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samedi 19 avril 2025 - 23:05

Mory Doré: Le bitcoin est-il une bulle ?

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Si le bitcoin devient une monnaie électronique universelle, il n’est pas dans une bulle. Dans le cas contraire, il n’a aucune valeur.

Pour savoir si le bitcoin est ou non une bulle en train de crever, encore faut-il être capable de le valoriser avec des techniques d’évaluation objectives.

Sait-on évaluer objectivement le bitcoin ?

On sait valoriser une action d’entreprise en évaluant des bénéfices futurs et en débattant avec des arguments. Bien entendu, il subsiste une part de subjectivité sur la surévaluation ou la sous-évaluation de l’action.

De même, on sait valoriser une obligation d’un émetteur. Pour cela, on analyse, par des techniques éprouvées, la solvabilité de l’émetteur.

Également, on sait aussi valoriser des actifs financiers hybrides. C’est le cas par exemple des obligations convertibles puisque l’on sait valoriser les actions, les obligations et les options de conversion d’une obligation en action.

On sait aussi valoriser des produits dérivés de type optionnel sur n’importe quel sous-jacent avec des hypothèses de comportement statistique de ce sous-jacent (actions, taux d’intérêt, change, matières premières…).

Enfin, on sait débattre, à tort ou à raison, de la surévaluation ou de la sous-évaluation d’une monnaie par rapport à une autre (le taux de change) à partir d’analyses fondamentales. Pour cela, on utilise les anticipations de différentiels de taux d’intérêt entre les deux monnaies, les situations de compétitivité et de balances des paiements courants des deux pays concernés par ces monnaies…

Mais sait-on – ou plutôt peut-on – valoriser le bitcoin avec ces outils traditionnels d’économistes (pour les classes d’actifs traditionnelles) ou de statisticiens et mathématiciens (pour les actifs hybrides et produits dérivés) ? Pas vraiment.

Dans la mesure où le bitcoin n’est, comme nous avons essayé de le montrer, pas valorisable, il est vain de chercher à savoir si celui-ci est dans un état de bulle, tout du moins en retenant des considérations économiques et financières.

Rickards: « Le Bitcoin est une chaîne de Ponzi, il n’y a pas de Madoff mais c’est le même principe » Vincent Brousseau: « Le Bitcoin est le parfait exemple de quelque chose qui ressemble à un schéma de Ponzi »

Mais on peut s’interroger sur des éléments extra-économiques et extra-financiers. Et dès lors, on peut s’inquiéter de l’affolante progression du cours du bitcoin.

Le risque informatique

La technologie de la blockchain est supportée par un registre numérique qui conserve la trace de toutes les transactions en bitcoins. Mais n’existe-t-il pas un risque de piratage par des « génies » de l’informatique en décodant et recodant ou en créant quelque chose de mieux et de plus rapide ?

Le risque politique

Les politiciens, qui cherchent à réguler, administrer et normer, ont toujours cherché à s’approprier les innovations du secteur privé. Le risque est donc grand que les cryptomonnaies subissent le même sort. Les prétextes que les gouvernements mettront en avant sont sérieux : la cybercriminalité, le financement du terrorisme et le blanchiment.

Le risque climatique

Le minage du bitcoin (l’équivalent de la création monétaire pour une monnaie fiduciaire par une banque centrale) consomme beaucoup d’électricité.

Le Bitcoin, une catastrophe écologique ! Le minage de bitcoins consomme plus d’électricité que 159 pays

Une seule transaction absorbe la consommation journalière de plus de neuf foyers américains, selon le Bitcoin Energy Consumption Index. Nous entendons déjà des climatologues nous expliquer que le bitcoin est un facteur aggravant du réchauffement climatique.

Mais ces risques sont passés à l’arrière-plan par ceux qui voient dans le bitcoin une future monnaie universelle. Mais le deviendra-t-il ?

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Source: la-chronique-agora


Mory Doré

Mory Doré est un professionnel des marchés financiers depuis plus de 20 ans ayant exercé différentes fonctions dans plusieurs grands groupes bancaires : économiste de marché ; trader et arbitragiste sur produits dérivés de taux d’intérêt ; trésorier et responsable de l’allocation des excédents de fonds propres ; responsable gestion financière.

Aujourd’hui, il est responsable du département des risques financiers dans un grand groupe bancaire mutualiste.

Durant ces 10 dernières années, il est un interlocuteur privilégié de la gestion financière et des risques financiers de son établissement auprès de différentes instances et institutions : commissaires aux comptes, Commission bancaire, Comité d’audit et Comité d’entreprise. Il possède un diplôme de statisticien économiste de l’école nationale de la Statistique et de L’Administration économique ainsi qu’une maîtrise d’Econométrie de l’Université de Bourgogne (Dijon).


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7 Commentaires

  1. Une « monnaie » ?
    Allez essayer de faire votre plein de gasoil (pardon d’essence !) avec des bitcoin, ça risque d’être long. Par contre pour télécharger ou faire du streaming, là ça le fait (alors que le streaming ou le download sont plus qu’à la marge d’un point de vue légal).

    « Tangible et rassurant » : je ne sais pas vous, mais moi un truc qui prend ou perd 10% en 10 minutes est tout sauf « tangible et rassurant ».

    « Risque politique » : Ça c’est clair, c’est le libéralisme poussé à son extrême et les États ne laisseront pas faire, d’ailleurs ils commencent à serrer les boulons.

    « Risque informatique » : En 1940 Enigma était donné aussi comme code incassable … et les alliés ont gagné la WW2 plus rapidement en cassant justement le code (à ramener en proportion de l’époque bien sûr).

    « Risque climatique » : là c’est un peu exagéré par contre, le risque climatique c’est un fourre-tout pour générer de nouvelles taxes (même si il y a effectivement un changement climatique …). S’il faut se mettre à comparer la dépense énergétique d’une transaction, je ne suis pas sûr qu’acheter et revendre 100 fois la même cargaison de café dans la même journée ne soit pas énergivore.

    Bref, essayer de faire du fric avec ce truc : OK ! Quand à ceux qui veulent absolument le faire doivent faire vite (au sens propre et figuré), mais parler d’une monnaie et un actif « normal » (à supposer qu’il y ait quelque chose de normal dans l’économie actuelle) : NIET !

  2. Je te sens bien amer, dis moi combien tu as perdu avec les bitcoins que tu as acheté à 20 000$ en même temps que Nabilla.
    Je pense que ça te soulagera.

  3. Comme toute innovation humaine, le bitcoin soulève de légitimes questions. Il a cependant le mérite d’être plus tangible et rassurant qu’une monnaie gérée arbitrairement par une banque centrale et des Etats insolvables.

    L’administration coréenne veut le taxer, le gouvernement français, le réguler, les juges américains, le sanctionner, le président russe, le nationaliser : une invention à ce point détestée par les autorités ne peut être entièrement mauvaise. Le bitcoin est définitivement sorti du champ de la curiosité technologique pour devenir un phénomène de société mondial. Malgré la timidité que chacun peut ressentir face aux questions monétaires, il nous faut essayer de pénétrer cet univers mystérieux peuplé de mineurs, de chaînes de blocs et de fonctions de hashage, au-dessus duquel plane le spectre insaisissable de Satoshi Nakamoto.

    • Justement, qu’en pense nakamoto?
      A t il bien gagné sa vie en vendant ses bitcoins?
      Drôle de conception que celle d’une monnaie qu’on doit acheter (avec des frais) à une personne avant de pouvoir l’utiliser!
      Une monnaie appartient à une nation pas à une personne.
      Le bitcoin est un outil pour spéculer et gagner ou perdre de l’argent rapidement, mais certainement pas une monnaie.

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