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dimanche 20 avril 2025 - 06:11

Dan Amoss: « Comment repérer une récession ? C’est simple… » (2/2)

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Une inversion de la courbe des rendements n’est pas qu’un indicateur théorique sans lien avec l’économie réelle : les répercussions sont profondes… et bien concrètes.

Nous nous demandions hier en quoi une inversion de la courbe des rendements affecte l’économie réelle – voici la réponse…

Pendant les phases d’expansion du crédit, les banques sont heureuses d’accorder de nouveaux prêts car les taux d’intérêt qui y sont appliqués dépassent généralement leur coût de financement (via les dépôts et autres choses analogues).

Lorsque les banques enregistrent ces prêts dans la colonne « actif » de leur bilan, elles créent simultanément de l’argent en plus (masse monétaire) dans la colonne « passif » de ce même bilan.

Une masse monétaire croissante signifie généralement qu’une abondance d’argent afflue dans l’économie, ce qui est nécessaire pour honorer le service des anciennes dettes restant dues. Les déficits publics américains et l’élargissement du bilan de la Fed font également augmenter la masse monétaire, mais celle d’aujourd’hui a surtout été créée via les prêts émis par le système bancaire.

Dans un contexte où les « marges nettes d’intérêts » des banques se contractent, celles-ci se montrent plus pointilleuses dans leur décisions d’attributions de prêts. A mesure que la croissance des prêts ralentit, la croissance de la masse monétaire ralentit.

Un problème dans le contexte actuel

La courbe des rendements préfigure la tendance des futures marges bénéficiaires des banques, et on ne dirait pas qu’elle est haussière. Si les banques ne réalisent pas des marges correctes sur les nouveaux prêts qu’elles accordent, cela pose un problème, dans le contexte d’une économie très endettée, où beaucoup d’emprunteurs refinancent constamment leurs prêts.

En quelques mois, les défauts de remboursement sur prêts s’envolent. Et, lorsque les défauts s’intensifient au point de menacer le système bancaire, la Fed panique et abaisse les taux.

Nous n’avons pas constaté beaucoup de défauts dans les récents rapports financiers des banques, mais il y a des tendances inquiétantes en ce qui concerne les défauts sur les cartes de crédit.

Soit la Fed imprime à vau-l’eau, soit le système financier s’effondre !! – Avec Rob Kirby Craig Hemke: « A y est, c’est fini !… La Fed ne peut plus s’arrêter d’imprimer !! »

Le cycle de crédit actuel a été extraordinairement long car la Fed a maintenu une politique monétaire digne d’une situation d’urgence de 2008 à décembre 2015, date à laquelle elle a commencé à relever timidement les taux.

Cette politique super accommodante a permis à une interminable expansion du crédit – notamment dans le domaine des obligations d’entreprise – d’atteindre des sommets sans précédent. Le fardeau des dettes bancaires et obligataires étant plus lourd que jamais, l’économie américaine devient, avec le temps, moins tolérante à une courbe des rendements aplatie.

Le melt-up arrive

Avant de vendre leurs actions et d’atténuer le risque au sein de leurs portefeuilles, beaucoup d’investisseurs attendent six à douze mois après le point d’inversion de la courbe des rendements.

Ces investisseurs sont convaincus que nous nous trouvons dans une phase du cycle équivalente à celles de 1999 ou 2006, alors ils s’attendent à un ultime « melt-up » (envolée à la hausse).

Le net rebond opéré par les actions depuis fin décembre 2018 ressemble certainement à un melt-up. Et ce n’est peut-être pas fini. Mais la plupart des actions ont grimpé bien au-delà du stade où leur évaluation peut les soutenir, et la poursuite de leur rally dépend de l’entrée sur le marché de nouveaux acheteurs.

Cependant, d’un cycle économique à l’autre, il est clair que l’économie américaine – lourdement endettée – tolère moins bien le resserrement monétaire, l’inversion de la courbe des rendements et le ralentissement de la croissance de la masse monétaire.

Les bénéfices des entreprises se contractent depuis plusieurs trimestres, mais les investisseurs l’ont largement ignoré. La seule chose qui leur importe, c’est que la Fed a fait rapidement volte-face en 2019, en passant à un assouplissement monétaire radical.

Une nouvelle baisse de 25 points de base des taux, mi-2020, pourrait-elle déclencher une nouvelle vague de spéculation ?

Peut-être. Mais la prochaine baisse des taux de la Fed surviendra probablement en réaction à une détérioration des conditions de crédit. Or les actions opèrent rarement un rally dans de telles circonstances.

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2 Commentaires

  1. L’article est juste et il est encore mieux de regarder la courbe des taux du secteur privé aux jours d’aujourd’hui ->

    – “Mieux vaut regarder les taux du crédit privé
    Les interventions massives des banques centrales sur les marchés financiers, dans le cadre de leur politique ultra-expansive, réduisent la valeur explicative de la courbe des taux des obligations d’Etat. Mieux vaut observer une courbe des obligations du secteur privé que celle de l’Etat, selon Charles Gave, directeur de la société de recherche Gavekal, dans une étude citée par Bloomberg. L’économiste se penche alors sur la différence entre les obligations d’entreprises ayant une notation de BBB (à long terme) et le taux d’intérêt sur les crédits des banques (prime lending rate). S’il devient négatif, l’économiste s’attend à «une récession aux Etats-Unis, un accident financier ailleurs, ou les deux».”

    https://www.letemps.ch/economie/signes-precurseurs-dun-accident-financier-dune-recession-apparaissent

    – “This month’s Gavekal EVA describes a unique view of the yield curve courtesy of my friend, partner, and all-around hero in life, Charles Gave. As you will read, Charles is using two non-government interest rates to determine if the yield curve is generating any kind of warning impulse. His logic for using the two he has chosen—the prime rate and BBB-rated (also, known as Baa-rated) corporate bonds—is that central banks have radically distorted the yields on government bonds around the world. (FYI, roughly half of investment grade debt is rated BBB/Baa these days.)

    It’s certainly fair to note central bank fabrication of trillions in digital reserves that they’ve used to buy government debt has distorted all interest rates, including those from corporate bonds. However, it’s reasonable to believe that non-government yields are less manipulated.” […] “Charles is further making an interesting, but defensible, assertion that longer-term BBB rates typically offer yields
    around the GDP trend-line including inflation (i.e., nominal). »

    https://blog.evergreengavekal.com/why-a-curve-inversion-matters/https://blog.evergreengavekal.com/why-a-curve-inversion-matters/

  2. L’article est juste et il est encore mieux de regarder la courbe des taux du secteur privé aux jours d’aujourd’hui ->

    – “Mieux vaut regarder les taux du crédit privé
    Les interventions massives des banques centrales sur les marchés financiers, dans le cadre de leur politique ultra-expansive, réduisent la valeur explicative de la courbe des taux des obligations d’Etat. Mieux vaut observer une courbe des obligations du secteur privé que celle de l’Etat, selon Charles Gave, directeur de la société de recherche Gavekal, dans une étude citée par Bloomberg. L’économiste se penche alors sur la différence entre les obligations d’entreprises ayant une notation de BBB (à long terme) et le taux d’intérêt sur les crédits des banques (prime lending rate). S’il devient négatif, l’économiste s’attend à «une récession aux Etats-Unis, un accident financier ailleurs, ou les deux».”

    https://www.letemps.ch/economie/signes-precurseurs-dun-accident-financier-dune-recession-apparaissent

    – “This month’s Gavekal EVA describes a unique view of the yield curve courtesy of my friend, partner, and all-around hero in life, Charles Gave. As you will read, Charles is using two non-government interest rates to determine if the yield curve is generating any kind of warning impulse. His logic for using the two he has chosen—the prime rate and BBB-rated (also, known as Baa-rated) corporate bonds—is that central banks have radically distorted the yields on government bonds around the world. (FYI, roughly half of investment grade debt is rated BBB/Baa these days.)

    It’s certainly fair to note central bank fabrication of trillions in digital reserves that they’ve used to buy government debt has distorted all interest rates, including those from corporate bonds. However, it’s reasonable to believe that non-government yields are less manipulated.” […] “Charles is further making an interesting, but defensible, assertion that longer-term BBB rates typically offer yields
    around the GDP trend-line including inflation (i.e., nominal). »

    https://blog.evergreengavekal.com/why-a-curve-inversion-matters/https://blog.evergreengavekal.com/why-a-curve-inversion-matters/

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