Ci-dessous, le graphique montrant la progression VERTIGINEUSE de la dette publique américaine de 1900 à 2020. Oui, vous avez bien affaire à la représentation graphique d’une fonction exponentielle.
Ne vous leurrez pas, tous les espoirs de voir la dette publique américaine baisser ne sont rien d’autre qu’une illusion.
Actuellement à 20.493 milliards de dollars, la dette publique totale devrait passer à plus de 23.000 milliards de dollars d’ici à 2020. Une hausse des taux d’intérêt de la Fed à 2% équivaudrait à une charge de plus de 409 milliards de dollars au budget des Etats-Unis. Récemment, Bill Gross a affirmé que le marché obligataire était entré dans un bear market. Je vous laisse imaginer la situation si les rendements se mettaient à s’envoler. Une forte hausse des taux serait catastrophique.
Sa dette est devenue cauchemardesque ! Mais quand l’Amérique va-t-elle enfin se réveiller ? USA: La fuite en avant dans l’endettement ou comment aggraver l’inéluctable crise qui se profile
La période 1900-2009 est basée sur les données du Trésor américain.
La période 2010-2020 est basée sur les estimations du bureau du Budget du Congrès américain(CBO).
Autre chose: La réserve Fédérale est dorénavant prise au piège. la Fed a maintenu ses taux à 0% pendant près de huit ans (2009-2017) et ce sans aucune raison valable. Or depuis peu, elle commence à les augmenter à un rythme extrêmement lent voire disons-le d’escargot – 0,25% (25 points de base) – 3 ou 4 fois par an. Il est donc évident qu’en partant de ZÉRO, ils n’obtiendront jamais des taux suffisamment élevés leur permettant de les réduire avant la prochaine crise. Au cours des deux dernières récessions, la Fed avait dû réduire ses taux de 5% (500 points de base) afin de pouvoir maintenir l’activité économique. La Fed avait fait baisser ses taux de 6,5% à 1% (de décembre 2000 à juillet 2003) et de 5,25% à zéro (de Septembre 2007 à décembre 2008). Avec un taux actuel d’1,25%, la Fed n’a quasiment aucune marge de manœuvre si l’économie venait à être frappée par une récession. Si la Fed décidait de remonter de façon drastique ses taux, cela aura de lourdes conséquences sur la charge de la dette et si elle ne les remonte pas, elle ne pourra pas parer à la prochaine crise. Elle est donc coincée.
Pento: « La hausse des taux entraînera un chaos sur l’ensemble des marchés boursiers mondiaux » Selon Alan Greenspan, la plus grande bulle obligataire de tous les temps est sur le point d’éclater !
A tous ceux qui sont lucides, pragmatiques et sérieux, je vous conseille vivement d’écouter la sévère mise en garde d’Egon Von Greyerz ci-dessous.
Fabrice Drouin Ristori: Egon, pouvez-vous nous dire comment vous voyez la situation évoluer à l’avenir ?
Egon Von Greyerz: « Il n’y a pas de solution à ce problème. Le problème est trop grave, comme je l’ai dit; les gouvernements sont en faillite, les dettes augmentent maintenant à un rythme exponentiel, et il n’y a aucune possibilité de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer, et même s’il pouvait instaurer ces mesures d’austérité, il est aujourd’hui trop tard. Alors la prochaine étape que je vois, et je crois que cela commencera très bientôt, est que les déficits vont s’accélérer, et donc l’impression monétaire va s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste.
La dette mondiale vient d’atteindre un nouveau sommet historique à 233.000 milliards de dollars Egon Von Greyerz: d’ici peu, les banques centrales vont paniquer et commencer à imprimer plus de monnaie que jamais
Bien sûr, cela pourrait prendre des années, mais je crois que cela va aller plus vite que prévu, parce que le système est très fragile… alors l’impression monétaire, comme je l’ai dit, détruira les monnaies, qui sont toutes à la baisse depuis cent ans; elles ont perdu 97 à 99% par rapport à l’or ces cent dernières années, et elles ont perdu 80% par rapport à l’or ces douze dernières années. Il ne reste plus beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre 100%, ce qui arrivera, et alors l’impression monétaire aura entièrement détruit la valeur des monnaies papier, et c’est ce qui créera de l’hyperinflation.
Egon Von Greyerz: « L’état réel de l’économie mondiale est inquiétant ! » 1971: 100$ permettaient d’acheter un lingot d’Or de 100g – 2016: ces 100$ permettent d’acheter 3g de ce même lingot
Fabrice Drouin Ristori: Dans ce contexte, peut-on dire que l’Or est dans une bulle ?
Egon Von Greyerz: L’or n’est pas dans une bulle. Tout ce que fait l’or, c’est refléter la destruction des monnaies papier. Vous devez regarder la courbe à l’envers : alors, au lieu de voir l’or monter, vous verrez les monnaies se déprécier. Ce n’est pas l’or qui monte, c’est le dollar, l’euro et la livre sterling qui baissent. Et cela va continuer.
Face à l’Or, le dollar a perdu plus de 98 % de sa valeur d’origine Egon Von Greyerz: « L’Amérique doit se réveiller – le dollar va vers zéro ! »
Seulement 1% des actifs mondiaux sont alloués à l’or aujourd’hui, presque personne ne possède de l’or en réalité, et l’or a quand même monté ces douze dernières années, il a quintuplé, sextuplé, selon la monnaie. Et, comme je l’ai dit, à peine 1% des investisseurs possèdent de l’or. Cela va changer dans les années à venir, ce qui signifiera que la demande d’or va augmenter et, vu qu’il n’y a pas assez d’offre, cette offre additionnelle ne peut se manifester qu’avec des prix plus élevés. Et c’est ce qui va arriver.
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C’est malin que les démocrates et Républicains n’est pas trouvé de compremis. Comme ça, ils font des économies sur le dos des fonctionnaires.
Le temps qu’il faut.
Toutefois, il serait plus intéressant de rapporter le graphique par rapport à la valeur du dollar (la dette a ainsi diminué en valeur absolue dans les années 70).
On notera que l’explosion de la dette dans les années 30 et 40 à mis fin à la grande dépression via le victory program.
En fait ça va bien au delà de ça : elle n’a pas été remboursé depuis 1835. Il faut ajouter le niveau endettement des états parfois tout aussi élevé (et aucun cas de défaut déclaré au niveau fédéral depuis 200 ans donc aucune faillite techniquement contrairement à ce que certaines mauvaise langues veulent nous faire croire).
En Europe, on remarquera qu’a ce niveau l’Union Européenne n’a pas de dette).