A Wall Street, les records tombent les uns après les autres. Lundi, le Dow Jones Industrial Average a accroché un 9ème record d’affilée.
La progression des différents indices est tout à fait incroyable, mais malgré l’euphorie ambiante, de nombreux experts soulignent que de gros problèmes surgissent en coulisse. Comme vous le verrez ci-dessous, 79 des actions composant le S&P 500 ont déjà chuté de plus de 20% par rapport à leurs précédents sommets atteints durant les 52 dernières semaines, et actuellement, si les indices continuent de progresser, ce n’est dû qu’à une poignée d’actions du secteur technologique. Au cours les dernières semaines, j’ai signalé que de nombreux experts avertissaient de l’imminence d’un énorme krach boursier, et durant la lecture cet article, vous allez découvrir bien d’autres avertissements encore. Il n’y a quasiment aucune chance que les actions puissent continuer de grimper ainsi, et lorsque l’inévitable correction arrivera, des millions d’investisseurs vont se faire littéralement massacrer.
Lorsque le marché est sur le point de se retourner, l’un principaux indicateurs à surveiller est le « Market Breadth », et selon Brad Lamensdorf, le « Market Breadth » est dorénavant «extrêmement négatif»…
Le Market Breadth est un indicateur qui donne le pourcentage de titres qui se traitent au dessus de leur moyenne mobile, et il s’est révélé «extrêmement négatif», selon Brad Lamensdorf, un gestionnaire de portefeuille chez Ranger Alternative Management. Le gestionnaire de fonds spéculatif Brad Lamensdorf gère l’AdvisorShares Ranger Equity Bear ETF (HDGE), -0,70%, un fonds négocié en bourse qui « short » les actions, c’est à dire qu’il parie sur une baisse des actions.
« Alors que les indices continuent de battre record sur record, la situation semble bien différente en coulisse », a expliqué Lamensdorf dans la dernière édition de sa newsletter.
Lorsque Lamensdorf utilise l’expression «extrêmement négatif», eh bien, il n’exagère pas du tout. Comme je l’ai signalé précédemment, 79 des actions composant le S&P 500 ont déjà une tendance baissière…
Selon les données de Factset, 79 des actions composants le S&P 500 ont déjà perdu plus de 20% par rapport à leurs précédents sommets atteints durant les 52 dernières semaines. On identifie un marché baissier lorsque l’on constate une baisse de 20% par rapport à un sommet.
Un autre indicateur clé que j’aime suivre de près est le ratio cours/bénéfice de Robert Shiller, ajusté de l’impact du cycle économique. A l’heure actuelle, il se situe à peu près au même niveau où il était juste avant le krach boursier de 1929, et la seule fois où il s’était retrouvé encore plus haut, c’était lors de la Bulle internet.
Les indices viennent d’atteindre un niveau jamais observé depuis les bulles de 1929, 2000 et 2007 E.V Greyerz: « Je m’attends à une chute du marché boursier d’au moins 90%, comme après 1929 »
C’est la raison pour laquelle tant d’investisseurs parient énormément d’argent sur un effondrement imminent des marchés boursiers. L’histoire nous montre que les marchés sont susceptibles de s’effondrer à partir de maintenant. Et lorsque les actions commenceront à chuter, ça pourrait faire très très mal. En fait, James Barry compare le marché actuel au supervolcan de yellowstone…
Warning: Une correction du marché est «inévitable» et il existe trois facteurs clés qui pourraient provoquer un chaos à Wall Street, selon Barry James, le président du Fonds James Advantage.
L’investisseur a comparé le marché actuel au célèbre supervolcan de yellowstone, dont beaucoup pensent qu’il est au bord de l’éruption.
Bien entendu, tout le monde n’est pas d’accord avec James Barry. Par exemple, Michael Wilson, de Morgan Stanley, insiste sur le fait que tout va bien et que «il y a toujours un scepticisme qui paraît être hors de proportion avec ce qui se passe réellement».
Mais peu important car au fond, nous verrons bien ce qui se passera dans les prochains mois.
Durant ces dernières années, deux facteurs principaux ont poussé les marchés boursiers à la hausse. L’un des ces facteurs est le niveau sans précédent des programmes de rachats d’actions. Et depuis le début de l’année 2017, des centaines de milliards de dollars de rachats d’actions ont déjà été annoncés…
Au mois de mai, 390 milliards de dollars de rachat d’actions ont été annoncés depuis le début de l’année 2017, soit 13 milliards de dollars de plus qu’en 2016, selon les données compilées par l’analyste Jeffrey Yale Rubin chez Birinyi Associates, un cabinet de recherche.
Le 28 juin dernier, on avait jamais annoncé autant de rachat d’actions de toute l’histoire. C’est à ce moment-là que 26 banques ont publié des rachats pour un montant de 92,8 milliards de dollars, alors qu’elles venaient d’annoncer avec succès la deuxième étape de leurs tests de résistance (« stress tests ») annuels, pilotés par la réserve fédérale américaine. Ce chiffre a battu le précédent record de 56,4 milliards de dollars qui datait du 20 juillet 2006.
Concernant maintenant le second facteur, il s’agit des banques centrales qui ont injecté des milliers de milliards de dollars dans le système financier mondial, ce qui est probablement la principale cause de l’augmentation du cours des actions. Mais maintenant, les banques centrales commencent à se retirer, et cela pourrait provoquer de gros problèmes sous peu. Voici ce que vient d’expliquer Matt King…
Depuis quelques années maintenant, le niveau élevé du prix des actifs est fortement corrélé aux injections de liquidités des banques centrales, et ce sans qu’il n’y ait de retour vers l’économie réelle. La rentabilité des entreprises et les marges d’intérêt nettes des banques dépendent plus que jamais de l’administration des marchés par les banques centrales. Cet équilibre délicat pourrait bien être maintenu pour le moment. Mais étant donné que les banques centrales envisagent bientôt de réduire leurs bilans, y a-t-il dorénavant une utilité à voir les marchés grappiller les quelques derniers points ?
Tout au long de notre histoire, nous avons vu des bulles financières se former puis éclater, mais nous n’avons jamais tirés les leçons de nos erreurs. Actuellement, Warren Buffett a mis près de 100 milliards de dollars de côté afin d’être en mesure d’acheter des actifs financiers après l’effondrement boursier attendu, mais pendant ce temps là certains sont à contre courant puisqu’un tas d’Américains ordinaires continuent d’acheter d’énormes quantités d’actions alors que les marchés sont survalorisés et complètement déconnectés des réalités économiques.
Olivier Delamarche: « On est dans une bulle gigantesque comme on a jamais connu ! »
Delamarche « Fichez le camps des marchés, vous ne vous rendez pas compte de ce qui va arriver ! »
En dépit de tous ces avertissements, beaucoup vont se faire massacrer lorsque l’arbitre sifflera la fin du jeu. Comme durant toutes les périodes d’euphorie boursière, celle-ci aussi se finira amèrement. Ce qui suit provient du New York Times…
A la fin des années 1960, l’euphorie concernait les « nifty 50 », à savoir les 50 entreprises américaines comme Disney et McDonald’s qui avaient été les mieux cotées à Wall Street durant cette décennie. A la fin des années 1970, Ce fut au tour des matières premières, ça allait de l’or en passant par le pétrole. A la fin des années 1980, ce fut ensuite le cas des actions japonaises, et à la fin des années 1990, ce fut le boom des valeurs internet. Au cours de la dernière décennie, les investisseurs ont afflué vers les titres adossés à des créances hypothécaires et vers les grands marchés émergents, du Brésil à la Russie. A chaque fois, de nombreux investisseurs étaient encore sur le marché lorsque le krach est arrivé.
Dans la vie, le timing est important, et ceux qui ont quitté le marché à temps finiront par être heureux de l’avoir fait.
Mais en revanche, pour ceux qui resteront, ils verront leur patrimoine partir en fumée à la vitesse de l’éclair, et une fois qu’il aura complètement disparu, il n’y aura aucun moyen de le récupérer.
Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder
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j’ai perdu mes cheveux depuis que j’attends ça. J’espère ne pas être déçu le jour J
Depuis deux ans cette info continue a tourner..
Au passage, merci à Businessbourse d’exister et de nous inviter à participer 🙂
Si on a une âme charitable, on peut même y glisser une petite pièce https://www.businessbourse.com/soutien/ 😀
Les raisons du krach qui arrive sont très simples :
Quand vous avez plus d’argent à gagner sur une position à la baisse que sur une anticipation de hausse, vous jouez la position à la baisse. Plus l’ampleur de la baisse est grande, plus vous prenez. Techniquement, le potentiel de gains envisageables à la hausse est maintenant très limité. Quand tu touches le plafond haut, tu ne peux plus guère monter.
Alors techniquement les opérateurs du marché ont intérêt à jouer l’option du Krack et si ça n’arrive pas, ils vont le fabriquer.
Si ils n’y arrivent pas ce qui est peu probable ; ils réorienteront vers le 1er produit spéculatif sous la main.
Pas plus compliqué que ça.
Ils vont juste faire ce que toute entreprise fait, c’est créer, soit le besoin et la demande (mais ils y a des années qu’ils s’en foutent), soit les conditions de ce qui leur rapportera le plus et le plus rapidement possible. Ce qui est le plus simple actuellement pour gagner de l’argent, c’est que les marchés plongent dans des proportions gigantesques. Tu gagnes à la baisse et parallèlement tu gagnes sur les actifs tangibles de replis (comme l’or, l’argent et autres).
A contrario donnez moi une seule raison pour qu’ils aient intérêt à maintenir ce statu quo qui ne leur rapporte que peu. Je vous invite à voir le grand nombre d’entreprises de trading en liquidation sur les plus grandes places.
Ils ferment parce que l’amplitude des hausses et des baisses est trop faible pour qu’ils gagnent de l’argent dans un sens ou dans l’autre.
Seuls les très gros institutionnels s’en sortent en raison des volumes monstrueux de capitaux dont ils disposent.
L’économie réelle est le dernier de leur soucis. Les gouvernements sont complices car ils servent leurs maîtres, c’est à dire ceux qui leur prêtent de l’argent et sans lesquels ils ne pourraient que constater leurs faillites.
Et Oui, on s’est tous fait baiser. Échec et Mat.
Bla Bla Bla….. et Re Bla Bla Bla Depuis le temps que je lis des papiers comme ça !
a force de le dire il va bien arriver
Ben voyons donc, tout va bien. Arrêtez de faire peur aux investisseurs. L’Économie mondiale va super bien. Trump l’a dit, Macron l’a dit, super Mario (Draghi)de la BCE l’a dit et la prophète de dieu de ce monde l’a dit aussi (Janet Ellen). Vous avez compris que je suis sarcastique, malgré tous les données financières économiques désastreuses. Bilan truqué d’entreprise, manipulations des places boursières, vol au grand jour, mensonge des politiciens et tromperies par une majorité des gérants de portefeuille. Tout va super bien. Oui, je n’ai plus aucune confiance à tout ce beau monde de criminelle dégelasse. Vaut mieux pour les investisseurs d’être aux aguets et de ne pas être dans le marché boursier lorsque toute cette merde va tomber.
De toute façon nous sommes dans un système façonné par le Maître du mensonge, que peut on attendre d’autre.
trump sera obligé de créer un attentat à wall street quand tout ira très mal ! il peut faire cela ou bien dépouillé d’autres pays ! sinon je le vois mal gérer la situation , il risque d’être plus impopulaire que macron et marine le pen réuni !
LE DEBUT DE LA FIN