La croissance effrénée du marché immobilier américain, alimenté par de faibles taux d’intérêt et une offre plus restreinte, s’est maintenue au cours du dernier trimestre de la décennie, ce qui était tout à fait prévisible. Même si certains acquéreurs étaient confrontés à des prix immobiliers très élevés, voire inabordables ces dernières années, ces faibles taux d’intérêt furent une sorte d’espoir dans le fait d’accéder un jour à la propriété.Mercredi, la société d’information immobilière Attom Data Solutions a publié son rapport du quatrième trimestre 2019, sur l’accessibilité aux logements aux Etats-Unis. Ce rapport montre que la tendance dominante de ces dernières années est toujours de vigueur. A savoir, les prix médians des maisons au quatrième trimestre 2019 étaient inabordables pour 344 des 486 salariés américains moyens sondés – soit 71% – des comtés qui ont servi à cette étude.
Certes, la situation s’améliore légèrement si l’on tient compte que ce chiffre atteignait 73% le trimestre précédent et 75% au quatrième trimestre de l’année 2018.Les prix des logements ont également augmenté de 9% en glissement annuel, selon ce même rapport, bien que la baisse des taux d’intérêt ait offert aux acheteurs un peu d’espoir face aux conditions du marché généralement extrêmement compliquées pour eux.Les prix des logements ont augmenté de 9% au quatrième trimestre 2019 par rapport à la même période il y a un an, et la maison typique américaine est restée inabordable pour les salariés moyens. Cependant, les maisons étaient en fait un peu plus abordables en raison de la baisse des taux d’intérêt combinée à une très légère augmentation des salaires, censée compenser la hausse continue du prix de l’immobilier, a déclaré Todd Teta, chef de produit chez ATTOM Data Solutions.« Tant que les gens gagnent plus d’argent et déboursent moins pour rembourser leurs prêts immobiliers, le marché devrait toujours bien se comporter et les prix vont continuer d’augmenter, au moins à court terme. »
Malheureusement, pour les plus jeunes acheteurs, cela signifie que les taux devront probablement baisser beaucoup plus pour que cela fasse une grande différence et avoir accès à la propriété. Et tant que que les taux ne descendront pas, le choses ne sont pas prêtes de s’améliorer.
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Attom a également constaté que la hausse des prix de l’immobilier dépasse celle des salaires dans 76% des marchés étudiés, ce qui n’est pas de bon augure pour future génération d’acheteurs. Dans les deux tiers des comtés analysés, les acheteurs de biens immobiliers avaient besoin d’avancer au moins 30% de leur salaire annuel en termes d’acompte, sans compter les frais qui accompagnent l’achat d’une maison.
En regardant les choses de manière un peu plus positive, Attom compare les mesures financières contemporaines d’accessibilité aux moyennes historiques pour déterminer si le marché du logement dans un comté donné est plus ou moins abordable par rapport à la moyenne historique. Parmi les 586 comtés examinés par les analystes d’Attom, 230, soit 47%, se sont avérés moins abordables si on se réfère à la moyenne historique, contre 52% des comtés au trimestre précédent et 71% des comtés au cours du quatrième trimestre de 2018.
Ce n’est tout de même pas non plus une très bonne nouvelle. Ca reste même inquiétant puisque cela signifie qu’environ dans la moitié des comtés de ce pays, les maisons sont moins abordables aujourd’hui qu’elles ne l’étaient par rapport aux moyennes historiques.Là encore, si les acquéreurs de biens immobiliers s’inquiètent de savoir là où ils se situent au sein de l’économie, ils devraient tout de même prendre conscience qu’ils sont mieux lotis que bien d’autres.Un peu plus tôt dans la journée, nous avions publié un entretien de Stanley Druckenmiller au cours duquel le légendaire gérant de fonds a réfuté l’idée même de l’émergence d’une ferveur populiste depuis 10 ans. Selon lui, la pauvreté a aussi bien baissé aux Etats-Unis que dans le reste du monde.
Mais l’une des principales raisons pour lesquelles beaucoup d’américains se sentent fauchés et désespérés est parce qu’ils se trouvent techniquement sous le seuil de pauvreté où plus très loin de l’intégrer. Ce n’est pas parce qu’ils ne peuvent pas se payer des produits de base (Beaucoup ne le peuvent pas), c’est parce qu’ils croulent sous l’endettement, et non pas en raison de la hausse du coût de l’immobilier ou de celui des soins de santé. Alors que la Fed ne voit pas le moindre signe d’inflation, l’accession à la propriété, qui doit être la norme, semble être hors de portée aujourd’hui. La génération Y (personnes nées entre le début des années 80 et la fin des années 90) qui ne peut pas se permettre d’avancer un acompte pour accéder à la propriété, s’appauvrit en étant locataire. Certaines études affirment que jusqu’à 75% de la génération Y, pense ne jamais imaginer devenir propriétaire un jour.
A moins que cette tendance s’inverse significativement dans la décennie à venir, ces américains là seront dans une sombre misère.
Source: zerohedge
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Quand les gens sont fauchés le commerce agonise.
Made in néolibéralisme.
Chez nous elle peut faire des crédits sur 40 ans en même temps qu’elle pourra prendre sa retraite 🙂
Le tipi une solution et une option nord-amérindienne…
C’est le meilleur indicateur de l’état actuel de la classe moyenne.
Bondjoû peï !!!! ; Jó napot kivánok !!!! ; Goede Dag !!! ; Dobrii dien !! ; La revedere! ; Bis bald .
Encore un peuple qui devrait apprendre à bien voter . Pour Lénine le communisme devait être le stade suprême du socialisme dans lequel tous les gens seraient parfaitement égaux,le même revenu pour tous, solution idéale pour niveler parfaitement la société et la soumettre à l’Etat. Certains en France sont en train de suivre les préceptes léninistes.
Encore un peuple qui devrait retourner à l’école.
Si la technocratie avait marché , l’URSS serait aujourd’hui prospère , hors nous avons aujourd’hui »hui des pseudos technocrates non élus qui siègent à bruxelles qui croient encore qu’ils sont les meilleurs technocrates du monde ?
La technocratie se réfère au langage mathématique de l’univocité qui exclue la nuance, la poésie et le sentiment d’empathie. Si Piotr Stolypine, ministre de l' »agriculture »de Nicolas II et qui était en passe de réussir son pari concernant les paysans russes (déçus du MIR et contaminés par les idées révolutionnaires) après qu’ils eussent obtenu l’octroi de terres et après que ce dernier ne fusse assassiné par un « piéton de la mer rouge » en 1911, gageons que les plans quinquennaux (4ans…du « Petit Père des Peuples, le tovaritch Staline) et que son action couplée à l’œuvre d’industrialisation de Witte, la Révolution marxiste-léniniste des « Piétons de la Mer Rouge » n’aurait jamais eu lieu.
Marrant de dire ça alors que le cac 40 est au même niveau (ou presque) de celui qui a précédé la crise des subprimes.