Vendu 140 euros, et coûtant moins de 3 euros à produire pour la marque Nike qui profite de ce juteux marché.C’est évidemment de la marge nette, et une telle marge frôle presque l’escroquerie.Le presque même maillot, mais faux, est déjà en vente, lui, dans les rues de Thaïlande, évidemment il ne coûte que 8 euros.
On vous fera plein de reportages pour vous mettre en garde contre les contrefaçons et les faux. C’est vrai, ce n’est pas bien d’acheter un faux Vuitton ou un faux maillot de l’équipe de France, et c’est puni par la loi qui, dans ce cas, protège clairement les intérêts commerciaux de quelques grandes compagnies et autres multinationales.Le droit à la propriété privée est fondamental. Le droit de la propriété industrielle, aussi.Mais ces droits sont détournés par les puissants en un droit à voler impunément les petits.Alors quand on se fiche de notre gueule au point de nous vendre un pauvre maillot à 140 euros, il n’y a qu’une chose à faire, évidemment : s’en priver, s’en passer et ne pas l’acheter.
J’ai expliqué à mon fils de 10 ans qui en rêve qu’il faudra qu’il attende que les prix du maillot baissent, et ils baisseront d’autant plus vite que nous serons des millions à attendre et à ne surtout pas nous précipiter pour engraisser une marque dont les pratiques sociales ont parfois été légèrement critiquées (et je reste sobre).
Charles SANNAT
Source: insolentiae
A l’intention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs, comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.
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C’est vrai c’est honteux mais j’ai moi même travaillé en restauration et on vendait bien des omelettes frites 12 euros alors que le prix de revient est de moins de 60 centimes d’euros.
Comme dis charles sannat, si tous collectivement on réfléchissait un peu, jamais nous n’achèterions ces produits : (pour les plus anciens je vous invite à faire la conversion en franc et vous prendrez alors conscience de la bêtise humaine! )
Le plus honteux c’est la composition de l’équipe 3/4 d’enfants issus du regroupement familial merci « la droite », merci Giscard et Chirac.
Ils sont les enfants du lumpenprolétariat les enfants des ennemis mortel de la classe ouvrière !
si il ya des gens assez idiots pour acheter un t-shirt a 140 euros….
je m’inquiete plus des pharmas qui pratiquent des prix vertigineux sous couverts de frais de R&D alors que cette R&D est souvent faites a moindre frait par les universites. Ce qui leur coute le plus chere c’est le marketing. Bon enfin c’est un autre sujet.
Les forces libre du marché font partis des fondamentaux des valeurs de la république… attention tu franchis la ligne rouge!
m en fou, je pense que c’est pas une bonne chose.
Dans les 140 euros, il y a d’abord 77 euros de taxes aspirées par les services publics français, taxes dont au moins 50 euros le sont en pure perte, par absence de contrepartie productive utile puisqu’elles servent à payer des rentes.
Sur ce qui reste, il y a les salaires des vendeurs, transporteurs, gérants de stock, le coût des boutiques luxueuses sur les grandes avenues du monde entier, la marge de manœuvre commerciale anticipée pour les futures remises, la gestion des invendus, le back office, les frais financiers, la pub… Au total, le coût global hors marge n’est pas 3 euros mais entre 120 et 130 euros, toutes charges incluses.
Ce que cette histoire nous apprend, c’est que la fabrication proprement dite de ce bien particulier représente 2 à 3% du prix final. L’essentiel du prix de vente paye les services qui l’accompagnent, et ces services sont pour la plupart localisés en France. Certes, les Thaïlandais se contentent aujourd’hui de la production. Mais c’est la première étape indispensable de leur développement, avant qu’ils ne soient en mesure de fournir eux-mêmes les services associés. Ils pourront alors les facturer et augmenter leur part dans le prix de vente final, jusqu’à en capter la majeure partie.
Pire, relocaliser la production par contrainte arbitraire reviendrait à interdire aux Thaïlandais de se développer, tout en appauvrissant les Français, à commencer par les rentiers financés par les taxes. Tout le monde serait perdant. C’est l’archétype de la fausse bonne idée dégoulinant de bons sentiments. Analyser un sujet en omettant l’essentiel pour faire pleurer dans les chaumières conduit généralement à raconter n’importe quoi. C’est ce qui se passe lorsque l’idéologie déforme la réalité et l’idéologie, en politique ou en économie, ça se termine toujours mal.
Pour moi cela s’appelle le libéralisme. La liberté de faire fabriquer ailleurs pour moins cher. La liberté de vendre au prix qu’on veut. Et comme vous le dites, la liberté d’acheter….ou pas ! Petit bémol : la dernière liberté sera bafouée par l’impact de la publicité qui doit bien représenter une part non négligeable de la différence entre le prix de revient et le prix de vente. Dans cette différence il doit aussi y avoir une partie des millions que vont toucher nos supers champions.
La boucle est bouclée….
Et revendu cher mais c’est comme cela pour tout…