Tandis que Wall Street et le président Trump ne cessent de vanter la santé de la Bourse et le taux faible de chômage, les étudiants pourraient bientôt lever les yeux au ciel. L’amélioration des conditions économiques doit encore se traduire en des hausses de salaire pour de jeunes diplômés qui éprouvent des difficultés à rembourser leur énorme dette. Sans parler des étudiants qui ont dans leur cartable cette bombe à retardement d’une dette à 6 chiffres.
Les crédits étudiants fédéraux sont l’unique segment du crédit à la consommation qui ne cesse de progresser depuis la grande récession. Alors que les coûts de l’enseignement supérieur et du crédit augmentent, la conséquence est une crise du défaut qui s’amplifie. C’est tellement vrai que le président de la FED, Jerome Powell, les cite en tant que source d’inquiétude.Les crédits étudiants ont connu une croissance cumulée d’environ 157 % durant les 11 dernières années. À titre de comparaison, les crédits auto ont connu une croissance de 52 %, tandis que les hypothèques et les montants empruntés via les cartes de crédit ont baissé d’environ 1 %, d’après les statistiques compilées par Bloomberg. En tout et pour tout, il existe pour 1,5 trillion de dollars de crédits étudiants. Il s’agit du second segment du crédit à la consommation, derrière les crédits hypothécaires, d’après la FED. Et leur poids ne cesse de grandir.
Un grand risque pour les générations à venir
Les crédits étudiants sont accordés à un rythme sans précédent alors que de plus en plus d’Américains entreprennent des études supérieures. Cependant, les frais de scolarité, aussi bien du côté du privé que du public, atteignent des niveaux records, tandis que les taux grimpent de concert. De plus en plus d’étudiants doivent cumuler travail et études (environ 85 % des étudiants actuels occupent un travail rémunéré). Les experts et les analystes craignent de voir les futures générations d’emprunteurs faire massivement défaut, encore plus qu’au lendemain de la crise financière. (…)
En 2015, près de 7 millions d’Américains n’ont pas payé leurs prêts étudiants.
Croulant sous les dettes, près de 20% des jeunes adultes américains vivent chez leurs parents ou grands-parents
Les crédits étudiants affichent le taux d’impayés (plus de 90 jours de retard) le plus élevé de tous les segments du crédit à la consommation. Plus d’un emprunteur sur 10 a plus de 90 jours de retard. Ce pourcentage est de 1,1 % pour le crédit hypothécaire et de 4 % pour le crédit auto, d’après Bloomberg. Si les hypothèques et le crédit auto ont assisté à une baisse des impayés depuis 2010, on reste très proche du record historique de 2012 du côté des crédits étudiants.
Lire la suite sur or-argent.eu
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs, comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.
Pour ceux qui pensent avoir peu de moyens, rappelez-vous que vous pourriez acheter 1 gramme d’or par mois, ou plus, ce qui coûte aujourd’hui 43 $. Au fil du temps, cela vous permettra d’accumuler un important pécule.
Goldbroker propose une solution simple et sûre pour acheter de l’or physique et parer à la criseGoldBroker: Stockage sécurisé en nom propre hors du système bancaire de vos métaux précieux.