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samedi 19 avril 2025 - 07:19

Bill Bonner: Les Etats-Unis sont le prochain Venezuela

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Lorsqu’un Etat dépense trop, il finit par se retrouver à court d’argent des autres (celui des contribuables et des prêteurs étrangers). Alors, il fabrique son argent et le désastre se produit.

Lorsque les autres monnaies s’effondrent… et que l’or est difficile à obtenir… le bitcoin offre aux gens une manière d’échapper au piège d’une devise papier qui se désintègre à toute vitesse.

Comme le savent les lecteurs de long terme, nous sommes un connaisseur, en matière de désastres.

Prenons un deutschemark de 1922… une excellente cuvée ! Difficile à battre : si vous aviez acheté une maison à Berlin en 1921, vous auriez pu rembourser votre crédit immobilier en 1923 pour le prix d’un café.

Ou peut-être un dollar zimbabwéen de 2006 ? Très belle année. Beaucoup de liquidités. Nous avions un billet de 10 000 milliards de dollarsZ dans notre portefeuille en permanence, simplement pour nous rappeler de ne pas faire confiance à la devise papier.

Mais les crus sud-américains ne sont pas mal non plus.

Tant le Brésil que l’Argentine ont produit de belles catastrophes. En Argentine, l’inflation avait atteint près de 12 000% en 1989. Au Brésil, l’un de nos collègues se rappelle ce qu’était la vie dans les années 80 :

« Papa était payé deux fois par jour. Nous allions le voir à son bureau et nous apportions l’argent directement à l’épicerie. Il fallait y être le plus tôt possible parce qu’ils faisaient grimper les prix tout au long de la journée. Plus on attendait, moins on en avait pour son argent. Et parfois, il n’y avait plus rien à acheter ».

Les meilleurs millésimes de désastres

Il y a de nombreuses sortes de millésimes, en termes de désastres. Il y a les désastres naturels, comme l’explosion du Vésuve qui a effacé Pompéi de la carte au 1er siècle av. J.C.

Il y a des désastres militaires, comme la guerre idiote entre Athènes et Sparte au Vème siècle av. J.C., l’attaque japonaise contre Pearl Harbor en 1941 ou l’invasion américaine en Irak en 2003.

Il y a aussi des désastres politiques – comme la Révolution française ou le coup d’Etat de 1917 en Russie.

Nos préférés sont les désastres financiers… qui mènent souvent à des désastres d’une autre sorte.

Egon Von Greyerz: “L’effondrement mondial est sur le point de s’accélérer” Egon Von Greyerz: “La plus grande crise de notre histoire approche à grand pas, et personne ne semble s’en soucier”

Alors même que nous écrivons ces lignes, un exemple-type de catastrophe se déroule au Venezuela. Le bolivar – la devise vénézuélienne – devrait perdre environ 99,99% de sa valeur cette année.

De toute évidence, mieux vaut ne pas stocker sa richesse en bolivars. Au contraire, mieux vaut s’en débarrasser le plus vite possible. Nous expliquions hier que ceux qui pouvaient se le permettre passaient au bitcoin.

Les gens riches peuvent éviter un désastre financier en diversifiant leur richesse en dehors de la devise nationale et en dehors du pays. Ils ouvrent des comptes en banques à Miami ou en Suisse, par exemple. Désormais, ils ont une autre option : les cryptomonnaies.

Mais les gens pauvres n’ont souvent pas le choix : ils n’ont pas de patrimoine à diversifier, si bien qu’ils doivent se diversifier eux-mêmes.

Le Venezuela sera vidé d’ici 2038

Le Financial Times rapporte que 5 000 personnes quittent le Venezuela tous les jours. A ce rythme, le pays sera entièrement vidé d’0ici 2038. Ce n’est pas qu’une question d’argent, en d’autres termes.

Un désastre financier mène souvent à un désastre social, politique, militaire et sanitaire. Si ce n’était pas le cas, la crise financière qui se dessine aux Etats-Unis serait simplement distrayante. Après tout, qui se soucie que des riches perdent de l’argent ?

Pour les gens moins aisés, hélas, les enjeux sont plus élevés. Plus de 600 000 réfugiés vénézuéliens vivent déjà en Colombie, où ils vivent en grattant ce qu’ils peuvent trouver.

« Nous mourons de faim », a déclaré un réfugié au Financial Times. « Trois membres de ma famille sont déjà morts de faim ».

La plupart des hôpitaux du Venezuela n’ont pas de médicaments et peu ou pas d’eau courante. Le manque de nourriture, de médicaments et d’hygiène rend les gens plus vulnérables aux maladies – surtout les maladies contagieuses.

Après une chute de 40% de la production, plus de quatre personnes sur cinq seraient sous le seuil de pauvreté.

L’ »extrême pauvreté » a triplé ces quatre dernières années. La loi et l’ordre se désagrègent aussi, tant au Venezuela que dans les pays voisins.

Ceux qui réussissent à passer la frontière pour aller en Colombie ou au Brésil n’y sont pas franchement bien accueillis. Ils sont si nombreux que les services locaux sont débordés. Les emplois sont rares. Et peu de gens sont ravis d’avoir autant de réfugiés désespérés à leur porte.

Comment ces crises se déroulent-elles ? Lentement… puis d’un seul coup. Les autorités dépensent trop. Elles finissent par se retrouver à court d’argent des autres. Elles en « impriment » donc plus.

Elles sont alors prises au piège, elles aussi, par la mauvaise monnaie ; le moyen le plus simple de s’en sortir est simplement d’imprimer toujours plus… jusqu’à ce que l’économie toute entière s’effondre.

Le processus est déjà bien entamé aux Etats-Unis. Nous y reviendrons.

C’est parfait pour les connaisseurs… et mauvais pour tous les autres.

Notre conseil : ouvrez un compte bitcoin, au cas où. Et assurez-vous d’avoir un « refuge » – une petite ferme, ou du moins une place dans une communauté stable et largement auto-suffisante – où vous pourrez attendre la fin de la crise.

Pour plus d’informations et de conseils, c’est ici et c’est gratuit

Source: la-chronique-agora


bonnerBill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).


Je vous conseille vivement d’écouter ci-dessous la mise en garde d’Egon Von Greyerz sur la situation actuelle et sur l’énorme crise qui se profile.

Fabrice Drouin Ristori: Egon, pouvez-vous nous dire comment vous voyez la situation évoluer à l’avenir ?

Egon Von Greyerz: « Il n’y a pas de solution à ce problème. Le problème est trop grave, comme je l’ai dit; les gouvernements sont en faillite, les dettes augmentent maintenant à un rythme exponentiel, et il n’y a aucune possibilité de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer, et même s’il pouvait instaurer ces mesures d’austérité, il est aujourd’hui trop tard. Alors la prochaine étape que je vois, et je crois que cela commencera très bientôt, est que les déficits vont s’accélérer, et donc l’impression monétaire va s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste.

La dette mondiale vient d’atteindre un nouveau sommet historique à 233.000 milliards de dollars Egon Von Greyerz: d’ici peu, les banques centrales vont paniquer et commencer à imprimer plus de monnaie que jamais

Bien sûr, cela pourrait prendre des années, mais je crois que cela va aller plus vite que prévu, parce que le système est très fragile… alors l’impression monétaire, comme je l’ai dit, détruira les monnaies, qui sont toutes à la baisse depuis cent ans; elles ont perdu 97 à 99% par rapport à l’or ces cent dernières années, et elles ont perdu 80% par rapport à l’or ces douze dernières années. Il ne reste plus beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre 100%, ce qui arrivera, et alors l’impression monétaire aura entièrement détruit la valeur des monnaies papier, et c’est ce qui créera de l’hyperinflation.

Egon Von Greyerz: « L’état réel de l’économie mondiale est inquiétant ! » 1971: 100$ permettaient d’acheter un lingot d’Or de 100g – 2016: ces 100$ permettent d’acheter 3g de ce même lingot

Fabrice Drouin Ristori: Dans ce contexte, peut-on dire que l’Or est dans une bulle ?

Egon Von Greyerz: L’or n’est pas dans une bulle. Tout ce que fait l’or, c’est refléter la destruction des monnaies papier. Vous devez regarder la courbe à l’envers : alors, au lieu de voir l’or monter, vous verrez les monnaies se déprécier. Ce n’est pas l’or qui monte, c’est le dollar, l’euro et la livre sterling qui baissent. Et cela va continuer.

Face à l’Or, le dollar a perdu plus de 98 % de sa valeur d’origine Egon Von Greyerz: « L’Amérique doit se réveiller – le dollar va vers zéro ! »

Seulement 1% des actifs mondiaux sont alloués à l’or aujourd’hui, presque personne ne possède de l’or en réalité, et l’or a quand même monté ces douze dernières années, il a quintuplé, sextuplé, selon la monnaie. Et, comme je l’ai dit, à peine 1% des investisseurs possèdent de l’or. Cela va changer dans les années à venir, ce qui signifiera que la demande d’or va augmenter et, vu qu’il n’y a pas assez d’offre, cette offre additionnelle ne peut se manifester qu’avec des prix plus élevés. Et c’est ce qui va arriver.

Réveillez-vous !!!!

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19 Commentaires

  1. Si les états sont endettés c’est surtout parce qu’il y a une désindustrialisation qui persiste depuis une quarantaine d’années et non pas parce que les peuples et les pays vivent au-dessus de leurs moyens, ce que les médiocres de la globalisation joyeuse ne cessent de nous seriner.
    Si le Vénézuéla fait faillite c’est parce que l’empire U.S. et l’oligarchie vénézuélienne punit ce pays d’avoir voulu s’éloigner de leur tendres et étouffantes étreintes.
    D’hyper-inflation, aux U.S.A., existe, mais se trouve dans les opération boursières et spéculatives et non pas, enfin, pas encore, chez le moindre des citoyens américain (pour nous, ce sera autre chose).
    C’est pourquoi Wall Street monte au ciel, bien que nombre de ses acteurs la quitte pour jouer les matières premières, d’où l’augmentation du prix des carburants.
    La valeur d’une monnaie est représentative de la richesse du pays émetteur.
    S’il y a trop de monnaies produites, il y a une inflation égale à cette surproduction.
    S’il y a baisse de consommation d’énergie, cela veut dire qu’il y a une diminution de la production industrielle et de la richesse des ménage égale à cette baisse de consommation: 60% en dix ans aux U.S.A. à ce qu’il s’en dit ici même, ce qui est passablement explosif à tous points de vues.
    Non pas si mais quand le dollar explosera, en raison de l’effondrement terminal de son économie réelle, le gouvernement aura deux choix, soit le remplacer, ce qui fera exploser l’économie mondiale et la sienne propre, soit faire un Q.E. en direction de la population, ce qui ne fera que retarder cette échéance et génèrera, à ce moment là, cette hyper-inflation puisque plus rien n’est produit sur son sol (ce vers quoi nous allons).
    L’explosion de l’économie mondiale voudra dire la disparition des monnaies ou, du-moins, de l’impossibilité de ce qu’elles soient évaluées les unes, les autres, en raison de la faillite, donc de la disparition, des sociétés et banques dont c’était la fonction.
    Cette impossibilité d’évaluation bloquera pour un temps indéterminé le commerce international, dont celui des carburants, ce qui mènera à trois situations:
    1) Chaque pays devra se débrouiller avec ce qu’il produit sur son sol à ce moment là;
    2) L’euro et l’Un ion-Européenne éclateront puisque cela fera cesser tous les échanges marchands dans l’union;
    3) Puisque c’est aux U.S.A. que se trouvent les entreprises dédiées à l’informatique et celles dédiées aux échanges monétaires électroniques, le W.E.B. au mieux ralentira, au pire sera forclos, et une grande majorité des flux monétaires, soit ceux liés à ces flux électroniques, 60, 70, 80, 90% voire plus ne se feront plus (c’est pourquoi je vous conseillerais d’avoir deux carnets de chèques chez vous, les seuls moyens de paiement, avec le fiduciaire, qui existera encore).
    D’autres phénomènes accompagneront ce que nous pourrions appeler dès à présent une catastrophe économique internationale: faillite de quasiment toutes les banques, disettes et famines, même dans les pays occidentaux, décès rapide des personnes les plus fragiles par rupture de médicament suivant là où ils sont fabriqués, malades chroniques, vieillards, nouveaux-nés et enfants en bas âge etc…, et, possiblement, pandémie de grande ampleur, désorganisation politique et sociale de certains pays, parfois guerre civile, coups d’états et autre… .
    En France, l’équipe gouvernementale et la sphère R.E.M. ne sont pas suffisamment solides pour résister à ce choc et, de plus, comme la majorité des partis politiques, sont à tel point formatés politiquement, qu’ils seront totalement inutiles.
    C’est pourquoi il faut absolument que l’équipe de l’U.P.R. et Monsieur Asselineau soient connus par le plus grand nombre de gens, les seuls qui, à mon sens, sont dans la capacité de redresser un pays qui, lui aussi et comme l’ensemble des nations de l’union, se trouvent être déjà au bord de leur ruine.
    Le processus, plutôt simple à comprendre, que je viens rapidement de montrer est facile à percevoir si l’on écarte vivement toutes les fadaises économiques que dégoises, dans les médiats, des experts qui feraient bien de faire autre-chose.
    Cet effondrement de l’économie-monde, qui est en cours actuellement par la désindustrialisation internationale, pourrait bien s’achever par un écroulement soudain, ce qui ne pourra que déconcerter une majorité de nos édiles et oligarques, ce qui les mènera à une grande confusion et à une immense panique et à de la fuite pour la plus grande part d’entre-eux.
    Nous risquerions, donc, de voir les bancs de l’Assemblée Nationale se vider, au moins de ceux du R.E.M., et les ministres devenir introuvables.
    Mais en tous cas, toute cette clique laissera le champ libre.

    • Vos êtes en train de décrire majoritairement notre présent économique et politique au Venezuela, vous me pardonnerez…

      « -Si le Venezuela fait faillite c’est parce que l’empire U.S. et l’oligarchie vénézuélienne punissent ce pays d’avoir voulu s’éloigner de leurs tendres et étouffantes étreintes. » Vous croyez vraiment en votre analyse ? Un petit peu bateau sans nuance, non ?!

      Quant au futur des autres pays, je n’en sais rien, car je ne suis pas Madame Soleil.

      • 1)C’est ce qui s’était passé en Grèce via le F.M.I., la seule différence c’était la présence de l’Allemagne et de l’U.E.;
        2) L’empire U.S. se recentre sur ses bases arrières, sit les Amérique nord et sud.

          • Pas compris ! Nous, les Vénézuéliens, si c’est à cela que vous faites allusion !

            Où est le problème ?

            Ne vous trompez pas d’ennemis, theuric : Les accords très désavantageux et spoliateurs en Amérique Latine se font maintenant avec la Chine, et non les US !!!

            Et ce géant asiatique avance doucement mais sûrement et sans bruit sur tous les continents pour se servir en matières premières contre des prêts peu avantageux (Mais vitaux pour les pays emprunteurs !) ou autres produits manufacturés de basse qualité imposés, et cela en se foutant royalement de la population locale, de son droit du travail et de l’écologie…

            Le FMI n’est pas la panacée universelle, mais les Chinois certainement pas non plus !!!

            Donnez en 2018 l’importance qu’il se doit aux USA, mais pas plus !!!

            Les problèmes de la Grèce ne sont pas comparables à ceux du Venezuela, en rien !!!

  2. Ce qu ‘on ne vous dit jamais c’est qu’avec la droite au pouvoir ce serait encore pire au Vénézuela , le pays serait aussitôt un vassal économique des USA !
    Et les USA n’accordent RIEN aux pauvres , ils prennent pour donner aux riches !

    • Ah bon !!! Première nouvelle…

      Et vous vous basez sur du vécu personnel pour affirmer cela haut et fort et de manière tant manichéenne ?!

      • ya pas besoin de faire le MIT pour savoir que les usa son des pilleurs, et tous ce qu’ils pillent c’est pas pour les pauvres. Vous pourriez me rappeler depuis combien d’année existe cette nation usa ? et combien de temps a t’elle passé a etre en guerre dans toute son histoire ? Merci

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