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samedi 19 avril 2025 - 03:03

Pourquoi une forte envolée des taux comme dans les années 70 serait catastrophique

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Les taux d’intérêt stratosphériques des années 70 nous semblent du domaine de la science-fiction aujourd’hui. Alors que ceux qui ont eu la bonne idée de renégocier leur crédit hypothécaire durant l’ère des taux planchers bénéficient de conditions extrêmement avantageuses, des crédits hypothécaires présentant des taux à 2 chiffres semblent être les vestiges d’un passé bien lointain.

Comment tout cela fut-il tout simplement possible ? Parce que le niveau d’endettement des ménages était bien moins élevé à l’époque. Et pas qu’un peu. Aujourd’hui, l’inflation qui se manifesterait dans un monde hyperendetté aurait des conséquences bien plus ravageuses.

Les taux sont, en bout de course, directement influencés par la vigueur de la croissance économique et la demande pour le crédit. Même si des dynamiques à court terme peuvent influencer les taux, ce sont au final les fondamentaux qui sont l’arbitre, en combinaison avec la demande pour la sécurité et la liquidité.

Il est clair que durant les années 60 et les années 70, la hausse des taux a été accompagnée par l’augmentation des pressions inflationnistes en raison des hausses de salaires et de l’accélération de la croissance. À l’époque, l’endettement était également très faible, il était donc possible d’augmenter les taux jusqu’à ces niveaux sans créer de conséquences catastrophiques.

Mais aujourd’hui, alors que les ménages, les entreprises, les États et les investisseurs sont plus endettés que jamais, l’augmentation des taux sera l’étincelle qui mettra le feu aux poudres du prochain renversement de tendance majeur…

Charles Sannat: “Voilà pourquoi le krach obligataire va avoir lieu et pourquoi il est inéluctable.” Philippe Herlin: “La bulle obligataire dans la zone euro est irréversible (étude Natixis) Jusqu’au krach”

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A l’intention des lecteurs du site BusinessBourse

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs, comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.

Pour ceux qui pensent avoir peu de moyens, rappelez-vous que vous pourriez acheter 1 gramme d’or par mois, ou plus, ce qui coûte aujourd’hui 43 $. Au fil du temps, cela vous permettra d’accumuler un important pécule.

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3 Commentaires

  1. Soros n’a pas besoin de cela …
    Entre les cadeaux fiscaux fait aux très riches depuis 30 ans (privant l’État de ressources) et un budget militaire colossal (État de guerre permanent), les États se sont déja largement endettés.
    Bon je parlais plutôt des US là, mais est ce tellement différent en Europie ?
    Mais ces gens n’en ont jamais assez et leur tactique est d’en réclamer toujours plus …
    … Aux autres bien entendu !
    « Les libéraux ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnait »

  2. Comparer la dette en montant aux taux d’intérêt en pourcentage n’est pas très fairplay. Il aurait mieux valu présenter la dette des ménages en % du PIB pour faciliter les comparaisons.

    Quand à l’affirmation « qu’on » a pu faire monter les taux, c’est ridicule. Les taux ont monté sans qu’on le veuille, du fait de l’inflation des cadeaux sociaux puis des chocs pétroliers, deux phénomènes purement inflationnistes car sans rapport avec la croissance réelle.

    • A l’inflation des cadeaux sociaux a suivi celle des cadeaux fiscaux depuis Reagan et Thatcher, laquelle inflation s’est matérialisée dans les hauts revenus qui ont explosé et sur les marchés dont les niveaux sont stratosphériques sans aucune réalité avec l’économie normale.
      D’ailleurs les hauts revenus craignent comme le diable une baisse significative du chômage et la hausse du niveau de vie qui s’en suivrait (les « marchés » baissent quand l’emploi reprend la forme, faut le faire, non ?)
      La baisse réelle du chômage les feraient passer dans une position inconfortable car ils se retrouveraient en demande.
      Surtout pas un « New deal » et un nouveau « péril soviétique » qui les obligeraient à partager plus.
      Ils ont trouvé l’astuce de reprochant aux autres leurs propres comportements (ils ne foutent rien, ils gagnent trop, ils sont trop subventionnés) grâce à des médias aux ordres.
      Ils oublient juste (mais personne ne leur le rappelle) qu’à chaque fois qu’ils ont fait faillite, les États ont été là pour les renflouer.
      L’histoire l’a montré a de (trop) nombreuses reprises.
      Mais avec les politiques actuels, aucune chance en effet de voir un quelconque changement, car après avoir acheté les médias, ils ont aussi acheté les politiques …
      « There is no alternative »

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