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samedi 19 avril 2025 - 01:33

Bill Bonner: « Carillon funèbre pour les marchés »

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Il est impossible de prévoir avec certitude le moment où un marché se retournera – mais d’inquiétants bruits se font entendre…

Vous entendez ça ?

Selon un dicton boursier, « personne ne sonne la cloche pour marquer un sommet de marché »… mais nous entendons quelque chose.

La semaine dernière, on entendait des sonnailles dignes de Notre-Dame un dimanche de Pâques en provenance du secteur des technos. Mais elles ne célébraient pas la vie éternelle.

Elles ressemblaient plutôt à un chant funèbre… lent et mortel. Elles marquaient le trépas de WeWork, et peut-être de tout le troupeau de licornes qui détruit le capital américain au rythme de centaines de milliards de dollars tous les ans.

Un modèle condamné

WeWork ne valait pas une fraction des 47 Mds$ attribués pour son IPO. Les jours précédant l’annulation de l’opération, ce chiffre avait été réduit à 15 Mds$, ce qui est une grosse chute – même pour une techno.

L’un de nos associés à Dublin loue un espace de travail à l’entreprise. Lorsque nous sommes allé lui rendre visite, il ne nous a fallu que cinq minutes pour constater que l’entreprise était condamnée.

Il n’y avait rien d’inhabituel concernant le bureau lui-même ou les gens qui y travaillaient. Ce qui était inhabituel, c’était le business model.

WeWork loue des bureaux… perd 5 000 $ par client… et espère se refaire sur les volumes.

C’est possible avec certaines applications technologiques, comme le téléphone, où chaque utilisateur supplémentaire augmente la valeur du système plus précieux pour les utilisateurs existants.

Mais WeWork n’est pas du tout une valeur technologique – simplement une société immobilière imprudente et mal gérée. La question est désormais de savoir s’il lui reste la moindre valeur résiduelle.

Prêts insouciants

WeWork est peut-être un cas à part… mais les pertes sont si gigantesques que les investisseurs doivent se poser des questions.

Il en va de même pour quiconque écoute le carillon du marché obligataire. Avec des banques centrales aussi insouciantes en matière de prêts, comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus d’argent en circulation ?

CNN nous en dit plus : 

 « Les taux d’emprunt se sont envolé [mardi dernier] dans un coin des marchés que le public remarque rarement mais qui est essentiel au fonctionnement du système financier mondial.  

Le pic des taux au jour le jour a forcé la Réserve fédérale de New York à venir à la rescousse avec une opération spéciale destinée à soulager la pression sur les marchés financiers. 

Gaël Giraud sur la crise financière qui vient: “Tous les voyants sont au rouge !!” Gaël Giraud: “Les grands fondamentaux qui pilotent la possibilité d’une crise financière sont là et elle arrivera un jour ou l’autre !!”

C’était la première opération de sauvetage de ce genre de la Fed depuis une décennie, la dernière ayant eu lieu en 2008. »

La cause immédiate de cette pénurie n’est pas claire. Dans un sens plus large, c’est très probablement une manifestation du piège « l’inflation ou la mort ».

Ayant financé l’économie avec de gigantesques quantités de fausse monnaie (22 000 Mds$ ajoutés via le quantitative easing ces 20 dernières années)… et ayant mené les taux d’épargne proches de planchers historiques (en punissant les épargnants avec des rendements négatifs)… les autorités sont désormais contraintes d’ajouter de plus en plus d’argent factice simplement pour soutenir l’édifice.

Factice, factice, factice

C’est bien le problème, avec l’argent factice. Il crée de la richesse factice (notamment dans les prix des actions) tandis que la véritable création de richesse (en ventes et profits) baisse.

Comparés aux années 50, 60 et 70, alors que la machine à fausse monnaie n’avait pas encore été pleinement activée, les taux de croissance moyenne du PIB aujourd’hui ne sont que la moitié de ce qu’ils étaient.

Ensuite arrive une crise, le marché boursier baisse et l’argent factice, comme un mauvais ami durant une rixe de bar, disparaît au coin de la rue.

Cela nous amène à la canaille de la Maison Blanche, Peter Navarro, qui est passé à la télévision jeudi dernier. M. Navarro n’attend pas que les marchés aient besoin d’être soutenus – même si le Dow est proche d’un sommet historique, il vise de le faire grimper plus encore.

Manipuler les cours boursiers est un crime fédéral, mais il doit y avoir une exception pour les handicapés mentaux et les conseillers de la Maison Blanche.

Le Dow irait à 30 000 points si diverses mesures inflationnistes étaient prises, déclare Navarro – dont une réduction de 100 points de base (1%) de la part de la Réserve fédérale, un accord sur le Brexit et de vigoureuses mesures de relance de la part de l’Allemagne et de la Chine.

Des cloches se sont déclenchées. Et des quolibets.

M. Navarro était là à encourager des milliers de milliards de dollars factices de relance monétaire… signalant aux investisseurs que la partie est truquée… et les encourageant à s’y joindre en achetant des actions.

Nous ne savons pas mieux que lui la direction de prendront les prix des actions. Mais si le travail de M. le Marché consiste à séparer les idiots de leur argent, il va avoir fort à faire dans les mois qui viennent.

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bonnerBill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

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