« Matteo Salvini est le vrai Premier ministre de l’Italie et il va bientôt déclencher une crise politique majeure dans l’UE »… s’inquiète le journal L’Express, qui aurait été au courant depuis un mois s’il avait lu le site Insolentiae…
Rapidement, il est apparu que le gouvernement italien dit « populiste » allait conserver l’euro et laisser les choses pourrir tranquillement pour que la sortie de l’euro soit tout simplement une évidence.
Pour cela, inutile de se presser. Il suffit juste de dépenser plus d’argent que les impôts n’en rentrent, ce qui devrait être possible, largement possible vu le talent inné des Italiens pour les déficits, talent que nous partageons avec nos amis transalpins à qui nous serions bien inspirés de ne point trop faire de leçons.De façon générale, quand un chef d’État commence à faire des leçons, c’est qu’il sera assez rapidement assez indigne de la fonction qui nécessite par nature une très grande hauteur de vue dans les relations internationales qui s’accommodent mal de postures idéologiques et moralistes.Logiquement donc, et c’est une évidence « analytique », si le marqueur de ce gouvernement ne peut pas être à court terme la sortie fracassante et visible de l’euro, mais une stratégie de lent pourrissement, alors il ne reste que l’immigration comme marqueur politique de l’action et cela tombe bien, car c’est exactement ce qu’attendent les Italiens.
Nos mamamouchis peuvent prendre leurs grands airs de vierges effarouchées, s’ils font subir aux Français l’arrivée de 500 000 migrants, le résultat est inéluctable, ce sera un vote majoritairement « populiste » aux prochaines élections qui sonneront comme un coup de tonnerre.
Crise italienne: vers l’explosion de la zone euro ? L’Italie fait voler en éclats tout espoir de réforme européenne, retour du risque souverain
Au bout du compte, Macron devra aussi traiter ce sujet avec précaution… et serait bien inspiré de le faire dès maintenant – pour le coup, le ministre de l’Intérieur est certainement moins idéologue sur cette thématique. L’immigration et l’Europe seront deux épines douloureuses dans les pieds de notre Jupiter… Un peu comme l’inversion de la courbe du chômage pour notre ancien pilote de « sckoter ».
Et L’Express de réaliser : « L’affaire de l’Aquarius aura peut-être eu le mérite de dévoiler qui était véritablement aux commandes de l’Italie, et quelle serait la vraie priorité du gouvernement italien, qui s’autoproclame « le gouvernement du changement ». Il semble que celle-ci ne soit pas la sortie de l’euro, mais plutôt la lutte contre l’immigration »…
À propos de l’Aquarius, il est une chose qui doit être indiscutable. C’est les lois du secours en mer. Personne ne doit être laissé dans l’eau. Personne. Même à 10 kilomètres des côtes, et si l’on surveille nos plages et nos baignades, c’est parce que l’on se noie aussi à 10 mètres de sa serviette ! Sauver tous ces bougres ne se discute pas et c’est un devoir humanitaire évident. Pour tout le reste, en revanche, la discussion doit être ouverte et les repêcher ne veut pas dire leur donner la nationalité française, espagnole ou italienne ni même les ramener en Europe.
Faut-il accepter toute la misère du monde ? Juillet 2007: L’Italie demande aux Européens d’ouvrir leurs ports aux bateaux de migrants
En attendant, ce qu’il se passe n’est que le début !! … d’un mouvement bien plus vaste que ce qu’il se passe uniquement en Italie, et les « populistes « italiens, comme les populistes américains, sont en train de changer les fonctionnements jusque-là établis. Évidemment, partout ce n’est que couinements, mais vous connaissez l’adage : les chiens couinent, et la caravane passe !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
L’ « euro » pourrait devenir une monnaie —COMMUNE— et les pays comme la France, l’Italie et d’autres pourraient réutiliser leurs monnaies nationales qui représentent beaucoup mieux leurs réalités socio-économiques. L’ « euro » est une camisole de force réglementée par l’Allemagne, cette camisole rend malade les pays soumis à l’ « euro ». Ça va continuer longtemps? Faut-il faire un dessin?
Les indications de Target-II se suffisent à elles-mêmes!!
Merci monsieur Salvini, le CSU entre également dans la danse, OUF…..
Joli papier Joseph.
En fin de compte qu’est-ce qu’un terrien a à foutre des frontières ???
Couiner, c’est pas pour les chiens, c’est pour les lapins … Cela veut il dire qu’en attendant la prochaine débâcle, il vaut mieux faire comme des lapins ??? 😀 😀 😀
votre phrase est belle comme l’antique : « À propos de l’Aquarius, il est une chose qui doit être indiscutable. C’est les lois du secours en mer. Personne ne doit être laissé dans l’eau. ».
C’est tout le problème des sociétés qui se prétendent de droit, s’appuyant sur des lois, dont chacun sait, et c’est largement prouvé de nos jours, que le droit n’a jamais été le synonyme de justice et qu’en conséquence il est trop réducteur d’y faire référence pour justifier quoi que ce soit.
M. Sannat, si ce n’est fait, je vous invite à la lecture du dernier livre de Julian Assange « Google contre Wikileaks » qui est la retranscription et l’analyse qui en découle du débat entre Assange avec celui qui était alors le président de Google en la personne d’Eric Schmidt.
Ce livre, parmi tant d’autre, permet de s’affranchir définitivement de la notion de droit en tant que justice. Il lève les doutes, pour ceux qui en avaient, sur l’ahurissant activisme des états, particulièrement celui des USA, ainsi que les centaines de milliards qui sont consacrés, l’implication des toutes les instances sécuritaires (FBI, NSA, etc) et la formidable collusion entre intérêts privés et états à ce qu’il est convenu de nommer une propagande Orwellienne.
Et si on doit parler de lois ou de droit, quelle est la légitimité d’une l’ONG qui affrète un bateau et s’en va chercher des gens de l’autre coté de la méditerranée pour venir les déposer sur les côtes européennes ? Quels sont les circuits financiers qui alimentent cette ONG ? Quelle est la finalité de telles actions ?
Si le droit doit être évoqué, alors commençons par répondre à ces questions élémentaires…
Droit n’a jamais été justice, ce n’est qu’une arme au service d’intérêts puissants et particuliers pour contraindre tout ce qui n’est pas dans le sens de la doxa du moment.
Une des principales questions à se poser c’est de savoir pourquoi l’Italie et bien d’autres états européens ont élus des gouvernements « populistes » (comme le dit si bien Diego Fusaro, ceux qui taxent les autres de populistes ne sont-ils pas eux mêmes démophobes ?) : https://www.diegofusaro.com/
La crise en Europe est consubstantielle et endogène à l’UE, le vers était dans le fruit dès la création, l’Italie n’y est pour rien dans sa décrépitude.