Le marché immobilier américain est en train de perdre pied en dépit des baisses de taux d’intérêt de la réserve fédérale, et la gravité du problème est apparue lorsque le département du commerce a publié ses dernières données.
US new home sales dip in September; prices fall https://t.co/WO0Ndzjx2W via @Reuters pic.twitter.com/OD0p9ThEKa
— 🇪🇺 🇲🇨🇨🇭Dan Popescu 🇫🇷🇮🇹🇷🇴 (@PopescuCo) October 24, 2019
Voici encore plus de signes qui montrent que le marché immobilier américain est vraiment en difficulté
Les ventes de maisons individuelles aux Etats-Unis ont baissé de 0,7% en septembre, soit à 701 000 unités. Les chiffres du mois d’août ont également enregistré une baisse à 706 000 unités contre 713 000 unités déclarées initialement.
Mais ce qui est alarmant, c’est que la baisse enregistrée des prix mensuels n’a jamais été aussi importante depuis septembre 2014, et ce malgré des stocks limités, ce qui indique clairement qu’un effondrement du marché immobilier est en cours. Le prix médian d’une maison neuve a baissé de 8,8% en septembre sur un an pour s’établir à 299 400$. Parallèlement, cette baisse s’est établie à 7,9% par rapport au mois précédent.La chute des prix des maisons semble un peu surprenante étant donné les stocks limités disponibles sur le marché immobilier. La National Association of Realtors (NAR) a récemment annoncé qu’en septembre, il n’y avait que 4,1 mois d’offres parmi l’inventaire disponible. C’est plus faible que ce qui était proposé au même moment de l’année précédente avec 4,4 mois d’offres disponible parmi l’inventaire de l’époque, et bien plus faible que le niveau de stock parfait qui est évalué entre 6 et 7 mois.Le rapport de la NAR a également révélé que les ventes de maisons existantes aux Etats-Unis avaient baissé de 2,2% en septembre à 5,38 millions d’unités. Les économistes anticipaient une baisse de 0,7% à 5,45 millions d’unités.
Sales of previously owned U.S. homes declined 2.2% in September, a sign that high prices and slim inventory continue to weigh on the housing sector https://t.co/jqa7c29U5L
— TheUSHousingReport (@USHousingReport) 22 octobre 2019
Les données du département du commerce américain indiquent que le stock de logements neufs a diminué de 0,6% en septembre pour atteindre 321 000 unités. Il faudrait presque 5,5 mois pour revenir à l’état actuel. En outre, les prix ont chuté, car la perte de confiance des consommateurs semble avoir impacté le marché immobilier américain.
La confiance des consommateurs américains est en baisse.
USA: Le moral des promoteurs immobiliers en baisse pour la première fois en 2019 The Big Short ? La dette immobilière des Américains dépasse désormais son niveau d’avant la crise financière de 2008
Que penser de tout ça ?
Simplement le mois dernier, Robert Shiller, prix Nobel d’économie, avait prédit que les prix de l’immobilier allaient s’effondrer.
Nobel laureate Robert Shiller said he “wouldn’t be at all surprised” if U.S. house prices start to fall https://t.co/lenGO2DI1H
— Bloomberg (@business) 5 septembre 2019
Sa prévision s’est avérée exacte et finalement, ce n’est pas compliqué de comprendre pourquoi.
The @FannieMae Home Purchase Sentiment Index (HPSI) decreased 2.3 points in September to 91.5, retreating from a survey high in August. Three of the six HPSI components decreased month over month, including an eight-percentage point drop in the… https://t.co/mzL6MHx2sX #CRE
— Connect Media (@connectCRE) 8 octobre 2019
Fannie Mae avait récemment signalé que l’indice du sentiment lié à l’achat de maisons avait reculé de 2 points, d’autant que les américains se sentent inquiets par la sécurité de leurs emplois. La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la chine a entraîné un ralentissement manufacturier, ainsi que de l’emploi qui ne cesse de ralentir.
NEW: Private-sector employment grew by 135,000 jobs in September, @ADP reported. The official jobs report by @BLS_gov comes out Friday. https://t.co/Y3ujchfFGC
— Joint Economic Committee Democrats (@JECDems) 2 octobre 2019
USA: vous allez adorer la prochaine bulle immobilière qui est encore plus grosse que celle de 2007 ! USA: Les crédits assis sur le prix des biens immobiliers à leur plus haut depuis 10 ans. La preuve de plus d’une bulle immobilière
Etant donné la forte probabilité d’une récession qui menace de plus en plus, on peut s’attendre à ce que les consommateurs américains fassent preuve de prudence et ne s’orientent pas spécialement vers des achats trop coûteux. C’est une très mauvaise nouvelle pour le marché immobilier américain.
US housing starts fall from a 12-year high @CNBC declined 9.4% to a seasonally adjusted annual rate of 1.256 million units last month as construction in the volatile multi-family housing segment dropped. #usEconomy #housingStarts #RealEstate https://t.co/6FtLa5A6r8
— Nik Kornaros (@nikoNorthState) 17 octobre 2019
De plus, les mises en chantier aux Etats-Unis ont fortement chuté le mois dernier. Cela signifie que l’inventaire du marché immobilier pourrait se resserrer. Mais comme nous venons de le voir, la limitation des stocks ne garantit plus automatiquement des prix plus élevés.
Les constructeurs seront obligés de baisser les prix afin de séduire les consommateurs les plus exigeants et se débarrasser en même temps de leurs stocks – mais c’est déjà ce qu’ils sont en train de faire, comme l’indique la forte baisse des prix des logements neufs. Si tout ce que je viens de relayer est vrai, il ne sert à rien d’être dans le déni. Acceptons tout simplement le fait que le krach du marché de l’immobilier américain est officiellement arrivé.
The Big Short – Le casse du siècle (La crise des subprimes expliquée)
La combine foireuse des montages pourris expliquée par le biais d’une simple construction en bois
Source: CNN
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Une baisse de 0.7% est un krach!??
Baisses des ventes sur deux mois = crash du marché ?
Ha bon ? C’est nouveau ?
Un peu de calme, un peu de retenue !
Ce n’est pas avec une analyse des variations sur 1 mois ou 2 qu’on peut en déterminer une tendance fondamentale,
ni surtout clamer des certitudes apocalyptiques.
Il y a aussi une autre cause. Avec les crédits étudiants, beaucoup de jeunes habitent chez leurs parents ou en colocation. Même les divorcés sont obligés de vivre sous le même toit. C’est ce qui arrive aussi en France et dans d’autres pays. On préfère se serrer un peu plus pour (essayer de) s’en sortir financièrement.
C’est ce qui est fou avec cette crise c’est que le malheur des uns fera le bonheur des autres. Il y aura des belles opportunités de logement pour ceux qui pourront acheter.