L’Europe est le Rodney Dangerfield des zones économiques : on ne la respecte pas. Dangerfield est un célèbre humoriste américain répétant systématiquement : « on ne me respecte pas ».
Pourtant, lorsque vous laissez de côté les critiques, les mauvaises interprétations et les analyses incomplètes produites par la plupart des économistes, l’Europe enregistre vraiment les meilleures performances et offre les meilleures perspectives de croissance de toutes les principales zones économiques.
Au sein de l’Europe, plusieurs économies se distinguent véritablement, dont l’Irlande et l’Espagne. Certes, elles se sont toutes deux effondrées de 2008 à 2009, au plus fort de la crise financière mondiale. Mais c’était il y a huit ans. Beaucoup de choses ont depuis changé.
Actuellement, le marché espagnol offre un énorme potentiel de gains. Aujourd’hui, nous allons vous montrer plus d’une façon de réaliser ces gains.
Six marchés dans le monde et l’Europe est un des mieux placés
En gros, il existe six principaux marchés, dans le monde : les Etats-Unis, la Chine, l’Europe, le Japon, la Russie et les marchés émergents. Je les appelle les Big Six.
Dans cette démarche, nous séparons la Russie et la Chine des marchés émergents bien que ces pays soient encore des économies émergentes, conformément aux définitions de l’OCDE. En outre, notre définition de l’Europe se limite à l’Union monétaire européenne, ou « Zone euro », comptant les 19 pays qui ont adopté l’euro. Cela exclut le Royaume-Uni et la Scandinavie.
Certes, il existe des opportunités d’investissement en dehors des Big Six, notamment au Royaume-Uni, en Australie, au Canada et en Norvège. Et il est vrai que les marchés émergents sont diversifiés : les situations de la Malaisie, du Brésil et de la Turquie peuvent être extrêmement divergentes et différentes.
Pour analyser les flux financiers, on peut se servir des Big Six comme hypothèse de comparaison et point de départ permettant de prendre des décisions d’investissement.
En nous appuyant sur ce cadre, nous constatons ce qui suit :
- Le Japon est englué dans la même dépression depuis 1990. En 2020, le Japon entamera une quatrième « décennie perdue ». Le pays s’enfonce, bien que sa croissance par habitant surperforme la croissance totale en raison du vieillissement de la population ;
- La croissance ralentit aux Etats-Unis et en Chine, tous deux vulnérables aux crises financières. La Chine vit la plus gigantesque bulle du crédit jamais enregistrée, et les Etats-Unis la plus gigantesque bulle boursière jamais enregistrée (ainsi qu’une bulle du crédit) ;
- La Russie offre un scénario séduisant sur le long terme, mais demeure extrêmement dépendante des relations diplomatiques américaines et occidentales, ainsi que des cours du pétrole, lesquels s’orientent à court terme vers une baisse ;
- Les marchés émergents sont vulnérables aux guerres des devises et, périodiquement, aux flux et reflux de capitaux selon la dynamique du risk-on/risk-off dictée par les volte-face de la Fed.
Si l’on retire le Japon, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et les marchés émergents, qui reste-t-il, au sein des Big Six ? L’Europe !
Il est difficile de reprocher aux Américains de ne pas comprendre l’histoire de l’Europe. Depuis 2010, tout le monde – de Paul Krugman à Joseph Stiglitz, en passant par Nouriel Roubini et Zero Hedge – proclame à cor et à cri la fin de l’Europe et la désintégration de l’euro.
Ce matraquage intellectuel est relayé par deux journaux basés à Londres : le Financial Times et The Economist. Malheureusement pour les investisseurs américains, toutes ces analyses sont fausses.
Une fois écartés les mauvaises analyses économiques et les articles biaisés, on constate que la Zone euro enregistre une croissance réelle impressionnante. Au sein de ce paysage positif, l’Espagne se détache particulièrement.
Le graphique ci-dessous indique une reprise de la croissance annuelle du PIB espagnol, depuis la crise de la dette souveraine de 2010. Elle dépasse désormais les maigres 2% de croissance moyenne enregistrée par les Etats-Unis ces huit dernières années.
La reprise économique espagnole a été impressionnante ces deux dernières années. Et vous pouvez y investir en dépit de la crise bancaire qui sévit.
Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit
Jim Rickards Rédacteur en chef de Strategic Intelligence James G. Rickards est le rédacteur en chef d’Intelligence Stratégique, la toute nouvelle lettre d’information lancée par Agora Financial aux Etats-Unis. Avocat, économiste et banquier d’investissement avec 35 ans d’expérience sur les marchés financiers de Wall Street, Jim est également l’auteur de Currency Wars et de The Death of Money, deux ouvrages devenus best-sellers du New York Times. Enfin, Jim est également chef économiste pour le fonds d’investissement West Shore Group.
Il est également rédacteur en Chef de Trades Confidentiels et Alerte Guerre des Devises.
En savoir plus sur le service d’Intelligence Stratégique.
Source: la-chronique-agora
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le salaire en Espagne est entre 500 et 600 € et le loyer environs 350 € , la nourriture 150€ min par mois donc il reste KEDAL =) vous êtes une belle fille vous faites la calle donc la rue ou bien un homme vendeur de marijane !
y deconne jim ou quoi ???18%du pib au black des salaires de 400 a 1000€ dans des emploies precaires liees pour la plupart au tourisme le code du travail modifie (bientot en france dailleur)licenciments du jour au lendemain salaries vires et reembauches a des salaires moindres en effet ca va bien etc etc,….malgres tout on vit tres bien en Espagne j’en temoigne ca doit etre ca le miracle Español .
ps une des classe poilitique parmis les plus corrompue d’europe tout partis confondus malgres tout ca viva Epaña ………..
Dommage qu,On en remarque rien ds le domaine quotidien du citoyen normal
Oui, mais c est normal, puisqu il est possible de prendre des mesures qui sont facorables a la croissance mais au détriment du citoyen.
J’ai des amis espagnols et franchement la vie en Espagne est très difficile. Les salaires n’ont jamais retrouvé le niveau d’avant 2008 sauf pour les footeux. Chômage énorme, petits salaires, enfants chez les parents, etc. Facile de remonter quand on est tombé si bas.
12.06.2014: L’Espagne va intégrer la drogue et la prostitution à son PIB
popol, n’oublie pas la chanson d’aznavour : la misère est moins terrible au soleil!
L’ espagne , le seul pays qui passera à travers les gouttes quand la prochaine tempète se déchainera?
heu…oui, je veux bien m’ efforcer d’ y croire mais j’ ai du mal.
Que l’ espagne s’ en sorte mieux en apparence en cette période d’ accalmie est évident car après la terrible crise qu’ ils ont subis de plein fouet il y a 8 ans, il y avait beaucoup de retard à rattraper et ils ont encore beaucoup de chemin à faire pour se remettre au niveau d’ avant crise.
La question est:
est-ce que ça vaut le coup d’ investir en espagne en espèrant que la prochaine grosse crise sera la plus tardive possible?
oui si l’espagne paie en nature sa dette !!! c’est possible effectivement de faire une remontada d’effacement de dette !!!
C’est tellement bien que les banques se négocient autour d’un Euro