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lundi 21 avril 2025 - 12:12

Simone Wapler: « La fourche du diable »

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Selon Jeffrey Gundlach, un gérant obligataire qui pèse 116 Mds$, les illusions des marchés pourraient durer encore cinq ou six ans.

Jeffrey Gundlach, le roi de l’obligataire, 116 Mds$ sous gestion, s’est livré lors d’un entretien à l’occasion du Vanity Fair’s Establishment Summit (*).

Dans la première moitié de cet entretien, vous y apprenez que Gundlach apprécie Mondrian et Escher et « ces gens qui vont nulle part ».

Mais hélas, il nous faut parler finances et marchés…

C’est l’objet de la seconde partie dans laquelle Gundlach se lâche.

« Je n’ai jamais vraiment aimé les obligations durant ces quatre dernières années, même si je les gère en portefeuille et que les institutions doivent en posséder pour diverses raisons »

Deux stars de la gestion obligataire, Mohammed El-Erian puis Bill Gross du fonds Pimco, ont démissionné en janvier et septembre 2014. Ces deux gérants estimaient que les politiques monétaires des banques centrales ne leur permettaient plus d’exercer leur métier correctement.

Depuis 2014, les taux n’ont fait que baisser, rendant le métier encore plus difficile pour les gérants « non-grévistes ». Le problème, insoluble, est le suivant : comment garantir aux gens qui vous confient de l’argent en vue de leur retraite un rendement convenable ?

Gundlach évoque les rendements obligataires et souligne l’absurdité dont nous avons déjà parlé : les junk bonds des entreprises européennes rapportent moins que les bons du Trésor à 10 ans.

« Le monde de l’investissement est plein de fausses idées, de figures impossibles, comme cette fourchette du Diable des années 1960. »

Ces rendements constituent une figure impossible. Gundlach compare les principaux chiffres de l’économie allemande et de l’économie américaine : PIB, inflation… Ce résultat artificiel est simplement dû aux manipulations de Draghi.

« Une fois que M. Draghi aura réalisé que cela ne peut pas continuer, l’ordre du système financier s’en trouvera bousculé. »

2018 est l’année où les banques centrales devraient globalement réduire leurs bilans. La fourchette du diable apparaîtra alors pour ce qu’elle est : une illusion.

Les investisseurs doivent lâcher les obligations selon Gundlach, mais les actions américaines sont aussi très surévaluées même si 40% de leurs bénéfices sont faits à l’étranger. Elles représentent 50% de la capitalisation mondiale tandis que l’économie américaine ne représente que 23% de l’économie mondiale.

Charles Sannat: « Voilà pourquoi le krach obligataire va avoir lieu et pourquoi il est inéluctable. » Bulle obligataire: la baisse constante du rendement réel des obligations résumée en 1 graphique

Pour Gundlach, les moins mauvaises directions pour les investisseurs sont les actions des marchés émergents et le grand choc financier est à cinq ou six ans devant nous.

« Les événements mettent tellement plus longtemps que ce qu’on pense à se dénouer. En matière d’investissement, celui qui a raison trop tôt a tort ».

Gundlach termine en citant Hemingway :

« Comment avez-vous fait faillite ?

De deux façons, d’abord progressivement puis subitement. »

Nous sommes encore dans le mode « progressivement ».

(*) Interview en anglais ici : https://thescene.com/watch/vanityfair/the-new-establishment-summit-jeffrey-gundlach-and-the-weight-of-a-global-us-market

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Source: la-chronique-agora


simone-waplerSimone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd’hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers.

Elle a publié « Pourquoi la France va faire faillite » (2012), « Comment l’État va faire main basse sur votre argent » (2013), « Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? » (2014) et « La fabrique de pauvres » (2015) aux Éditions Ixelles.


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10 Commentaires

  1. Je répugne à parler de Kabbale, pour sa connotation négative sur l’esprit de certaines personnes, numérologie sera le choix, il y a bien une corrélation avec l’année 1929 et 2017, ou 5690 et 5778, jusqu’au 31 décembre inclus, le magazine  » The Economist 1988, nous indique une date 30 ans avant sa réalisation.

  2. 5 ou 6 ans de plus j’en doute fort . De plus je ne voudrais pas dire mais étant abonnée à la newsletter du site je viens tout juste de recevoir une annonce d’un possible krach le 8 décembre.

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