La croissance du produit intérieur brut du Royaume-Uni a été la plus lente des pays du G7 au premier trimestre 2017.
C’était l’un des principaux arguments des partisans du Brexit : malgré les prévisions alarmistes, l’économie n’a pas ralenti après le résultat du référendum du 23 juin 2016. Mieux encore, les consommateurs britanniques ont redoublé d’énergie et la croissance a été spectaculaire à la fin de l’année dernière (0,7 % au quatrième trimestre 2016). La preuve, à en croire les brexiters, que les économistes s’étaient encore trompés et que le peuple avait mieux compris la réalité du terrain que les « experts » tant honnis.
Tout indique pourtant que le ralentissement est désormais là. La croissance du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre n’a été que de 0,2 %. Cela place le Royaume-Uni en queue de peloton des pays du G7 sur cette période, à égalité avec l’Italie, et derrière la France (0,4 %), l’Allemagne (0,6 %) ou encore le Canada (0,9 %).
Forte chute de la livre sterling
Bien sûr, le Brexit n’a pas encore eu lieu. Juridiquement, rien n’a changé. La sortie réelle de l’Union européenne est prévue pour mars 2019, après la période de deux ans de négociation prévue par les traités. Les éventuels droits de douane ou complications administratives pour faire du commerce avec le « continent » ne seront connus qu’à ce moment-là – beaucoup d’analystes estiment même que les délais sont trop courts et qu’il faudra un temps de transition.
Mais le référendum a déjà eu un effet majeur : une forte chute de la livre sterling, qui reste environ 12 % plus bas qu’avant le vote. Cela renforce mécaniquement les prix des importations. Dans un pays qui importe plus qu’il n’exporte, particulièrement pour les biens de consommation, cela commence à se ressentir.
Dans les rayons des supermarchés, les prix augmentent. Certaines sociétés ont choisi de légèrement réduire la taille de leur produit, pour conserver leur prix : ainsi, des paquets de chips, des boîtes de céréales ou encore des bouteilles de jus d’orange de marques connues ont tous discrètement…
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Il a bon dot le brexit…
Apparemment ce n’est pas seulement qu’une dépression mondiale qui se fait déjà ressentir ailleurs, beaucoup essaient d’étouffer la chose à travers les multiples institutions ou idéologies humaines.
Que voulez-vous c’est d’abord leur choix de ne plus vouloir faire partager la chose à l’égard de leur prochain, puis les événements se précipiteront certainement un jour, comme pour tant de gens devenus pas si comme ça dans les conduites plus malhonnêtes.
il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre certaines choses. Vous voyez ce que je veux dire. ETRANGE MON CHER WATSON!!!!
c’est général