

C’est donc la middle class qui va en bénéficier le plus. Est-ce que l’on peut parler d’un système comparable à la Sécurité sociale française ?

Pas du tout. Certes, Barack Obama a enfin réussi à faire avancer sa promesse. Ce n’est pas vraiment son projet initial. C’est, comme toujours aux Etats-Unis, le fruit d’un intense compromis politique avec les républicains. Au départ, il était vraiment sur le projet inspiré de l’aile gauche du parti démocrate, sur ce qu’on appelait l’option publique à la Française, à l’Européenne, avec vraiment un système public. Là ce n’est plus du tout cela, c’est juste l’Etat qui va subventionner certaines familles qui, autrement, ne pourraient pas avoir accès à des systèmes toujours privés. Les assureurs américains, qui aujourd’hui se plaignent beaucoup, n’ont pas beaucoup à pleurer puisqu’il reste vraiment ceux qui tiennent le système absolument : c’est l’assurance privée. Tout est privé aux Etats-Unis, sauf évidemment pour les plus pauvres depuis 1965. Dans le nouveau système, il n’y a pas de service public en particulier. Cela reste un système privé mais qui peut être subventionné par l’Etat. C’est un peu un système entre deux, ce n’est pas vraiment un système à l’Européenne.

Cet Obamacare entre en vigueur ce 1er janvier 2014. Est-ce qu’il faut, puisque l’on sait qu’il y a plein de gens qui, faute de moyens, ne vont pas se faire soigner, s’attendre à une ruée dès aujourd’hui dans les hôpitaux ?

Pas vraiment parce que, lorsqu’ on connaît le système de santé aux Etats-Unis, ce qui se passe c’est un peu ce qui commence à arriver en France avec les parcours de santé. Il y a encore quelques dizaines de millions d’Américains, peut-être 23 millions de personnes qui n’auront pas d’assurance maladie, notamment les immigrants clandestins ou ceux qui ne voudront pas parce qu’ils préfèrent payer des amendes plutôt que d’avoir une assurance, c’est le principe de la réforme. Quand vous avez une assurance maladie, vous avez, dans le paquet de l’assurance, un ensemble de médecins que vous êtes obligés d’aller voir. Et cela déplaît beaucoup aux Américains, l’absence de liberté. Du coup, ils ne vont pas foncer à l’hôpital. Ils vont précisément foncer chez le médecin qui fait partie de la liste des médecins de l’assurance à laquelle ils ont été obligés de souscrire depuis quelques jours aux Etats-Unis même si le système d’inscription ne marche pas encore très bien.

Près de deux millions de souscriptions, c’est ce qu’a indiqué la Maison Blanche contre sept millions potentiels. Vous parliez de ces bugs informatiques [ Voir l’article : Les premiers couacs du site internet de l’Obamacare]…Est-ce qu’on peut parler de succès ou de fiasco pour le moment ?

Ca a été longtemps un vrai fiasco. C’est clair que depuis le mois de novembre, j’étais aux Etats-Unis à ce moment-là, on ne parlait que de ça. Il y avait des émissions de télé entières qui filmaient des gens qui, sur ordinateur, n’arrivaient pas à se connecter sur le site. C’était incroyable dans un pays comme les Etats-Unis. Ca ne fonctionnait pas. On était à une centaine de milliers de gens qui avaient souscrit jusqu’à il y a une semaine et ça s’est vraiment accéléré cette semaine. C’est toujours pareil, le verre est à moitié plein, à moitié vide. Les républicains ont parlé d’un fiasco parce que, effectivement, on est à deux millions sur sept millions potentiels, même si la Maison Blanche tablait plutôt sur trois millions, c’était l’objectif. Donc on est en dessous, mais quand on regarde l’évolution et la courbe depuis une semaine, ça s’accélère vraiment et les résultats seront atteints assez rapidement. De toute façon, les Américains n’ont pas vraiment le choix.

C’est obligatoire ?

Voilà. C’est le principe de la loi. Et ce qui déplaît le plus aux républicains, c’est qu’on a obligé les Américains à s’assurer. Il y a quand même beaucoup d’Américains qui ne s’assuraient pas parce qu’ils ne voulaient pas le faire, pas uniquement parce qu’ils ne pouvaient pas le faire. Là tout le monde va être obligé de le faire. Si vous le ne le faites pas, vous avez une sanction pécuniaire. C’est vraiment ça le cœur du problème politique qu’a posé cette réforme, c’est la liberté, le choix individuel de s’assurer ou pas.

Les républicains, vrais détracteurs de cette réforme, disent également qu’elle va coûter très cher pour un service peu optimal. C’est une réalité ou non ?

C’est vrai que ça va coûter très cher. On a tablé sur un coût d’environ 900 milliards de dollars sur dix ans. Une somme considérable. Mais l’idée de l’administration Obama, c’est de dire qu’en fait à long terme, cela permettra de faire des économies parce que les gens vont davantage aller se faire soigner. Du coup, il y aura moins de dérives, il y aura davantage de prévention. Et au final, cela coûtera moins cher. Dans l’accord, il y a aussi des médicaments moins coûteux. Bref au final, l’idée c’est qu’une nation bien soignée génère des économies. Quand on traite un cancer trop tard, ça coûte beaucoup plus cher à la collectivité ; quand on traite un diabète très tardivement, c’est la même chose. Et sur cela, républicains et démocrates ne sont pas d’accord. Les républicains voient le problème financier immédiat parce que, immédiatement, ça coûte très cher. D’ailleurs, on a même relevé le plafond de revenus pour les gens qui ont accès à medicare : avant il fallait être au seuil de pauvreté, maintenant 133% du seuil de pauvreté. Donc des gens qui sont un peu au-dessus seront maintenant couverts par l’Etat. Cela va augmenter aussi la sphère de l’Etat. Donc il y a des problèmes politiques, des problèmes mêmes idéologiques, que l’on noie dans des questions budgétaires. En réalité, le vrai problème est vraiment idéologique : c’est la question de la liberté individuelle, d’avoir ou pas l’obligation de s’assurer.

Les républicains ont fait de cet Obamacare une arme pour bloquer le vote du budget. Pour les élections de mi-mandat, ça va être un argument de bataille décisif ? Quelle est leur marge de manœuvre ?

Très peu, très faible. Depuis que la Cour suprême a validé l’esprit de la loi et même la totalité de la loi il y a plus d’un an, ils ne peuvent pas vraiment faire marche arrière. Il y a eu des dizaines et des dizaines de tentatives d’abrogation de la loi au Sénat qui ont à chaque fois échoué parce qu’ils n’ont pas la majorité. Et même s’ils avaient la majorité, ce serait extrêmement difficile à dénouer aujourd’hui. En revanche, ils vont en faire une question politique en expliquant qu’ils pourraient revenir dessus. Ils ne pourront certainement pas revenir dessus, mais c’est vrai que ça va être un des enjeux des élections de mi-mandat qui auront lieu en novembre prochain. Ce sera la question essentielle à mon avis de ces élections.

Source : RFI.fr

 

8 Commentaires

  1. Franchement, vous ne savez pas de quoi vous parle! Je vis aux US depuis 30 ans. Obamacare etait une benediction pour des millions de gens qui ne peuvent pas se permettre de payer des assurances privees! Taisez vous et surtout cherchez a comprendre. J’ai ete prof pendant 30 ans dans les ecoles publiques Americaines et JE SAIS de quoi je parle moi!

  2. Merci pour cette mise au point, et au rétablissement de la vérité !

    Tous les médias en France s’acharnent sur TRUMP, alors qu’il essaie de colmater les brèches béantes qu’a laissé OBAMA.

    Ces médias devraient plutôt se pencher sur cette France massacrée et détruite par 5 ans d’une Présidence inapte, incompétente, inutile, qui n’est plus audible dans le concert des nations. Une Présidence que la plupart de ses ministres a du abandonner pour diverses raisons, … Pour des causes pas très glorieuses.

    • Essaye de lire autre chose que des imbecilites! TRUMP est un voleur. Je vis aux US depuis 30 ans! Obamacare etait une benediction pour des millions d’Americains qui helas n’ont pas l’argent pour payer les premiums des assurances Americaines. Dites-moi si vous pouvez payer pour une famille 1500 euros par mois pour une couverture tres basique? Pouvez vous le faire? NON!! Obamacare, adaptes les prix des premiums selon les payes que les gens recevaient. RENSEIGNEZ VOUS!

  3. Trés bon article les journalistes et les politiques devraient lire cet article avant de se délecter de tout ce qui pourrait être un échec de Trump que la gauchosphère déteste ainsi que Poutine nous sommes fâchés avec les deux plus grandes puissances du monde merci les socialistes

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