La montée des eaux se poursuit. Les dettes Target-2 de la Banque d’Italie envers la Banque centrale européenne viennent d’atteindre 435,9 milliards d’euros au mois de novembre (514 milliards de dollars), ce qui correspond à un nouveau record absolu ! Ceci est en parti dû au Q.E mais aussi à une fuite croissante de capitaux du fait des prochaines élections législatives, prévues au printemps prochain. Si vous pensez que l’Italie est en mesure de rembourser près de 436 milliards aux Allemands et à ses autres créditeurs, alors c’est que vous vivez sur une autre planète.
Selon Vincent Brousseau, Responsable national de l’UPR pour les questions monétaires et le rétablissement du franc, si l’Italie quittait la zone euro, elle se retrouverait débitrice de la BCE d’environ 450 milliards d’euros, somme à laquelle il faudrait ajouter la contrevaleur des billets qu’elle a mis physiquement en circulation, que les spécialistes estiment d’environ 150 milliards d’euros.
Philippe Herlin: Elections, Target 2 : l’euro au bord de l’explosion ? Charles Sannat: « Voilà pourquoi l’euro va tout simplement mourir »
Si l’Italie quittait la zone euro, elle se retrouverait donc avec une dette envers la BCE de quelques 600 milliards d’euros, immédiatement exigibles.
Charles Gave: « Le système bancaire italien est en faillite ! » ALERTE: 114 banques italiennes ont des crédits non-performants supérieurs à leurs immobilisations corporelles
Source: Holger Zschaepitz
Et la france de macron suivra … L’endettement de la france vis à vis de l’ue est hallucinante … Les Jo de Paris seront financés par qui à votte avis …
Et pendant ce temps, le crédit agricole caracole en tête du CAC avec une hausse de +3,9% en moins d’une demi-journée, les zinvestisseurs zinstitutionnels zivres-morts d’injections monétaires dans l’openbar de Draghi fêtant sans doute les dernières acquisitions italiennes de la banque, acquisitions d’une redoutable pertinence faisant suite à ceux en Grèce, juste avant la crise.
Le crédit agricole, souvenez-vous, c’est la banque bucolique et pastorale qui dans ses pubs mettait en avant ses investissements de proximité en France, au service des Français.
Les banques françaises, ce sont les bitcoins franco-français.
L’Italie, comme la France, sait qu’elle ne remboursera jamais ses dettes. Son seul salut, c’est la mutualisation économique de ses encours au sein de la zone Euro. Si alle arrive à obtenir un budget européen, alors toutes les créances allemandes et les dettes italiennes, francaise, espagnoles etc. seront annulées car compensées.
Et c’est en bon chemin
Ouais… c’est ça…
Annulé/mutualisé façon fmi.
Tout à fait. C’est toute ton épargne qui va y passer, et tous les fonctionnaires en trop, ainsi que leurs retraites…
« Fuite des capitaux » faut pas exagérer ! Qui se rappelle des files de voitures remplient de billets aux postes frontière après l’élection de François Mitterrand ?
Tant que l’Italie reste dans la zone euro, il n’y a pas de problème puisqu’il suffit de créer les euros correspondant.
Mais après (en cas de retour à la Lire), choisir de ne pas rembourser c’est la même chose que de choisir de ne pas rembourser la dette de l’État : l’État Italien ne pourra plus emprunter du tout pendant un certain temps.
c’est pas grave! Il suffira de payer en or sonnant et trébuchant et bientôt, tous devront faire pareil et nous verrons alors qui sont « les nouveaux rois du pétrole » : Compte tenu des rumeurs, il se pourrait bien que la grande majorité des gens tombe de l’armoire : les Nations jusqu’alors de qualifiées de riches deviendront pauvres et les pauvres pour certaines seront très riches! Le jeu de Poker menteur monnaitaire est en train d’arriver à la fin de la partie : bientôt : tous devront poser leur jeu sur la table et là ça risque de « saigner »
Une dette c’est une dette. Qu’il faille la payer en euros ou en or, ça se rembourse (ou pas si vous choisissez de ne plus rien emprunter pendant 20 ans)
Sauf a privatiser la banque d’Italie, bien sûr. Mais dans ce cas ça ne servirai à rien de sortir de l’Euro.
« Une dette c’est une dette »
oui enfin plus précisément à la hauteur du vrai argent prêté et non de l’argent virtuel crée avec l’effet de levier, sinon exiger de rembourser de l’argent qui n’existe pas, c’est de l’extorsion de fond.
Si sur un prêt de 1000, la banque te prête seulement 50, alors tu n’est redevable que de 50 (plus intérêt) à la banque, le reste ce n’est que de la création de monnaie, qui n’existant pas avant le prêt, n’a pas obligation à être remboursé
Justement, (462 milliard correspond à 462 milliard de sortie plus que d’entrée) il n’y a aucun effet de levier (chaque euro sortie de plus que de rentré équivaut à un euro de créé et non prélevé dans les comptes)
Une fois sortie, la banque d’Italie ne pourra plus créer d’euro et sera dans la même situation que tout le monde (rembourse ton crédit immobilier ou auto dans le cas contraire).
Elle pourra toujours imprimer des lires, mais il y aura un impact sur le taux de change. C’est d’ailleurs ce qu’explique l’article.
Et si elle rembourse en or. Bah ! il faudra convertir en euro.
Bien sûr : on peut toujours dire que c’est le système de l’euro une fois sortie et que ce n’était que de l’argent créé à partir de rien pour que le système puisse fonctionné et que la dette n’aurait jamais existé avec une ʙᴄᴇ pleinement centralisé ou la banque d’Italie aurait cessé d’exister.
Pas sûr que les marchés le prennent comme ça. Si l’Italie ne rembourse pas sa dette 462 milliard à la ʙᴄᴇ peut‑être que les sommes sur le budget de l’État sont les suivantes sur la liste.
Un pari aussi risqué que de placer un ꜱᴍɪᴄ en bitcoin.
Dans notre société basée sur l’immédiateté, on oublie très souvent l’histoire.
Défaut sur la dette = plus de dettes.
Voir l’Argentine qui après son défaut n’a eu aucun mal à emprunter.
Je parle bien sur en économie 2.0, pas celle qu’on apprenait dans les bouquins …
Et l’Italie n’est tout de même pas le Zimbabwe.
C’est rare. ΣΥΡΙΖΑ aurait bien aimé pouvoir accéder aux marchés financiers après son élection (garantie que la création de drachme aurait été le seul moyen de payer en 2015 sans les bailleurs de fond).
Historiquement il y a même eu un cas ou on a continuer d’emprunter comme avant juste après un défaut. L’ordres des templiers et le roy de France devant financer la guerre de 100 ans (même s’il n’y avait pas d’usure) (lorsque l’action de son créancier a été inspiré par le diable ça aide au niveau de la crédibilité pour rembourser)
Autre chose (et je rejoins Goc là dessus) :
Lorsque nos brillants « spécialistes » économiques, financiers et journalistes nous parlent de dette, ils ne nous parlent que de la charge de la dette, jamais du principal.
A croire que le principal n’existe pas (ou plus).
C’est le cas typique du revolving où on finit par ne payer plus que des intérêts, le principal étant depuis bien longtemps noyé dans les intérêts accumulés.
Là je raisonne en économie 2.0 (celle qui a cours), il est bien évident que cela ne tient pas dans une économie « normale » (ou « has been » si vous préférez).
+882, tu m’as pas l’air très malin.
Plus besoin de faire la queue en bagnole pour retirer des capitaux. réveille toi ou atterrit mais fais quelque chose.
mdr !!
Au contraire ! Au bout d’un certain point, le liquide est le seul moyen de faire quitter le pays a des capitaux.
Ouvre un compte au Zimbabwe et revient m’expliquer comment tu auras réussi à retirer ton fric sans faire passer la frontière à quelqu’un ! (ou alors tu en fait la demande au marché noir ou en passant par le bitcoin mais tu perd 50%).
Du coup, il y a deux prix chez les commerçant là bas : le prix en dollars à américains, et le prix en « plastic money ».
Pourquoi une perte de 50 % ?
Offre et demande. Jette un œil sur les prix de Golix.com et tu comprendras que le prix est similaire à celui du marché noir.