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mardi 29 avril 2025 - 18:55

En cas de nouvelle crise, la FED ne pourra pas sauver légalement le monde financier

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Faites vos prières. Nous n’avons plus de prêteur de la dernière chance qui soit totalement prêt à soutenir le système financier mondial. La Federal Reserve américaine est désormais dans l’incapacité légale d’entreprendre les mêmes actions d’urgence qui ont permis d’enrayer la contagion et un effondrement mondial en 2008.

Le Dodd-Frank Act et la culture post-Lehman de droiture adoptée par Capitol Hill ont laissé la FED pieds et poings liés. Dans le Washington trumpien de l’Amérique d’abord, il n’est pas clair si les États-Unis vont continuer d’endosser leurs responsabilités en tant qu’émetteur de la devise de réserve mondiale majeure, et jusqu’où ils seront prêts à aller pour aider des institutions étrangères en difficulté. Les nouvelles règles plus dures compliqueront, et ralentiront, les actions de la FED pour éventuellement enrayer les ventes paniquées d’actifs en cas de crise.

Il est vrai que le serrage de vis a rendu les banques plus sûres, jamais elles ne l’ont été autant durant ces 40 dernières années. Les ratios de capitalisation ont doublé depuis 2008. Les banques disposent de suffisamment de cash pour résister à un gel des liquidités de 30 jours. Mais tout ceci n’est que l’équivalent financier de la ligne Maginot.

Ces règles ont poussé une part encore plus importante du capital dans de nouveaux instruments financiers opaques et encore méconnus, « en dehors du périmètre ». C’est, aujourd’hui, là que se trouve la nitroglycérine. Comme nous l’avons appris durant ces 2 dernières semaines, les acrobaties effectuées sur le nouveau terrain des ETF doivent être observées de près. La structure financière est sans aucun doute plus dangereuse aujourd’hui qu’elle l’était juste avant la crise de 2008.

Le Dodd-Frank Act, adopté à la va-vite et annoncé avec beaucoup d’autosatisfaction, empêche la FED de voler à la rescousse de sociétés individuelles en difficulté (il doit y en avoir au moins 5 et elles doivent être solvables) ou de prêter de l’argent dans l’urgence à des sociétés non-bancaires. Elle ne peut prêter de l’argent qu’à des institutions assurées, et avec la permission du Trésor. Les dirigeants de la FED Ben Bernanke et Don Kohn avaient averti que ces contraintes étaient extrêmement malavisées. Ils ont été ignorés.

L’intervention épique de la FED pour protéger les actifs papier et les titres adossés à des actifs est ce qui a sauvé le capitalisme en 2008 et empêché l’implosion des marchés de l’argent. Il a fallu 1,5 trillion de prêts d’urgence pour mettre un terme au cercle vicieux. Les événements se développèrent à la vitesse de l’éclair, dans le chaos, sans aucune visibilité.

« La FED a prêté à des institutions non-bancaires individuelles dont la faillite aurait été extrêmement dommageable au système financier et à l’économie », a déclaré Stanley Fischer, ancien vice-président de la FED, dans un discours prononcé en 2016.

La Fed vient d’envoyer le plus important signal de vente de toute l’histoire moderne Le resserrement quantitatif de la FED s’accélère…

« Les dispositions prises furent nombreuses et variées, développées en fonction des besoins, car le système financier américain est complexe. Tandis que la crise se développait, la nature de la mesure suivante prenait des formes insoupçonnées. Si le flot de crédit avait cessé, la récession sévère que nous avons connue en conséquence aurait été bien pire », a-t-il déclaré.

Le patron de la FED de New York, Bill Dudley, a développé les mêmes arguments lorsqu’il a décrit la façon dont l’institution a dû déployer ses filets de sécurité financiers lorsque la panique a poussé les contreparties à couper totalement le robinet du crédit, même à des sociétés solides. Il s’est plaint qu’aujourd’hui, la FED ne dispose plus des mêmes libertés pour enrayer une crise. Elle ne peut intervenir qu’au dernier moment, à contretemps et en devant composer avec de lourdes contraintes.

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10 Commentaires

  1. Vous auriez intérêt à compléter cet article en vous rendant sur la page de ce site: http://www.effondrement-economique.com/fr/Effondrement-partie-1.html – Vous verrez que les C.V. de ceux qui vous offrent leurs vidéo-conférences sont de tout premier ordre, et ils vous sont tous présentés avant les conférences. Ex: Le premier a un DEA sur « Modélisation et méthodes mathématiques en économie » à l’École polytechnique et à l’université Paris-1. En 1997, il est docteur en mathématiques appliquées. Un autre enseigne l’économie à l’université et a été pendant plusieurs années dans le conseil d’administration de la Banque de France et de Airbus. Un autre a été pendant 5 ans le chef de l’investissement à AXA vie Invest, etc, etc.

    Pour avoir un aperçu de la façon dont pourrait se dérouler l’effondrement: http://www.effondrement-economique.com/fr/Effondrement-Scenario-catastrophe.html

    C’EST ABSOLUMENT SANS APPEL – IL Y AURA UN EFFONDREMENT économique, social et culturel MONDIAL ET NOUS N’AURONS MALHEUREUSEMENT PLUS LES MOYENS DE NOUS REMETTRE EN CELLE.

  2. @Il est vrai que le serrage de vis a rendu les banques plus sûres, jamais elles ne l’ont été autant durant ces 40 dernières années. Les ratios de capitalisation ont doublé depuis 2008.  »
    Cette partie là est d un comique également.;surtout quand on vous demande 7 ou 15 jours d attente pour retirer 6000 euros en espèces.;et encore si la banque veut bien vous la donner

    • l’article est d’Ambrose Evans Pritchard, qui fait rarement dans le blah blah pour ne rien dire.
      Vous dites que le ton de l’article est Hypothétique c est vrai,mais vos deux prophéties( toutes crédibles qu’elles puissent être) le sont aussi.
      Bear Stearns et Lehman ne s’attendaient pas à ce que l’état les laisse tomber.

      • Ce ne sont pas des prophéties. Ce sont des réponses vraisemblables advenant une forte dégradation économique soit avant la réalisation de l’hypothèse de AEP.

        Lehman a été sacrifié, c’est plus qu’évident et ce probablement au profit et à la demande de GoldmanSach.

    • Il y a bien longtemps que les poli-p’ti-chiens ne contrôlent plus grand chose, surtout en matière économique. Ce sont les riches banquiers qui tiennent les rennes du Père-Nowelle. En fait, les poli-p’ti-chiens se font élire grâce à leurs maîtres, les Rothschild, les Goldman Sacsh et cie. Ils leurs sont donc redevables. Trump promet, recule, bluff, recule, Twitt, recule, avance, recule. Au Québec, nous avons des faucons. Aux U.-S., ils ont un vrai con !

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