Depuis janvier 2017, les « FANG », à savoir les actions « Facebook, Amazon, Netflix et Google devenue Alphabet depuis peu » ont gagné près de 45% en bourse, elles ont augmenté 3 fois plus que le S&P500 et 4 fois plus en termes de valorisation.
Allo Wall Street, y a pas un problème de bulle ?
Les marchés financiers sont devenus une véritable mascarade, et l’intervention des banques centrales sont la principale raison qui explique pourquoi les « Fang + M », à savoir les actions « Facebook, Amazon, Netflix et Google + Microsoft » ont largement surperformé le reste du marché. Voici ce que David Stockman vient d’expliquer à ce sujet…
Inutile de dire que le rallye haussier de ces 30 derniers mois s’est accompagné d’une hausse du ratio cours/bénéfices (PER) et qu’elle n’a profité qu’à une toute petite partie d’actions, à savoir les « Fang + M » (Facebook, Amazon, Apple, Netflix, Google + Miscrosoft), dont le multiple moyen du PER a augmenté d’environ 50%.
Donc cette hausse a surtout profité aux Fang + M et on peut mieux le constater lorsque l’on compare ce groupe de 6 valeurs aux 494 autres actions du S&P 500. la capitalisation boursière totale du S&P500 est passée de 17 700 milliards de dollars en janvier 2015 à près de 21 200 milliards de dollars actuellement (+3500 milliards de dollars), or les FAANG + M représentent 40% de cette hausse à elles seules (+1400 milliards de dollars).
En d’autres termes, la capitalisation boursière des 494 autres actions est passée de 16 000 milliards de dollars à 18 100 milliards de dollars durant les 30 derniers mois (+2100 milliards de dollars). C’est à dire que ce groupe de 494 actions a vu sa capitalisation boursière augmenter de 13% pendant que celle des FAANG + M a vu la sienne grimper de 82% (de 1700 milliards à 3100 milliards —-> + 1400 milliards ).
Si les banques centrales mondiales continuent d’acheter des millions d’actions en continuant d’imprimer des billets de monopoly, elles pourront encore maintenir cette gigantesque bulle pendant un certain temps.
Alerte: L’indice de Shiller vient d’atteindre un nouveau sommet historique, plus élevé qu’en 1929. Les marchés shootés à la cocaïne monétaire des banques centrales viennent d’atteindre un nouveau sommet historique.
A bien des égards, ce que nous observons aujourd’hui, ressemble exactement à ce que nous avons connu à la fin des années 1990 avec la bulle internet, et c’est quelque chose que McMillan a également souligné lors d’un entretien récent sur CNBC…
Dans sa démonstration, McMillan s’appuie sur les niveaux élevés des « Fang », à savoir les actions « Facebook, Amazon, Netflix et Google devenue Alphabet depuis peu », et donc que la survalorisation de ces actions semblent rappeler la bulle internet de la fin des années 1990.
Voilà ce qu’a déclaré McMillan dans l’émission « Sqawk Box » sur CNBC: « Je le dis depuis un an, pour moi 2017 ressemble beaucoup à l’année 1999 ». « Si vous regardez les paramètres économiques sous-jacents [et] si vous regardez le marché boursier, les similitudes sont incroyables. »
Le CAC 40 Global Return shooté aux stéroïdes atteint un nouveau sommet record. Philippe Béchade: Marchés: « Les banques centrales ne peuvent pas arrêter d’imprimer sinon le PONZI s’effondre ! »
Source: Holger Zschaepitz
DORLYSS !!
Attention, on ne peut pas comparer cette « bulle » avec celle d’internet, car cette dernière était totalement artificielle (certaines sociétés faisaient racheter les start-up par leurs propres filiales au prix fort afin d’attirer et de pigeonner les gogos). Les fang’s ont quand même du chiffre d’affaire, et distribuent du dividende, alors que les « sociétés » de la bulle ne faisaient pas de chiffre.
Intéressez-vous à Netflix…