Oui, le camarade Sylvain a bien raison, je craque pour ces engins extraordinaires, qui réveillent en moi, les rêves de science-fiction que j’avais quand j’étais gamin, et je trouve cela époustouflant de voir ces imaginations devenir réalité « quelques » décennies après.A noter qu’un Français qui a été gentiment poussé dehors et qui a trouvé de quoi s’épanouir aux Etats-Unis est également l’inventeur d’un petit engin hors du commun… En France nous avons des idées, et des énarques pour les tuer dans l’œuf.
Il faut dire qu’en France on ne badine pas avec le droit de s’envoyer en l’air, et que nous avons une gendarmerie de l’air qui a su faire respecter ledit droit. Mais ce n’est pas grave, les mêmes gendarmes de l’air seront équipés de ces overboards d’ici quelques années… que nous nous empresserons d’acheter à nos amis américains!
Pour vous abonner gratuitement à la lettre d’informations de la Robolution c’est ici
Charles SANNAT
La moto volante débarque ! Je crois que mon collègue et ami Charles Sannat (à suivre sur insolentiae) a un peu craqué. Sa plume insolente cache donc un tempérament de feu. Il se met à rêver d’un engin qui pourrait faire la une de la Robolution, le Jetpack Speeder. Mais s’il y a pas mal de technologie, et des années de mise au point dans cet engin, rien de très neuf dans le monde impitoyable de la robotique. Là on entre de plain pied dans le monde de l’aviation. Bien entendu, pour gérer tous les paramètres (et il y en a !) il va falloir pas mal d’électronique et de capteurs en tous genres… Je dis il va falloir parce que pour l’instant le Speeder Jetpack n’est pas encore produit en dépit du buzz qu’il provoque.
C’est vrai qu’avoir une sorte de moto qui décolle à la verticale, qui peut voler à 4500 mètres d’altitude et jusqu’à 240 km/h, c’est plutôt…grisant. Mais pas franchement rassurant non plus puisque vous n’aurez qu’une ceinture de sécurité pour vous protéger (et un casque !) tout en sachant que l’autonomie est d’environ…30 minutes ! Ah au fait, la blague coûterait 380 000 dollars (environ 335 000 euros) après avoir passé un pré-commande de 10 000 dollars. Prouesse technologique ? Sans doute mais les « drones taxis », électriques de surcroit, sont bien plus avancés. Le chinois Ehang 184 a déjà transporté des passagers et l’américain Vahana de Boeing est très avancé.Oui, le Speeder Jetpack n’est pas électrique non plus. Il fait appel à des réacteurs ce qui lui donne une altitude vol bien plus élevée que les drones (500m pour Ehang) mais carbure à un mélange diesel et kérosène… Quand je vous disais que l’on était dans le monde de l’aviation. Et pour prendre le guidon de cette moto volante, il vous faudra disposer d’un brevet de pilote. Alors Charles, on s’y met ? Jetpack Aviation est une entreprise menée par un pilote sacrément rêveur et ça fait du bien. Quant au succès de sa moto volante, c’est ce que l’on appelle une produit « de niche »…mais qui intéressera sans doute les militaires.
Sylvain DEVAUX – Rédacteur en chef
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Le problème est que si tous les cons se mettent à voler, on aura du mal à voir le soleil.
Passez votre license de pilote, même ¨privé¨, et vous verez qu´on est pas près de voir trop de cons voler…
Il existe déjà les hélicoptères et les drones! Donc je ne vois pas l’intérêt de cette moto même si j’ai été motard pendant quinze ans. Ne soyons pas naïf, le gros problème aujourd’hui c’est le prix et la disponibilité des énergies. Et demain, ce sera bien pire. Moi aussi j’aime la science fiction… mais la science fiction… c’est du cinéma.
Je suis pilote d´avion et hydravion (license professionnelle), motar depuis 40 ans, et je roule toujours entre autre en Kawa H2 de 1971, si, si…
Ce qui est de la science fiction pour vous, existe déja pour d´autres. Bon très peu, je vous l´accorde, suffit d´être de ceux là…
Il y a beaucoup d’articles de Sannat ici, parfois un peu trop
Quand c´est beau, hors normes, réel, et que ça fait rêver, même un pilote comme moi, il ne faudrait pas en plus payer pour le montrer…