La banque centrale européenne va mettre un terme à son programme d’achats de dette publique de 2,6 trillions ce mois, malgré l’accélération du ralentissement économique dans la zone euro et l’absence de toute marge pour contrer un éventuel choc déflationniste.Cette campagne-choc faite de stimulations d’urgence longue de 4 années a permis de sauver le système bancaire européen et de tirer l’Europe de l’ornière économique. Par contre, elle a échoué dans sa tentative de donner à l’économie suffisamment de traction pour qu’elle puisse croître naturellement par la suite.
L’inflation de base reste clouée près du sol à 1,1 %. Un niveau aussi bas alors que nous sommes si loin dans le cycle économique pose le risque de la déflation, ainsi que d’une dynamique mortelle de la dette durant la prochaine récession.Mario Draghi, le président de la BCE, a dit que l’assouplissement quantitatif fut un succès retentissant vu les circonstances. Que ce fut le seul « vecteur de la reprise » à des moments cruciaux.Ses détracteurs affirment que la BCE a attendu trop longtemps lorsqu’elle a lancé son QE au début de l’année 2015, soit 6 ans après la Fed. Elle a ainsi permis aux forces déflationnistes de s’installer dans certains pans du système. La BCE pourrait être désormais coincée. La porte se ferme alors que le cycle économique mondial tire à sa fin.Monsieur Draghi a pointé les risques de ralentissement de l’économie tout en restant fidèle à son analyse affirmant que le ralentissement brusque de ces derniers mois n’est qu’un contretemps engendré par des facteurs ponctuels et les bouleversements du secteur automobile. La BCE a ajusté légèrement ses prévisions de croissance, mais elle table toujours sur 1,7 % l’année prochaine.
« Ce sont les discours lénifiants habituels de la BCE, » a déclaré Ashoka Mody, ancien responsable des programmes de renflouement interne du FMI pour l’Europe. « Ils sous-estiment sérieusement l’ampleur du ralentissement. Les effets des stimulations chinoises s’évaporent, c’est en train de provoquer un ralentissement mondial avec des effets domino sur l’ensemble de l’économie. »
La BCE condamnée à faire tourner la planche à billets tant que l’explosion de l’euro sera perçue Les injections de liquidités de la BCE, c’est quoi ? C’est rien du tout, ce n’est que du papier !
Le professeur Mody, qui enseigne aujourd’hui à l’université de Princeton, a qualifié cette proclamation de victoire de grave erreur de politique. Tout comme l’arrêt des stimulations alors que les objectifs d’inflation n’ont pas été atteints et que la croissance est en train de fondre.
L’Italie a déjà un pied en récession. L’étranglement du crédit est en train de s’y manifester. L’économie allemande s’est contractée durant le 3e trimestre. L’indice Sentix du moral des entreprises de la zone euro a chuté jusqu’à -18,8, soit son plus bas niveau depuis la crise bancaire de 2012.
Gilles Moec, de Bank of America, affirme que ses modèles indiquent que la croissance annuelle est actuellement de 0,5 % et que l’inflation de base est coincée entre 0,7 et 1,1 %. « Nous pensons que la BCE est parfaitement au courant de la situation, que ses messages répétés d’optimisme relèvent plus du besoin politique de mettre un terme au QE que d’une analyse objective de la situation. »
Monsieur Draghi a insisté sur le fait que la politique en place reste « très accommodante », citant pour preuve l’ampleur des investissements. Les taux d’intérêt sont à -0,4 %. Ils seront maintenus à ces niveaux jusqu’à l’automne 2019 au minimum.
La BCE affirme que son portefeuille de dette publique restera constant, implicitement pour 2 années ou plus : elle réinvestira les montants des titres arrivant à maturité. Mais les marchés sont plus intéressés par les flux, et à ce titre le robinet est clairement en train d’être coupé.La croissance de la masse monétaire a déjà fortement ralenti. La croissance de l’agrégat large M3 était de 5 % lorsque le QE était à son apogée, soit lorsque la BCE achetait pour 80 milliards d’obligations par mois. Depuis la baisse des achats, cette croissance a été réduite de moitié.Il est quasi certain que la croissance de M3 passera mécaniquement en dessous de 2 % l’année prochaine. Tim Congdon, de l’Institute of International Monetary Research, affirme que la zone euro répète ses erreurs de 2011 en se dirigeant les yeux bandés vers la récession. « Ils courent au désastre, » a-t-il déclaré.
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Boulot, quel boulot ?
Taux d’intérêts à -0,4% … bandes d’usuriers 😀
HS : la manipulation médiatique sur l’attaque de 3 motards par les gilets jaunes : toutes les télévisions on coupé le début de la scène, où l’on voit ces policiers lancer des grenades de désencerclement sans raison sur des gilets jaunes en train de marcher tranquillement en sens opposé.
https://reseauinternational.net/fake-news-autopsie-dune-manipulation-politique-et-mediatique-a-partir-dune-video-tronquee/
Il peuvent continuer à Faire tourner la planche à billets. L’Europe est train d’imploser. Les confl… https://t.co/qQhTzEDwgz