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samedi 19 avril 2025 - 01:07

Attaques de drones, l’enfer à nos portes ? La Robolution

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Comme je le dis souvent, je fais partie de la dernière génération de l’ancien monde et avoir grandi sans un recours massif aux écrans et à la technologie.

Pour notre génération la technologie du tout début des années 80 se limitait à des gros transistors que je pouvais manipuler aisément avec mes doigts d’enfants de l’époque ! Je force le trait, pas tant que cela.

La technologie qui ne coûte rien aujourd’hui et qui est à la portée de tous, rend possible des usages militaires et d’ailleurs il y a encore 30 ans ce que vous trouvez aujourd’hui dans n’importe quel magasin aurait fait pâlir d’envie James Bond !

Vous allez me dire, que ce n’est jamais rien que des outils sophistiqués à la porté du plus grand nombre. C’est vrai. Que nous en faisons ce que nous voulons. C’est vrai aussi.

Pourtant, stratégiquement, nous en sommes arrivés à la prise de conscience que les actes de violence allaient devenir comme la réalité virtuelle, une réalité « augmentée. Hélas, car les victimes, elles seront bien réelles. Nous n’avons encore rien vu par exemple de l’hyper-terrorisme. Il vient.

Je laisse la parole à Sylvain

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Charles SANNAT

Attaques de drones, l’enfer à nos portes ?

Attaques de drones, l’enfer à nos portes ? Je vous en ai déjà parlé mais le sujet est plus que jamais d’actualité. La technologie des drones s’est considérablement développée en quelques années. Bien entendu, il y a les drones militaires qui ont changé la donne et dont la Chine vient de faire étalage (entre autres « douceurs ») dans son défilé militaire célébrant les 70 ans du régime communiste de Pékin. Après tout un arsenal nucléaire chargé de faire passer un message plus que subliminal aux Etats-Unis avec qui l’Empire du milieu est en conflit d’influence et en conflit commercial, Pékin a présenté des drones. Le WZ-8 « Reconnaissance 8 » permettant la collecte d’informations en croisant à la vitesse supersonique (soit près de 4 000 km/h), et le GJ-11 « Attaque-11 », un très grand drone furtif qui embarque, lui, des missiles.

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Mais le danger plus « immédiat » et celui des petits drones, achetés dans le commerce et trafiqués ou construits par des petits génies du bricolage. Et là, Daesh en a déjà une grande panoplie de tous les genres, ainsi qu’un nombre considérable de factions rebelles de toutes sortes. Des engins difficilement détectables, petits et très mobiles qui peuvent soit devenir des projectiles, soit contenir des charges explosives. Charges qui explosent avec eux ou qui sont larguées sur une cible.

Pour preuve l’exemple que j’ai déjà abordé des stations pétrolières pourtant protégées par l’Arabie Saoudite en dépit d’un investissement de 65 millions de dollars pour un système censé prévenir des attaques venues du ciel. C’est cette attaque de drones légers, détenus par des factions armées ou des terroriste qui fait trembler le monde aujourd’hui. Quand la technologie détournée peut devenir le pire ennemi de l’homme, le danger est effectivement grand…

Sylvain DEVAUX

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

5 Commentaires

  1. C’est ce que les avions pilotés ont livré, à partir de ballons remplis de gaz pendant la guerre civile et d’avions au 20e siècle, mais seulement jusqu’à ce que le pilote ou son carburant soit épuisé.

    Les satellites offrent un panorama étonnant, mais ils sont chers, peu nombreux et pas toujours surdimensionnés en cas de besoin. Le Gnat offrait aux commandants un panorama de 60 milles à partir d’une plate-forme qui pouvait rester en vol de façon plus ou moins permanente, avec des véhicules volant par quarts de 12 heures. Rebaptisé Predator, il est rapidement devenu l’outil de surveillance privilégié de l’armée américaine.

    C’est une mission Predator qui a localisé Oussama ben Laden en Afghanistan en 2000, après qu’Al-Qaïda eut été lié à l’attentat à la bombe perpétré en 1993 contre le World Trade Center et en 1998 contre deux ambassades des États-Unis en Afrique.

    Mais les efforts déployés pour donner suite à ces renseignements ont été contrariés par la complexité du lancement d’un raid et par les risques encourus par les troupes et les civils américains. Exaspérés, les responsables de la sécurité nationale ont commencé à poser des questions : Pourquoi on ne peut pas mettre un missile sur un drone ?

  2. Tout le monde peut se procurer un drone. Mais tout le monde ne peut pas se procurer les armes pour le transformer en machine de guerre. Seuls les voyoux le peuvent ainsi que les états…

    • Ce qui importe vraiment ici c’est bien cette idée de « robolution » qui touche absolument tous les secteurs, et ses conséquences sociétales, notamment en termes d’emploi.

  3. Sauf que pour piloter des drones, on utilise certaines fréquences radio qui sont facilement analysables et faciles à brouiller… quand on a le matériel!. Ce n’est jamais que de l’aéromodélisme qui existait déjà dans les années 80. Donc, pas besoin de fantasmer ou de s’inquiéter inutilement..

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