La technologie blockchain permet la tenue décentralisée de registres infalsifiables. Elle représente par conséquent une menace pour une myriade de bureaucrates.
Depuis la nuit des temps, les contrats importants sont validés par des autorités religieuses ou politiques. Les contrats importants qui rythment notre vie en société concernent les transferts d’argent ou de propriété.
Les 282 lois du code d’Hammurabi, qui date de 3 800 ans, constituent le premier corpus législatif connu. Hammurabi était roi de Babylone. Ce code administrait déjà la propriété des biens meubles (dont les esclaves !), les relations entre prêteurs et emprunteurs.
« Si quelqu’un a livré à un homme de l’argent pour une association-tappūtum, ils partageront à parts égales, devant le dieu (dans son temple), le profit ou la perte qui surviendra. »
Aujourd’hui encore, cette organisation prévaut, les registres de dettes et de propriété sont tenus par des autorités. Celles-ci ne sont peut-être plus religieuses mais elles sont politiques ou bureaucratiques.
Un billet de banque est signé d’un banquier central. C’est pour cela que nous acceptons ce bout de papier sans valeur en paiement de quelque chose qui en a (notre travail, un bien que nous possédons…)
Dans la plupart des pays, le cadastre est tenu et centralisé par l’administration nationale. C’est pour cela qu’un acheteur est confiant que le vendeur est bien le propriétaire du bien foncier qu’il vend.
Les bourses – elles-mêmes réglementées – tracent les titres financiers qui s’y échangent, que ce soit des actions ou des obligations.
Partout, dans ces transactions, ce qui fait foi, est une autorité supérieure – celle de la « puissance publique », de l’Etat et de son administration, de l’autorité de tutelle qui certifie les registres de propriété et d’échange. Ces registres sont centralisés.
Maintenant, imaginez une seconde que les registres soient infalsifiables (même par les gouvernements). Il n’y a plus besoin de sceaux, d’officiers ministériels, de scribes, de prêtres… Le registre seul, que tout le monde peut consulter, à tout instant, suffit comme preuve de propriété et de transfert.
La Blockchain: menace ou révolution ? Cette technologie n’est-elle pas sans risque ? Cryptomonnaies: le créateur du Litecoin a profité du rallye pour tout vendre
La tenue des cadastres en est bouleversée.
Les marchés d’échanges – que ce soit les grandes bourses ou les petits marchés secondaires – sont libérés.
Les transferts d’argent sont simplifiés.
La blockchain permet cela.
Imaginez par exemple un marché secondaire des parts de SCPI ou d’actions d’entreprises non cotées avec une technologie blockchain de registres infalsifiables ou un cadastre ouvert accessible sur le réseau Internet.
La technologie blockchain rend inutiles les scribes modernes, les banquiers centraux, les notaires, les officiers ministériels, les greffiers, etc.
Dans ces conditions, ne vous étonnez pas que les autorités veuillent « réguler » ou « réglementer » ce qui signe la mort d’une partie de leurs champs de contrôle.
La technologie blockchain ne met pas en danger que la monnaie fiduciaire mais tous les registres officiels.
La question ultime est : peut-on avoir plus confiance en un algorithme qu’en des fonctionnaires pour tenir des registres fiables ?
Sachant ce que font récemment les banquiers centraux de la monnaie fiduciaire, ou des gouvernements corrompus du cadastre, la réponse est, selon moi, oui.
Pour comprendre les gigantesques implications de la technologie blockchain et comment concrètement en profiter, nous vous proposons d’assister à cette conférence qui se déroulera à Biarritz le samedi 7 avril.
Pour plus d’informations et de conseils, c’est ici et c’est gratuit
Goldbroker propose une solution simple et sûre pour acheter de l’or physique et parer à la crise
Source: la-chronique-agora
Simone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd’hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers.
Elle a publié « Pourquoi la France va faire faillite » (2012), « Comment l’État va faire main basse sur votre argent » (2013), « Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? » (2014) et « La fabrique de pauvres » (2015) aux Éditions Ixelles.
Je vous conseille vivement d’écouter ci-dessous la mise en garde d’Egon Von Greyerz sur la situation actuelle et sur l’énorme crise qui se profile.
Fabrice Drouin Ristori: Egon, pouvez-vous nous dire comment vous voyez la situation évoluer à l’avenir ?
Egon Von Greyerz: « Il n’y a pas de solution à ce problème. Le problème est trop grave, comme je l’ai dit; les gouvernements sont en faillite, les dettes augmentent maintenant à un rythme exponentiel, et il n’y a aucune possibilité de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer, et même s’il pouvait instaurer ces mesures d’austérité, il est aujourd’hui trop tard. Alors la prochaine étape que je vois, et je crois que cela commencera très bientôt, est que les déficits vont s’accélérer, et donc l’impression monétaire va s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste.
La dette mondiale vient d’atteindre un nouveau sommet historique à 233.000 milliards de dollars Egon Von Greyerz: d’ici peu, les banques centrales vont paniquer et commencer à imprimer plus de monnaie que jamais
Bien sûr, cela pourrait prendre des années, mais je crois que cela va aller plus vite que prévu, parce que le système est très fragile… alors l’impression monétaire, comme je l’ai dit, détruira les monnaies, qui sont toutes à la baisse depuis cent ans; elles ont perdu 97 à 99% par rapport à l’or ces cent dernières années, et elles ont perdu 80% par rapport à l’or ces douze dernières années. Il ne reste plus beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre 100%, ce qui arrivera, et alors l’impression monétaire aura entièrement détruit la valeur des monnaies papier, et c’est ce qui créera de l’hyperinflation.
Egon Von Greyerz: « L’état réel de l’économie mondiale est inquiétant ! » 1971: 100$ permettaient d’acheter un lingot d’Or de 100g – 2016: ces 100$ permettent d’acheter 3g de ce même lingot
Fabrice Drouin Ristori: Dans ce contexte, peut-on dire que l’Or est dans une bulle ?
Egon Von Greyerz: L’or n’est pas dans une bulle. Tout ce que fait l’or, c’est refléter la destruction des monnaies papier. Vous devez regarder la courbe à l’envers : alors, au lieu de voir l’or monter, vous verrez les monnaies se déprécier. Ce n’est pas l’or qui monte, c’est le dollar, l’euro et la livre sterling qui baissent. Et cela va continuer.
Face à l’Or, le dollar a perdu plus de 98 % de sa valeur d’origine Egon Von Greyerz: « L’Amérique doit se réveiller – le dollar va vers zéro ! »
Seulement 1% des actifs mondiaux sont alloués à l’or aujourd’hui, presque personne ne possède de l’or en réalité, et l’or a quand même monté ces douze dernières années, il a quintuplé, sextuplé, selon la monnaie. Et, comme je l’ai dit, à peine 1% des investisseurs possèdent de l’or. Cela va changer dans les années à venir, ce qui signifiera que la demande d’or va augmenter et, vu qu’il n’y a pas assez d’offre, cette offre additionnelle ne peut se manifester qu’avec des prix plus élevés. Et c’est ce qui va arriver.
Réveillez-vous !!!!
Goldbroker propose une solution simple et sûre pour acheter de l’or physique et parer à la criseGoldBroker, pour un stockage sécurisé en nom propre hors du système bancaire de vos métaux précieux.
Source: goldbroker – GoldBroker.fr tous droits réservés
Pour découvrir l’initiative d’un « smart-contract » open-source sur blockchain publique pour la tenue de registre d’actions d’entreprises ou parts de SCPI conformément à l’ordonnance du 8 décembre 2018 :
https://www.slideshare.net/fbaud/blockchain-et-contrats-open-source
Les néo-libéraux, comme tous les aspirants dictateurs, avancent masqués. Sous prétexte d’une prétendue « libération », on ne propose rien moins qu’un changement d’autorité, plus dure, plus inaccessible au commun des mortels, donc plus immuable et inhumaine. Car les registres de la blockchain ne sont pas une génération spontanée. Il faut quelqu’un et même une organisation pour manipuler ces algorithmes. Au profit de qui? Voilà la question.