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dimanche 20 avril 2025 - 19:38

Ces jeunes américains qui fuient les Etats-Unis pour échapper à leur… dette étudiante !

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Merci papa, merci maman, c’est gentil de m’avoir poussé à faire des études en dépensant 200 000 dollars pour mes 5 années post bac qui ne me permettent pas de trouver un emploi convenablement payé… Il y a les frais de scolarité, le logement, la nourriture, et quelques sorties pendant 5 ans. Les parents aident au mieux évidemment, mais les coûts sont tels aux Etats-Unis que très rares sont les jeunes qui peuvent se passer du… prêt étudiant, même partiel.

Merci le système d’organiser l’esclavagisme perpétuel par la dette.

Endettement du jeune pour ses études supérieures.

Endettement du jeune travailleur par son crédit voiture pour aller travailler.

Endettement ensuite pour l’achat immobilier …

C’est donc un système d’endettement perpétuel qui a été mis en place doucement. Discrètement.

Ce système n’est pas nommé. Il ne dit pas son nom.

Pourtant il a des conséquences très concrètes comme le montre cet article de CNBC dont je vous traduis ici les premières lignes !

Edifiant. A titre personnel, raisonnez agent économique et rentabilité de l’investissement étude. Aujourd’hui les seules études rentables même en France sont soit les très grandes écoles, soit la Fac encore accessible financièrement soit les métiers manuels… Tout le reste est très cher pour peu de résultats. Aux Etats-Unis c’est encore pire.

Charles SANNAT

Ces Américains ont fui le pays pour échapper à leur énorme dette d’études.

Il est parti pour l’Ukraine, elle est au Japon et une autre vit dans la jungle en Inde.

Chadd Haag a dit qu’il a quitté les États-Unis pour échapper à sa dette d’étudiant. Maintenant, il vit en Inde.

Chad Haag envisageait de vivre dans une grotte pour échapper à sa dette d’étudiant. Il avait un ami qui le faisait. Mais après avoir comploté, il s’est mis d’accord sur ce qu’il considérait comme un plan moins risqué. Cette année, il a déménagé en Inde. « J’ai mis l’Amérique derrière moi », a dit Haag, 29 ans.

Aujourd’hui, il vit dans une maison en béton dans le village d’Uchakkada pour 50 dollars par mois. Son jardin est rempli de cocotiers et de poulets. « J’ai vu quatre éléphants pas plus tard qu’hier « , a-t-il dit, ajoutant qu’il espérait ne plus jamais mettre les pieds dans un Walmart.

À plus de 9 000 milles du Colorado, a dit M. Haag, ses prêts étudiants ne semblent plus réels. « C’est comme si un arbre tombait dans les bois et que personne ne l’entendait, est-ce qu’il existe vraiment ? » dit-il.

Certains emprunteurs de prêts étudiants font leurs valises et fuient les États-Unis vers d’autres pays, où le coût de la vie est souvent plus bas et où les agents de recouvrement ont moins de pouvoir sur eux.

Bien qu’il n’existe pas de données nationales sur le nombre de personnes qui ont quitté les États-Unis en raison d’un endettement étudiant, les emprunteurs racontent leur histoire dans les groupes Facebook et les canaux Reddit et des conseils pratiques sont offerts sur les sites Web des finances personnelles.

L’encours de la dette étudiante aux États-Unis a triplé au cours de la dernière décennie et devrait atteindre 2 billions de dollars d’ici 2022. La dette moyenne à l’obtention du diplôme est actuellement d’environ 30 000 $, en hausse par rapport aux 16 000 $ corrigés de l’inflation au début des années 1990. Entre-temps, les salaires des nouveaux titulaires d’un baccalauréat, qui tiennent également compte de l’inflation, sont demeurés presque inchangés au cours des dernières décennies.

Le solde des prêts étudiants de M. Haag, qui s’élève à environ 20 000 dollars, n’est pas aussi élevé que le fardeau supporté par de nombreux autres emprunteurs, mais, a-t-il dit, le fait qu’il ait eu du mal à trouver un emploi de niveau universitaire aux États-Unis a néanmoins rendu cette dette oppressante.

« Si vous ne gagnez pas votre vie, » dit-il, « 20 000 $ de dettes, c’est dévastateur. »

Il a eu du mal à trouver les 300 $ par mois qu’il devait à l’obtention de son diplôme. Le premier travail qu’il a trouvé après avoir quitté l’Université du nord du Colorado en 2011 – alors que les effets de la récession étaient encore palpables – a été à nouveau, hors des heures de travail dans une usine, décharger des camions et construire des fusées jouets sur une chaîne de montage. Il est ensuite retourné à l’école pour obtenir une maîtrise en littérature comparée à l’Université du Colorado Boulder. Après cela, il a essayé de le faire en tant que professeur auxiliaire, mais il pouvait à peine gagner sa vie avec la seule classe qu’on lui avait assignée un semestre.

Au bord du désastre: 59% des américains vivent d’un chèque de paie à l’autre. Au 31 Mars 2019, la dette des ménages US a atteint un nouveau sommet historique à 13670 milliards $

Haag a retrouvé un peu d’espoir lorsqu’il a obtenu un emploi à temps plein comme coursier médical à Denver, livrant des échantillons d’urine et de sang aux hôpitaux. Cependant, il a été déçu de constater qu’il ne gagnait que 1 700 $ par mois à la maison. Il lui restait peu d’argent après avoir payé sa facture de prêt étudiant. Il ne pouvait pas se payer un appartement en ville, où les loyers ont fortement augmenté. Il vivait avec sa mère et sortait rarement avec des amis.

« Je ne pouvais pas faire marcher les maths en Amérique, » dit Haag.

Des étapes qui semblaient des rêves chimériques chez lui, comme fonder une famille et posséder une maison, se profilent maintenant à l’horizon en Inde. L’année dernière, il a épousé un citoyen indien, professeur dans un collège local. Il a un visa de conjoint de cinq ans.

Si vous ne gagnez pas votre vie, une dette de 20 000 $ est dévastatrice.

La propagande pour dissuader… vous passerez à la caisse!

« Il est risqué de déménager dans un autre pays pour échapper à l’endettement étudiant, disent les experts. Si la personne veut ou doit retourner aux États-Unis, elle constatera que le solde de son prêt n’a augmenté que pendant son absence, grâce aux intérêts composés, aux frais de recouvrement et aux frais de retard.

Bien que le ministère de l’Éducation ne puisse généralement pas saisir le salaire d’une personne qui travaille pour une entreprise à l’extérieur des États-Unis, cela peut prendre jusqu’à 15 % de ses prestations de sécurité sociale lorsqu’elle commence à toucher des prestations.

« Les prêts ne disparaissent pas lorsque vous devenez un expatrié « , a déclaré Mark Kantrowitz, un expert en prêts étudiants ».

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

10 Commentaires

  1. Mais pas du tout si la personne va étudier ailleurs qu’aux USA ! Et puis dans une société où tout est permis, la dérobade, bien que socialement condamnable, reste un moyen sûr d’équilibrer son budget…
    Combien d’entre vous ont demandé la suppression d’une contravention ?*
    Combien d’entre vous ont (volontairement) mal rempli leur feuille d’impôts ?
    Combien d’entre vous ?

  2. Une précision : les citoyens américains paient leurs impôts, souvent ans le pays étranger où ils exercent leur activité MAIS aussi aux USA…
    Ceci a pour conséquence un nombre important et sans cesse croissant d’abandon de nationalité US.
    Dans cette société mondialisée, l’argent papier/numérique est le nerf de la guerre. C’est pourquoi nous retrouvons des contrôles de plus en plus « serrés » pour chaque transaction.

  3. Les frais d inscription c est 50 000$ à 60 000$ par an (ça change de la France) ce qui fait qu avec l assurance santé vous dépensez déjà 80 000$ par an sans payez le logement ni la nourriture.

    Petite particularité des prêts étudiants aux États Unis: ils sont illimité là où le Français ne peut emprunter que 15 000€ pour toute la durée de ses études. Je parle de prêts où vous n avez même pas à rembourser les intérêts avant de commencer à travailler.

    Mais lorsqu l on veut devenir dentiste, ça monte très vite, et ce n est qu après le doctorat que l on se rend compte qu il faut payer 150 000$ chaque année juste pour les intérêts.

  4. En revanche je dois avouez que la pension d invalidité pour les personnes de plus de 70 ans est un argument faible pour revenir (la sécurité sociale au États Unis ce sont les pension d invalidités pour old age and survivors).

    À cela s ajoute l assurance chômage qui ne paie que peandant 3 mois au maximum, et l aide médicale pour les personnes les plus pauvres (l équivalent de la cmu chez nous) que Trump à récemment limité à 3 ans cumulable pour toute la vie (après c est débrouillez vous).

    Bref moins il y a d aides sociale dans le pays d origine moins il y a de raisons de revenir.

  5. Faire des études oui!
    Mais à condition de le faire dans un secteur d avenir.

    En revanche, il y a un point de l article où je ne suis pas d accord. Il n y a pas pas besoin d avoir un sésame papier pour trouver 20000$ sans avoir à rembourser c est à dire en travaillant (bon en même temps ça marche une fois tout les 3 à 5 ans mais comme il n y a pas de contraintes d horaires ça permet de combler ce genre de dette).

  6. D´un autre côté, il faut être un peu couillon pour dépenser 200 000$ pour des diplômes qui ne leur serviront à rien, parce qu´il n´y a plus de boulot… Pire, faire des études dans le commercial, la finance, le social et autres fumisteries. De toute façon, 5 ans après le bac pour ne pas savoir faire les 4 opérations sans calculatrice, ou écrire correctement, faut pas rêver… Alors qu´il vaudrait mieux faire un apprentissage qui ne leur coûterait rien comme plombier, électricien, , réparateur en électronique, armurier, agriculteur organique, etc. enfin des vrais métiers qui permettent de bouffer quelles que soient les circonstances, même si l´on ne devient pas millionaire… Quoi que dans l´avenir…
    https://crisispreparado.yolasite.com/

    • Les métier manuel que vous sitez rapporte de l argent car il y a des régulations.
      Lorsqu elles sauteront ce sera retour à la situation de l Assomoire de Zola.

      Et puis avec ces métier physique vous avez beaucoup de difficultés de santé après 53 ans c est à dire avant la retraite dont le départ est de plus en plus tard.

      En revanche pour faire des études de commerce liés à l informatique ça rapport rien qu en France (avec peu de personnel à embaucher par rapport au offres vous n avez qu à regarder le métier d Architecte d entreprise qui est un example parmi d autres). Toutefois veillez à atteindre Bac+5 avec un grade académique plutôt qu une pseudo formation étant seulement reconnu au niveau RNCP.
      En ce qui concerne les niveaux inférieurs, ça ne change pas grand chose.

      • Continuez à croire que les métiers manuels ne sont pas intéressants financièrement, sont durs etc… nous les artisans ça nous arrange. Peu de concurrence sur certains marchés, mais par contre peu de professionnels pour répondre à toutes les demandes de rénovations, modifications, maintenances, dépannage, installations etc. Personnellement je n’arrive même pas à trouver quelqu’un de qualifié à son compte pour poncer des bandes placo et préparer le chantier avant mise en peinture.. pourtant 2500 euros la prestation de quelques jours de travail devrait donner de quoi motiver à se donner du courage. Bref allez-y et faites vos longues études et ne venez pas pleurer quand les petits artisans, arrivés à 50 ans, auront déjà constitué leur patrimoine immobilier pour financer leur retraite, ou monter une société avec plusieurs jeunes en pleine santé pour soulager le dos du patron, fier de son parcours.

        • Je parlais de quelques cas que je connaissais. Mon voisin ne fera plus de moto. Et mon ancien chauffagiste à des problèmes d articulations (ceci étant dit comme les chaudières modernes ont des sondes lambda il était devenu complétement à la ramasse niveau électrique avec sa formation des années 70).
          Mais effectivement, il ont un beau patrimoine (je ne dit pas le contraire du moins pour l instant).

          Ceci étant dit rester sur une chaise sans activité physique c est mauvais pour la santé aussi. Mais au moins je fais parti de ceux qui peuvent travailler beaucoup au niveau de la fatigue, c est à dire les même que Macron qui lorsqu ils ignore le cas de ceux d en bas ne voit pas de problème à travailler jusqu’à 75 ans et imaginent que tout le monde est d en le même cas.

          Oui il y a des formation stupides. Devenir journaliste où faire des études d histoire ça donne que dalle. Oui les cas de mon Lycée ce sont sûrement fais enfumé en partant pour epitech.
          Mais essayer d embaucher un architecte d entreprise ou un responsable métier pour moins de 60 000€ par ans et je crois que vous ne recevrez aucune candidature (des métiers qui peuvent être obtenu avec un Master à la fac).

          Mais revenons à votre cas. Vous cherchez des gens déjà qualifié mais lorsqu il s agit de cliquer sur la case contrat d apprentisage à pôle emploi ou Linkedin il y a tout d un coup presque plus aucun emploi en dehors du centre de Paris et de Lyon.
          Et après à force de ne pas former assez de débutants même ceux qui ont une bonne formation en acompagnement vous vous plaigner qu il n y a pas assez d anciens débutant suffisament qualifié!
          (je dis ça car je cherche un contrat d apprentissage et passage je n ai pzs vu grand chose dans les métiers manuels non plus).

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