L’inflation ne veut pas repartir en Europe malgré toutes les tentatives pour ranimer les malades européens et en particuliers ceux euthanasiés à petit feu par la force de l’euro.
L’inflation donc baisse encore. Encore un effort et c’est la déflation qui revient et qui pointe le bout de son nez.
Charles SANNAT
BRUXELLES, 16 mars (Xinhua) — Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,1 % en février 2018, contre 1,3 % en janvier, selon les chiffres publiés vendredi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Un an auparavant, ce taux d’inflation était de 2,0 %.
Pour L’Union européenne, le taux d’inflation annuel de s’est établi à 1,3 % en février 2018, contre 1,6 % en janvier. Un an auparavant, il était aussi de 2,0 %.
Les taux annuels les plus faibles ont été observés à Chypre (-0,4 %), en Grèce (0,4 %), au Danemark et en Italie (chacun 0,5 %).
Les taux annuels les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Roumanie (3,8 %) ainsi qu’en Estonie et en Lituanie (chacun 3,2 %).
Par rapport à janvier 2018, l’inflation annuelle a baissé dans dix-huit États membres, est restée stable dans deux et a augmenté dans sept autres.
En février 2018, les plus fortes contributions au taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent des services (+0,57 point de pourcentage), suivis de l’alimentation, alcool & tabac et de l’énergie (chacun +0,21 pp) et des biens industriels hors énergie (+0,14 pp), selon Eurostat.
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Il y a baisse de l’inflation parce qu’il y a moins de monnaies qui arrive jusqu’aux pauvres hères que nous sommes.
L’inflation n’est pas le nec plus ultra d’une économie pérenne mais sa résultante.
En cela Monsieur Sannat se trompe en confondant cause et effet.
Pour qu’il en saisisse le mécanisme il faudrait qu’il comprenne la différence entre P.I.B. et P.N.B. et que la résolution qui en suivrait serait que la France doit impérativement quitter l’Union-Européenne.
Le P.I.B. n’est que centré sur les flux, surtout monétaires et échanges de marchandises, sans tenir compte de la situation réelle de l’économie du pays (l’achat par de seuls crédits d’un bien fabriqué hors des frontières, sans la représentation du taux de chômage et travailleurs pauvres du pays, par exemple).
Le P.N.B. représente le taux d’activité du pays, industriel et agricole, ainsi que des échanges marchands qui s’y effectuent.
C’est pourquoi, lors de la monté en puissance du néolibéralisme, de l’Union-Européenne et des béances frontalières, le P.I.B., le produit intérieur brut, fut préféré au P.N.B., le produit national brut.
Je reprends la partie du commentaire que j’avais laissé dans un texte antérieur, signé par Monsieur Perrin, ayant pour thème le mensonge:
» Parce que vous savez très bien, Monsieur Perrin, que la seule réalité économique qui vaille ce sont les créations de richesses par les productions des usines, fabriques et terrains agricoles, puis la vente de ces marchandises produites d’abord dans le pays producteur, au sein de frontières semi-poreuses, puis, et seulement ensuite, à l’exportation.
Les monnaies n’étant que les vecteurs résultant de cette efficacité économique nationale, puis internationale.
Et que de croire que la monnaie puisse être l’économie elle-même est d’une monstruosité économique sans nom, un fantasme, un délire, devenu aujourd’hui collectif.
La valeur d’une monnaie est relative à la richesse réelle et potentiellement future du pays émetteur.
Avec une inflation résiduelle entropique naturelle due à l’efficience économique du-dit pays, se situant entre 4 à 7% environ.
Si vous produisez plus de monnaie à l’aune de cette richesse, vous avez une sur-inflation égale à la différence entre la richesse de ce pays et la quantité de monnaie produite.
Si vous avez une réduction industrielle et agricole de ce pays, vous obtenez de la déflation par la baisse de la masse salariale.
Ce à quoi nous assistons depuis deux décennies environ c’est une déflation internationale pour les populations en raison de la mise en concurrence entre des nations aux émoluments différents (aujourd’hui les entreprises s’installent en Afrique, région du monde où ces émoluments sont les moindres).
Et à une hyper-inflation pour les oligarques à cause des hyper-productions monétaires déversées dans les opération spéculatives de toutes natures, la masse de crédits et de dettes déversées à tous les niveaux hiérarchiques des sociétés humaines (surtout aux U.S.A. et en Chine), particuliers, états, entreprises et…sociétés spéculatives, dont les banques. »
Donc, comprenant que cette inflation européenne n’est pas la résultante d’une économie pérenne mais d’une déflation compensée par une inflation, la première venant de la désindustrialisation de la France, de l’U.E. et du monde, la seconde par une hyper-production monétaire dédié à la spéculation et se diffusant dans la population via les crédits aux particuliers et entreprises, pourquoi donc cette légère inflation diminue-t-elle?
Parce que les banques centrales réduisent leurs production monétaires et/ou le crédit aux particuliers et aux entreprises se restreignent.
Ceci doublé d’un accroissement de la désindustrialisation en cours.
Très instructif, merci
Tout à fait clair. Un bémol tout de même sur la notion de PIB qui mesure bien la création de richesse d’une nation, alors que le PNB inclut la création de richesse extérieure. On pourrait ainsi avoir à la fois un PIB en recul (déflation) et un PNB en croissance.