Vous n’allez pas apprendre grand-chose dans cet article. Vous pourrez en revanche le brandir à ceux qui vous traitent de théoricien du complot. Intitulé « Durant une crise, il ne faut parfois pas tout dire », il rappelle furieusement la déclaration célèbre de Jean-Claude Juncker « vous devez mentir lorsque cela devient important », l’article est signé John Authers, éditeur associé du FT :
Durant une crise, il ne faut parfois pas tout dire
« Il est temps d’admettre que j’ai, par le passé, omis de communiquer des informations importantes à mes lecteurs. C’était il y a 10 ans, nous étions au pire de la crise financière, et je pense avoir fait le bon choix. Maintenant qu’une décennie s’est écoulée, je pense qu’il faut en discuter.
Cela s’est passé le 17 septembre 2008, 2 jours après la faillite de Lehman. Ce mercredi fut, selon moi, le jour le plus terrifiant de la crise, lorsque la planète fut à 2 doigts d’un effondrement financier total. Mais je n’en ai pas vraiment parlé dans le Financial Times.Deux nouvelles très importantes venaient de tomber le mardi soir. Tout d’abord, AIG avait reçu une aide d’urgence de 8,5 milliards. Elle en avait besoin afin de payer les CDS qu’elle garantissait. Sans cela, les obligations qui se trouvaient sur le bilan des banques et qui étaient censées être complètement assurées contre le risque seraient devenues sans valeur. Cela signifie que de nombreuses banques se seraient retrouvées techniquement insolvables. La faillite d’AIG aurait provoqué, selon de nombreux analystes, l’effondrement immédiat de l’intégralité du système bancaire européen, ce qui aurait eu un impact important sur la dette américaine. (…)Simultanément, le Reserve Fund, le plus important fonds mutuel américain indépendant, annonçait des pertes sur ses obligations Lehman. Ce qui provoqua la chute de son titre à moins d’un dollar. C’était terrifiant, car ce type de fonds, qui achète des obligations à court terme, faisait partie des fonds garantis. Aucune institution de ce genre n’avait jamais franchi la barre du dollar.
Ces fonds étaient des clients vitaux pour les obligations à court terme. Sans eux, comment les sociétés et les grandes banques pouvaient-elles se financer ? Les investisseurs se ruaient pour retirer leur argent des fonds, tandis que ceux-ci vendaient à tour de bras leurs obligations corporate pour pivoter vers la sécurité des Treasuries.
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Il s’agissait d’un bank run, la solvabilité des plus grosses banques de Wall Street était remise en question. Durant ce chaos, le taux des obligations américaines tomba jusqu’à leur plus bas depuis Pearl Harbor. Les gens désespérés cherchaient la sécurité, la chute du rendement n’avait alors aucune espèce d’importance.
Mais contrairement au bank run de Northen Rocks de 2007 en Grande-Bretagne, rien de tout ceci ne fut visible. On ne voyait pas des gestionnaires faire la file dans la rue pour acheter des obligations. Mais selon les banquiers de Wall Street que j’ai interrogés, le système bancaire risquait l’effondrement.
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A l’intention des lecteurs du site BusinessBourse
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