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dimanche 20 avril 2025 - 06:14

Quand mourir devient une solution pour se sortir de la crise…

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Dans l’édito du jour consacré à l’échec des politiques menées par l’état, j’avance l’idée, que ce n’est pas l’état qui pose problème en soi, mais le « pourquoi » qui sous-tend l’action publique. En gros l’action publique que ce soit au Venezuela ou ailleurs, est rarement orientée vers le bien des gens.

Et à propos de bien, dans ce pays-là comme dans tous les pays qui finissent en faillite, les simples gens font les frais des terribles conditions de vie, qui finissent en condition de mort.

C’est d’une immense tristesse.

Voici la traduction rapide de cet article venu d’Amérique du Sud.

Quand mourir devient une solution

« La crise économique et politique au Venezuela a causé des dommages dans divers secteurs de la société. Le pays, qui souffre d’une inflation galopante, de la violence des rues et de l’extrême pauvreté, a enregistré les taux de suicide les plus élevés du continent américain.

Depuis l’année dernière, avec l’aggravation de la crise, le Venezuela est confronté à une augmentation du taux de suicide.

Le nombre de personnes qui se sont suicidées a quadruplé au cours des quinze dernières années et le phénomène s’accélère.

Près de 800 cas ont été signalés dans la seule capitale Caracas en 2018. « Chaque semaine, nous recevons, en moyenne, quatre nouveaux cas de patients ayant des pensées suicidaires « , explique Marisol Ramirez, présidente du réseau national Psychologues sans frontières, un des services qui, avec la Fédération des psychologues du Venezuela, créée l’an dernier, offre des soins accessibles à la population.

Selon le psychologue, de plus en plus de gens voient la mort comme une solution possible à leurs problèmes.

« Les patients disent : si j’étais mort, ma famille n’aurait plus à se fatiguer pour trouver des médicaments et s’occuperait de mes enfants. Ils vivent en pensant qu’ils peuvent être assassinés, qu’ils peuvent mourir… « , dit Marisol. « Les gens parlent de la mort si naturellement. Cela semble même être une option comme une autre », poursuit le psychologue.

Les enfants suicidaires

Ce qui impressionne le plus la présidente de Psychologues Sans Frontières, c’est l’augmentation du nombre de mineurs parmi ses patients. « Nous avons déjà reçu des enfants qui ont dit que leur mère s’était réfugiée à l’étranger, qu’ils ne voulaient pas vivre avec leurs tantes ou leurs grands-parents, et ils voulaient donc mourir « , dit-il. « Cette semaine même, nous avons reçu deux enfants qui ne pouvaient pas faire leurs devoirs à cause des coupures de courant ce qui retarde la scolarité.

Planche à billets: “Les vénézuéliens jettent à la poubelle leur monnaie devenue sans valeur !” Venezuela: Environ 5000 personnes quittent le pays chaque jour. Il s’agit du plus vaste exode de l’histoire récente d’Amérique Latine.

Les familles étaient très inquiètes parce que leurs enfants disaient que la solution serait de mourir. Nous voyons que, peu à peu, l’idée de la mort devient banale dans la société vénézuélienne « , dit-elle. Malgré ce constat, le terme suicide reste encore tabou dans le pays. Les fonctionnaires accusent ceux qui osent utiliser cette expression. Une manière indirecte de ne pas reconnaître l’un des symptômes des difficultés rencontrées par la société vénézuélienne aujourd’hui ».

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

14 Commentaires

  1. Honte à Washington qui fait l’embargo économique contre le Venezuela uniquement à des fins politiques, pendant que le peuple meurt de faim.
    Honte à nos médias qui n’insistent pas sur ce point.

  2. Le purgatoire c’est pas l’enfer (qui n’existe pas) mais ca y ressemble beaucoup, c’est pas un séjour des plus agréable. Mais ceci est une autre histoire. Le suicide est fortement déconseillé

    • Pour écrire cela haut et fort, tu connais bien sûr le Venezuela ! Tu y as été ?

      Parce qu’ici on n’en est à ne même plus avoir d’état, tout simplement ! Plus d’industrie (Virée au nom de l’anti-impérialisme érigé en politique d’état), plus d’agriculture (Le collectivisme et la production font rarement bon ménage), plus d’eau, plus de police (Les « bandillas » règnent), plus de système de santé publique, plus de monnaie (Dollarisation rampante), un réseau électrique dans le même état qu’en Allemagne après 1945 (Délabrement total par faute de maintenance, et non disfonctionnement de la faute à Goldorak) etc…

      Si, l’armée se maintient à peu près budgétairement (La Russie nous pille nos matières premières pour qu’il en soit ainsi : Technologie et maintenance contre tout ce qui peut se troquer) mais avec beaucoup de problèmes car les militaires commencent à se rebeller ; des tabassages en règle ont alors lieu, on emprisonne, on torture etc…

      A ce propos : Paix à l’âme du capitaine de corvette Rafael Acosta Arévalo torturé et assassiné dans les geôles socialistes Bolivariennes pas plus tard qu’en juin 2019. Il sera un jour reconnu comme un héros.
      La vérité est la fille du temps…

      La FANB (Force Armée Nationale Bolivarienne) est donc le dernier pilier du régime pour écraser toutes contestations, sinon le pouvoir s’effondre comme un château de cartes (Et Maduro et toute sa clique de narcos finissent comme Mussolini !).

      Il a été beaucoup question des forêts amazoniennes du Brésil, ce qui a permis entre parenthèses à toute cette gauche mondialiste bien-pensante de s’en donner à cœur joie pour jeter l’opprobre su Bolsonaro (L’occasion était trop bonne !) ; mais que dire de la forêt Vénézuélienne dans une situation mille fois pire, car littéralement pillée sans garde-fou par les chinois pour permettre à Maduro de continuer à faire le beau à la télé avec son gros bide, sa bêtise crasse et sa propagande simpliste insupportable !
      C’est catastrophique !

      Le pays est vendu à la découpe pour obtenir de l’argent frais, et ainsi se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Le classique d’un régime totalitaire qui s’accroche aux pinceaux jusqu’à l’écroulement total.

      On me dit sanctions Américaines pour justifier la désintégration du Venezuela. Mais lorsque l’on est le partenaire économique privilégié des Chinois, leur grenier à blé, cela devrait suffire à s’en sortir, surtout que la Russie est là en toile de fond militaire pour dire pas touche (Poutine veut récupérer son pognon) !!! Non ?

      On est ici devant l’une des plus grandes catastrophes humanitaires, écologiques qui n’ait jamais eu lieu dans le monde ! Et tout cela applaudi ou ignoré par certaines personnes parce qu’ils n’aiment pas les USA ! Mais qu’ils aillent se faire voir !!!

      Alors, US et UK = Venezuela ?

      Avant d’affirmer haut et fort quelque chose pour conforter ses critères d’appréciation subjectifs, on tourne 3 fois sa langue dans sa bouche et on retient son stylo.

      Tu vas manger quoi ce midi, Vladimir Ilitch Assadki ? Bon appétit en tous les cas.

      Saludos et une bonne journée (La mienne commence).

      🙂

          • Je ne connais pas le Venezuela, mais ton analyse me semble juste au regard des révélations de John Perkins « Les confessions d’un assassin économique » qui corroborent l’étude critique du film d’Erwin Wagenhofer sorti en salles en 2008 et dont le titre est: » Let’s make Money », film qui m’a permis de m’intéresser à F. Hayek et à M.Friedman. Pourtant, aujourd’hui la Nouvelle École Classique avec notamment Paul Karagnan, Prix Nobel d’économie et tenant du Néo-keynésianisme attaque ces idées du Néo-Libéralisme (défendues par le Groupe Bilderberg, l’institut Montaigne et la Commission Trilatérale )qualifiées « d’absolutisme du laissez-faire ».

            • Ta réponse est intéressante, mais complexe.

              J’analyse plus tard et je te réponds…

              Une bonne journée 😉

              Pour avoir tant d’érudition, tu fais quoi dans la vie ? 😯

            • Tu trouveras ces vidéos sur internet, concernant « ce que je fais dans la vie », saches que l’on m’appelle « le catalyseur » provoquant ci et là des réactions épidermiques, non pas dans le but de « foutre la merde » mais en mettant à nu NOS propres contradictions, grâce à toi j’avance, c’est comme dans le jeu de « L’étoile chinoise ».
              Au fait je te remercie de me faire avancer…

      • Courage bigmac.
        À notre niveau de petite gens, nous ne pouvons que subir.
        J’ai connu deux venezueliens au boulot, deux jeunes ingénieurs en informatique.
        On sentait beaucoup de détresse en eux (car famille restée au Venezuela), et beaucoup de pudeur aussi.
        Tu as malheureusement raison, tout le monde ou presque s’en fout du Venezuela, du Yémen, etc. (la liste est malheureusement longue).
        Je ne peux que te souhaiter de réussir à te tirer d’affaire au plus tôt et avec le moins de dommages possibles.

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