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lundi 21 avril 2025 - 11:15

Ray Dalio: l’or sera un excellent investissement lors du prochain changement de paradigme

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Le roi des hedge funds Ray Dalio pense qu’il est désormais primordial de détenir de l’or étant donné que les banques centrales deviennent de plus en plus agressives dans leurs politiques de dévaluation des devises et sont sur le point de provoquer un « changement de paradigme » en matière d’investissement.

Ray Dalio, fondateur du plus grand fonds spéculatif au monde, a écrit sur LinkedIn que les investisseurs ont été poussés vers les actions et d’autres actifs offrant des rendements similaires. Par conséquent, un trop grand nombre de personnes détiennent ce type de titres et risquent d’être confrontées à des rendements décroissants.

« Je pense que ce ne sont probablement pas de bons investissements en termes de rendements réels futurs et que les meilleurs actifs seront ceux qui performent bien lorsque la valeur de la monnaie se déprécie et que les conflits nationaux et internationaux sont importants, comme c’est le cas de l’or », a déclaré le dirigeant de Bridgewater Associates.

« De plus, pour des raisons que j’expliquerai dans un avenir proche, la plupart des investisseurs sont sous-pondérés sur cette classe d’actif, ce qui signifie que s’ils voulaient simplement disposer d’un portefeuille mieux équilibré afin de réduire les risques, ils devront détenir davantage d’actifs de ce type. C’est pourquoi j’estime qu’il serait à la fois moins risqué et plus rentable d’ajouter de l’or à son portefeuille. J’expliquerai bientôt les raisons pour lesquelles je crois que l’or est un diversificateur de portefeuille efficace. »

Le prix de l’or a bondi de 0,7% dans la foulée de l’article de Dalio, pour atteindre 1 421 $ l’once.

Dans deux semaines, la Réserve fédérale devrait réduire son taux d’intérêt de référence d’au moins un quart de point. Cette décision intervient après un cycle de trois ans d’augmentation des taux par rapport aux niveaux historiquement accommodants, presque nuls, appliqués pendant la crise financière.

Ces nouvelles tendances font partie de ce qu’il désigne comme un nouveau « changement de paradigme », après le dernier qui a eu lieu durant la crise. Selon M. Dalio, les investisseurs vont devoir changer leur vision sur ce qui fonctionnera après le plus long marché haussier de l’histoire de Wall Street.

« Lors des changements de paradigme, la plupart des gens se font avoir en restant investi sur quelque chose de trop populaire et perdent gros », écrit-il. « D’autre part, si vous êtes assez malin pour comprendre ces changements, vous pouvez bien les gérer ou au moins vous protéger contre eux. »

Depuis la crise, la Fed et bon nombre de ses homologues mondiaux maintiennent des taux d’intérêt bas et ont recours à des mesures telles que l’assouplissement quantitatif ou l’achat d’obligations et d’autres actifs financiers pour stimuler la prise de risque, ce qui a profité aux détenteurs d’actifs financiers.

Pendant ce temps, la dette des entreprises et la dette publique ont grimpé en flèche, obligeant les banques centrales à maintenir des taux d’intérêt bas. La Fed s’est lancée dans une tentative de normalisation de sa politique monétaire, mais on s’attend désormais à ce qu’elle recommence à assouplir en réduisant les taux et en mettant fin à la réduction de son bilan.

Les banques centrales sont en train de créer le contexte idéal pour le prochain effondrement ! Greyerz: Le monde va être détruit par les banques centrales. Les conséquences seront inimaginables

« Il me semble évident que les banques centrales doivent aider les débiteurs par rapport aux créanciers. En même temps, il me semble que les forces à l’origine de ce paradigme (c’est-à-dire les baisses de taux d’intérêt et l’assouplissement quantitatif) auront des effets à la baisse », a écrit Dalio.

« Pour ces raisons, je crois que la monétisation de la dette et la dépréciation monétaire finiront par s’accélérer, ce qui réduira la valeur de la monnaie et les rendements réels pour les créanciers. Nous verrons jusqu’où les créanciers laisseront les banques centrales aller dans les rendements réels négatifs avant de passer à d’autres actifs. »

Dalio a ajouté qu’il n’est pas certain de quand le changement aura lieu, mais il pense que « cela approche et aura un impact important sur les contours du prochain paradigme ».

Source: or.fr

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, le moment est venu de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation.

Pour ceux qui pensent avoir peu de moyens, rappelez-vous que vous pourriez acheter 1 gramme d’or par mois, ou plus, ce qui coûte aujourd’hui 37,68 €. Au fil du temps, cela vous permettra d’accumuler un important pécule. Pour des prix imbattables sur l’achat d’Or et d’Argent, c’est ici et sur devis. Livrable dans toute la France.

               
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6 Commentaires

    • @ Marc
      Je crois que vous faites erreur en évoquant la stagflation alors que c’est la déflation qui nous guette.
      Pour moi, le modèle type de la stagflation, c’est celui des années 1970 à 1980 c’est à dire une inflation annuelle de 10 à 15 %, des banques qui ne sont pas en difficultés particulières, des actifs financiers ( actions, obligations) qui ne rapportent rien ( la décennie perdue), des taux d’intérêts en hausse, nominalement positifs, un endettement relativement faible, du moins en Europe, une forte vélocité de la monnaie.
      Dans les années 70, pas de Lehman Brothers, pas de Deutsche Bank, pas de banques systémiques.
      Ce qui contraste fortement, à mon avis, avec la situation actuelle,caractérisée par un secteur bancaire en grosses difficultés,pour ne pas dire au bord de la faillite, surtout en Europe où les banques systémiques foisonnent, un surendettement colossal et mondial des Etats, des particuliers et des entreprises, une inflation annuelle réelle qui tournerait autour des 5%, mais pas plus, un chômage beaucoup plus massif que dans les années 70, des Q.E., des taux négatifs nominaux sur les emprunts d’Etat à 10 ans ou plus, une inversion alarmante de la courbe des taux,un taux directeur nul de la BCE depuis bientôt 3 ans,une vitesse de circulation de la monnaie quasi nulle, etc…
      Pour moi, la crise actuelle ressemble beaucoup plus à celle de 1929 qu’à celle des années 1970.
      C’est peut être contre-intuitif, mais le surendettement ne conduit pas toujours à l’hyperinflation, comme cela a été démontré théoriquement et dans les faits lors de la crise de 1929.

      • En réalité, je considère que la phase de stagflation à précédé la phase de crises dont la première était celle de 2008 et la suivante, celle qui s’annonce. Etant donné qu’aucune solution nouvelle n’a été apportée à celle de 2008, la prochaine crise sera plus ou moins de même nature mais d’une ampleur nettement supérieure, ce qui pourrait provoquer une déflation brutale.
        Je considère que la déflation n’est pas l’une des phases d’un cycle économique à elle toute seule mais plutôt l’une des péripéties de la phase de crises.. Je vois la déflation comme le moment où, vers le milieu de la phase de crise, on touche fond avant de pouvoir espérer remonter. Quelque part, entre 2020 et 2023…

        • @ Marc
          Merci pour ces précisions.
          « Etant donné qu’aucune solution nouvelle n’a été apportée à celle de 2008, la prochaine crise sera plus ou moins de même nature mais d’une ampleur nettement supérieure, ce qui pourrait provoquer une déflation brutale. »

          Je suis d’accord avec vous sur ce point, la prochaine crise sera plus grave.
          Je pense que les temps à venir seront vraiment durs.

          • @Pantalacci

            Le fait de ne pas avoir apporté de véritable solution nouvelle (autre que les QE) à ce qui a provoqué la crise de 2008, n’a fait que prolonger de manière illusoire et provisoire la phase de stagflation. Dans la période actuelle, la phase de stagflation et la phase de crises se confondent (se recouvrent) encore un peu mais la prochaine crise ne nous laissera plus aucun doute.
            Vous avez donc raison de dire que nous ne sommes déjà plus en stagflation même si le Système a réussi à tenir artificiellement dix ans de plus. Mais plus dure sera la chute…

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