Lundi, après la manifestation violente des Champs-Élysées, je vous ai parlé du fait que les gens, sur les barrages, demandent des diminutions de taxes et pas des augmentations de salaire… A quel point il fallait entendre, écouter, et assimiler pour prendre en compte ces colères.Mardi, je vous ai parlé de Total et de la complexité de lutter contre les sanctions américaines dans un monde interconnecté, mondialisé, imbriqué et où les actionnaires de l’entreprise française Total sont aussi américains.
Mercredi, j’ai voulu alimenter la réflexion collective sur l’idée qu’il ne fallait pas se braquer sur le concept de transition écologique, auquel personne ne croit, et s’orienter vers le véritable sujet qui est celui de la transition économique. Il nous faut un immense projet collectif. Une grande vision commune. Tout redéfinir, de la cave au grenier par et pour le peuple.
Hier, jeudi, j’ai voulu rappeler que la France était dans une situation de « faillite » virtuelle qui explique une grande partie de nos difficultés. Les caisses sont vides. Prendre conscience de la faillite, dire enfin la vérité sur le fait que la fiscalité écologique n’était qu’un prétexte compréhensible politiquement pour rapiner avec consentement, mais qui ne doit pas se refermer en un piège destructeur nos dirigeants préférant le « suicide » politique à l’inconfort de la confession et à la guérison par la vérité.
Aujourd’hui, je vais aborder le non-remboursement de la dette. C’est très logique. Si l’on parle de faire faillite, la question qui arrive tout de suite est évidemment « et si on ne payait pas les dettes ».
Eh bien il va y avoir des conséquences. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, mais de savoir ce qui se passe dans un cas ou dans un autre. Comme les gens, les citoyens, les électeurs, les Français sont majoritairement des gens raisonnables, je suis persuadé qu’ils feraient le meilleur choix, ou les moins mauvais, si tout était expliqué à tout le monde.
Parler à l’intelligence collective, à la raison et aux cerveaux !
Être simple, mais pas simpliste. Ne rien cacher. Tout aborder.
Quand vous parlez de la dette, inévitablement arrive la loi Pompidou/Giscard. Dans les années 70, brutalement, une loi votée a obligé l’État à emprunter et à ne plus faire imprimer de billets par la Banque de France. C’est à partir de ce moment-là qu’effectivement la dette de la France a commencé à se créer, puis à se développer, jusqu’au point de devenir hors de contrôle de nos jours.
Était-ce une trahison ?Pas si simple. Pourquoi ?Parce qu’il y avait une logique à cette décision. Beaucoup sont trop jeunes pour s’en souvenir. Personnellement, je n’ai jamais connu cela, mais je l’ai lu dans les livres. C’est pratique les livres. En tant que rat de bibliothèque, j’aime les livres et j’y découvre un tas de choses passionnantes.Avant que l’on ne s’endette, nous faisions des dévaluations. Il n’y avait pas de dette mais la mauvaise gestion était sanctionnée par une perte très importante de pouvoir d’achat régulièrement. Les riches, eux, savaient avant et ils avaient les bons tuyaux. Le peuple, lui, se faisait couillonner à chaque fois.
Retenez cette règle : IL N’Y A RIEN DE GRATUIT. Jamais.
La Banque de France imprimait les billets nécessaires qu’il manquait au Trésor pour finir nos fins de mois, et notre monnaie, à force d’être imprimée, perdait de la valeur. Personne n’en voulait. Il fallait dévaluer, faire le nouveau franc, l’ancien franc, le franc moderne, le franc Pinay tous les quatre matins.
Il fallait dévaluer parce qu’à l’époque il n’y avait pas de changes flottants, mais fixes. Le monde était très différent, économiquement également. Il n’y avait d’ailleurs pas de mondialisation, et nous tremblions devant les forces du Pacte de Varsovie.
Vous vous couchiez le vendredi avec 1 million de francs, et le lundi vous aviez 100 000 francs… Ce n’était pas franchement pratique. Et puis, si vous créez de la monnaie sans avoir besoin d’emprunter, vous empêchez la création d’un placement sous forme d’emprunt d’État pour vos épargnants.Bref, ce n’était pas, dans l’esprit de l’époque, le fonctionnement d’une économie moderne.L’Allemagne, elle, ne dévaluait jamais… Elle ne créait pas de monnaie. Quand l’Allemagne a dû financer sa réunification, elle a tout emprunté et rien imprimé ! Emprunter est théoriquement plus vertueux et vous force à faire des efforts. Enfin… en théorie, cela vous rend plus économe et plus prudent, car… il faut rembourser. C’est un peu appliqué à l’État le principe de l’épargne forcé d’un crédit immobilier pour un jeune homme qui débute dans la vie et qui est un peu trop dépensier ou imprévoyant.
Ce principe a été dévoyé, et les dirigeants de notre pays ont usé et abusé de la dette pour offrir aujourd’hui ce qu’il faudrait bien payer demain. Démagogie année après année. Nous avons signés des chèques et des chèques. Ce n’est la faute de personne et la responsabilité de chacun.
Demain est aujourd’hui. Difficile réveil collectif. C’est le jour des comptes.
Quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous ?
1. Ne pas rembourser.
2. Rembourser partiellement.
3. Rembourser mais sans les intérêts.
4. Sortir de l’euro et imprimer.
5. Payer jusqu’à la lie
… Voilà, en gros, ce que l’on peut faire.
Chaque solution aura des conséquences douloureuses. Aucune ne sera indolore. Aucune.
1. Si on ne rembourse pas, plus personne ne nous prête d’argent. Il faut fonctionner sans « découvert ». Nous dépensons donc que ce que nous gagnons… Il manque, dans ce cas, en gros 100 milliards par an dans les caisses.
Cela veut dire qu’il faut réduire les dépenses de 100 milliards… Cela va couiner très fort.
2. Si nous remboursons partiellement, nous en revenons au cas numéro 1. Personne ne voudra plus nous prêter, car il y aura perte de confiance. Autant ne rien payer du tout !!!
3. Si on rembourse sans payer les intérêts, c’est la même chose. C’est techniquement possible sans aucun problème, mais plus personne ne viendra prêter.
En plus dans les cas 1, 2 et 3, comme nous n’avons plus notre banque centrale, nous ne pouvons pas faire marcher la planche à billets pour tenter de compenser, quitte à générer beaucoup d’inflation en raison d’une baisse de la valeur de notre monnaie.
Alors à ce niveau, on se demande logiquement pourquoi ne pas sortir de l’euro.
Je pense que c’est une bonne idée dans la mesure où les économies européennes sont trop hétérogènes pour que l’euro soit une monnaie techniquement fonctionnelle à long terme. Elle ne marche pas. C’est tout. En revanche, sortir de l’euro ne réglera pas d’un coup de baguette magique notre dette et ne constitue en aucun cas une solution miracle ou facile et sans douleur.
Il faut dire les choses honnêtement. Sortir de l’euro oui, mais pas pour ne pas payer la dette française… Nous allons la payer dans tous les cas par un appauvrissement proportionnel. Il faut juste choisir le mode de supplice… (par effacement de l’épargne, par baisse de notre nouvelle monnaie, par inflation), bref, choisissons l’arme et la douleur. Sur une échelle de 1 à 10, vous voulez souffrir à combien ?
Pierre JOVANOVIC: “La France va vers la faillite” La France est en faillite selon le sénateur Vincent Delahaye
Si nous sortons de l’euro et que nous reprenons notre banque centrale, et imprimons, la valeur du franc baissera et le litre d’essence sera vraiment très cher. C’est un choix. Il est respectable, MAIS… c’est un choix très, très douloureux. N’imaginez pas qu’il n’y aurait pas de casse. C’est bien la raison pour laquelle personne ne veut appuyer sur le bouton, ni la Grèce, ni l’Italie, ni la France. Pas encore du moins.
En réalité, je pense que personne ne fera le choix de sortir de l’euro. C’est la situation qui conduira à une éventuelle explosion de l’euro. Si notre pays s’enlise dans un conflit social quasi révolutionnaire, alors l’euro vacillera fatalement. Rajouter l’Italie, et le Brexit et l’Union Européenne poussée par Trump s’effondrera comme le château de carte soviétique. Tigre de papier.
C’est donc la raison pour laquelle nous sommes enferrés et notre gouvernement avec dans le cas numéro 5, qui est le paiement jusqu’à la lie… et là aussi c’est douloureux.
Expliquer les complexités, remettre l’intelligence collective, faire confiance.
Comme c’est douloureux, cela déclenche des mouvements populaires.
Ces mouvements populaires déclenchent des révoltes, et des révoltes aux révolutions, il n’y a qu’un pas qui peut très vite être franchi quand nous avons un ratio gamelle/gabelle qui se dégrade.
La situation est très complexe, et c’est l’ensemble de ces complexités qu’il faut expliquer au peuple de France.
Philippe Béchade/Simone Wapler: Fin de la zone euro et faillite de la France !!
Thami Kabbaj: “Les choses vont s’aggraver encore plus qu’aujourd’hui ! L’état est en faillite et va s’endetter de plus en plus !!”
Pas pour ne rien faire, mais justement pour décider quoi faire collectivement et en assumer les conséquences.
Chaque citoyen doit être mis en face de ces complexités et assumer ses responsabilités.
Si notre navire coule, nous sommes ses passagers. Si notre maison commune brûle, n’oublions pas que nous en sommes ses habitants.
De la dette… aux révoltes !
Il faut faire confiance à l’intelligence collective si nous acceptons de l’alimenter et de nourrir ce qu’il y a de meilleur en chacun plutôt que d’exciter ce qu’il y a de plus mauvais en nous (je pense à la pub et à la consommation par exemple).
De façon historique, quand les caisses des États sont vides, les gamelles se vident et les gabelles (les impôts) augmentent. Les effets sont redoutables, surtout quand vient se rajouter à un ratio gamelle/gabelle dégradé une gouvernance défaillante ou un fonctionnement institutionnel inadapté.
C’est pour cette raison que lundi nous parlerons d’un principe incontournable et que nous avons oublié qui est celui de subsidiarité.
Enfin, compte tenu de la situation explosive de notre pays, j’ai travaillé ce mois-ci sur les révolutions et … le patrimoine !!!
Nous sommes dans une situation très délicate, et les similitudes avec des situations « révolutionnaires » sont assez marquantes et frappantes pour être analysées, disséquées et mises en perspective.
Votre lettre STRATÉGIES spéciale « Révoltes, révolution et patrimoines » est disponible dans vos espaces lecteurs. Pour vous abonner et avoir accès aux 35 lettres et dossiers déjà édités, c’est ici !! Je ne vous souhaiterai pas une « joyeuse » lecture tant je trouve d’une tristesse insondable notre situation et tant le sujet est en réalité aussi inquiétant que notre situation est sombre. Gagner de l’argent pendant une révolution ce n’est pas simple à part avec le marché noir… mais c’est risqué! Côté patrimonial c’est donc très compliqué mais je partage avec vous mes pistes de solutions ici.
À lundi… pour une causerie autour du concept de subsidiarité. Et après, nous parlerons d’une autre idée géniale qui consiste à dire que « YAKA » faire payer les riches… Passez un bon week-end mes amis, mes chers lecteurs. Prenez soin de vous et des autres, et en toute circonstance, préservez la vie. Je crains que nous ne vivions encore un week-end de violences. Parler à l’intelligence et à la raison de tous est le devoir de chacun de nous.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Cher Monsieur Sannat,
Une chose me surprend.
Vous parlez de la perte de valeur de la monnaie quand elle est trop produite mais vous n’êtes pas allé jusqu’au bout de votre démonstration.
Une monnaie, en soit, à quoi est-elle relative si ce n’est à la richesse du pays émetteur, en cela vous ne pouvez qu’être d’accord avec moi, n’est pas?
Or, corrigez-moi si je fais erreur, mais c’est bien peu de temps après que l’état fut contraint d’emprunter dans les circuits privés de la finance en 1973 que les usines et fabriques ont commencé à déménager hors de France, non?
Or, ne serait-ce pas ça qui d’abord et avant toute chose a fragilisé l’économie du pays et avait obligé l’état à dévaluer, puis qui nous conduit aujourd’hui à la ruine?
De plus, 1973, ne serait-ce pas deux ans seulement après la désindexation du dollar et de l’or?
Allons, allons, mon bon monsieur, votre jeunesse fait que vous ignorez encore tout plein de choses, tout plein, tout plein, tout plein.
Par exemple, vous ignorez que le pays tout entier était traversé par toute une flopée d’usines, de fabriques, d’entreprises agricoles, des petites, des moyennes, des grandes qui permettaient au pays à l’auto-suffisance, puis que tout ça s’est vidé progressivement, faites le calcul des années, de la fin des années 70 à aujourd’hui, ça fait cinquante longues années que le pays s’appauvrit en se vidant de sa substance.
Mais ne vous en faites pas, 1980 avait fait venir deux génies de l’économie qui, armés de solides et délirantes théories économiques dites de l’école de Chicago, autrement appelé néolibéralisme, j’ai-nommé Thatcher et Reagan, ont accéléré ce processus de destruction de l’économie occidentale.
Puis, fin du fin de l’ubuesque crétinerie, l’Union-Européenne fut créé sur les ruines fumantes de l’Union-soviétique.
Ce qui, de fil en aiguille, nous conduisit à 2008, et oui, que voulez-vous, les crédit subprimes n’avaient de réelles raisons d’exister que pour que les entreprises spéculatives et les banques survivent, celles trop grosses pour être nationalisées (ô le gros mot), elles qui s’étaient laissé aller dès lors que l’ogre russe se fut rentré dans les rangs de la mondialisation heureuse.
Allez, allez, Monsieur Sannat, cherchez bien et vous trouverez un vieux bouquin qui traitera de P.N.B. plutôt que de P.I.B., cette escroquerie conceptuelle, vous découvrirez aussi la notion de désinflation plutôt que ce truc étrange de ralentissement de la circulation monétaire, qui est d’une débilité profonde digne de la neuvlang la plus pointue.
En fait, voici ma définition de la monnaie : » La valeur nominale d’une monnaie est proportionnelle à la richesse présente, potentiellement future et des réserves d’état faites de métaux précieux, or, argent, platine, du pays émetteur, au regard de la quantité qui en est conçue sous quelle que forme que ce soit. » ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2016/09/16/troisiemes-aphorismes-et-quelques-billevesees-5848694.html ).
Ce qui veut dire, entre-autre, que plus une monnaie est produite, moins elle a de valeur et, dès lors, plus elle génère de l’inflation, et avec les Q.E. cette inflation s’est principalement propagée dans les circuits spéculatifs, c’est la raison principale pour laquelle les bourses sont montées bien plus haut que le ciel, et c’est bien parce que la F.E.D. a fermé le robinet monétaire, la B.C.E. fera la même chose sous peu, que les bourses s’effondre puisque les pertes occasionnées ne sont plus compensées par les afflux de monnaies fraichement publiées.
Dettes, quelle dettes l’état français doit-il, mais surtout, à qui la doit-il?
Dites le moi donc, nominativement, en une liste complète.
Tiens, tiens, tiens, ce pourrait-il que vous ne pourriez pas, ce pourrait-il que personne ne le peut.
Hein, ah oui, ce sont des institutionnels, oui mais qui, des noms, je veux des noms, ah, personne ne peut les dire, pourquoi donc?
Parce que ces dettes se vendent et se rachètent, par le W.E.B., tiens donc, donc si les créanciers font faillite, les dettes disparaîtrons aussi, n’est-ce pas?
Alors je vous propose le calcul suivant:
Tous les pays, les banques centrales, à quelques exceptions près dont surtout la Russie, hyper-produisent de la monnaie, ce qui a fait perdre à chacune d’entre-elle sa valeur intrinsèque, donc toutes ne valent plus rien, que dalle, faribole et vétille.
De plus nos grands argentiers nationaux et internationaux qui détiennent des kilotonnes de monnaies électronique sans payer d’impôts grâce à la libre circulation des capitaux de l’Union-Européenne, foutent leur monceau de fric dans des sociétés spéculatives et des banques qui prêtent à l’état des sous à des intérêts exorbitants, c’est bien ça, non?
Un fric qui, je l’ai dit, ne vaut plus rien, que tchi, nada.
Et pour rembourser cette dette inique, provenant de ce que nous avons sauvé les fesses des banquiers en 2008 grâce à nos impôts, le pays continue de se désindustrialiser en pompant l’argent des contribuables, phénomène qui se produit partout dans le monde, ceci en gonflant encore plus le pactole de nos grands argentiers.
C’est pratique, ça, pour eux, ils ont le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, celui du crémier, du fils, de la fille, du chien, du chat et même du canari.
Mais je l’ai dit et le répète, ce fric n’a plus aucune valeur et ne peut servir de P.Q. ou à tapisser les chambres puisqu’il passe par le W.E.B..
Tout cela est d’une grande absurdité, nous nageons dans la plus absolue des absurdités, parce que si nous remboursons nos dettes nous ruinons les gens et le pays, la deuxième puissance économique de l’U.E., ce qui mènera, mène déjà à la faillite de l’économie-monde par celle de l’union.
Soit nous ne remboursons pas nos dettes, cela mènera à la faillite de l’économie-monde qui en a besoin pour pouvoir combler les manques à gagner des banques et autres entreprises spéculatives, dus à leurs échecs spéculatifs puisque le système est déjà au bord du chaos.
Que je vous dise, maintenant dette ou pas dette, la question n’est même plus là, vous êtes dépassé mon vieux, mais se pose de savoir ce qu’il surviendra quand la globalisation monétariste heureuse aura explosé, parce qu’elle explosera, qu’elle est déjà entrain d’exploser, en combien de temps nous pourrons recomposer un tissus industriel et agricole valide, combien de mort cela génèrera-t-il, et si cela ne mènerait pas, une décennie plus tard, une troisième guerre mondiale dont, à mon sens, le point névralgique se trouve entre une Inde et une Chine dont la Russie essaie de calmer les ardeurs.
Le reste n’étant que fariboles et billevesées!
J’oubliais de préciser, cher Monsieur Sannat, que vous avez le droit le plus absolu de considérer ce que je viens d’écrire ici pour de la gnognotte, pour de la simple gesticulation verbeuse, bien que je sois absolument sûr de mon fait, mais qui ne l’est pas me diriez-vous.
En revanche, je ne vous demanderais qu’une seule chose: que vous reconnaissiez vos erreurs quand le système économique monétariste globalisé sera forclos.
Bien à vous.
Il faut arrêter de croire que la dévaluation monétaire fait le malheur des gens. Les expériences des monnaies locales montrent au contraire qu’une monnaie fongible favorise le développement économique car il incite les détenteurs à faire circuler l’argent, moteur de l’activité. Seulement, cela n’encourage pas l’épargne. C’est bien la raison pour laquelle un Etat digne de ce nom doit avoir le contrôle de sa masse monétaire pour faire les arbitrages nécessaires.
En effet, revenir à une monnaie nationale ne se fera pas sans douleur car nous devons notre niveau de vie à l’argent-dette. Néanmoins, si je comprends bien le système Target 2, ce serait tout à fait facile et rapide. Il suffirait que la BCE abandonne le taux de change fixe de 1 pour 1 entre les banques centrales de la zone Euro, ce qui serait un retour pur et simple aux monnaies nationales tout en conservant l’Euro qui deviendrait un panier de monnaies pour les échanges extérieurs. Le tout sans révolution. Voilà un beau sujet de référendum.
Lire « monnaie fondante » et non « fongible ».
Vous oubliez une chose , c est que les caisses sont vides et on continue d emprunter pour creuser davantage la tombe..
@une gouvernance défaillante ou un fonctionnement institutionnel inadapté »
je crois qu hier soir nous avons eu une brillante démonstration…ce fut un brillant remake de la scene de ce filme désormais culte
https://www.youtube.com/watch?v=_gFwe6HiyFI
achetez de l or pour vous mettre à l’abri POINT
Comment svp ? Épargnante novice