Les marchés restent fragiles, et la volatilité est à son comble : comment savoir où la chute s’arrêtera ? Un indicateur nous aide en la matière…Si une bonne partie de la planète est en guerre contre le virus, notre vieil ami Byron King fait remarquer que, pour notre part, nous menons une « guerre de luxe », dans notre vallée argentine… allégrement isolé de l’ennemi tout en profitant des merveilles de la nature.
Nous commençons par noter que c’est une « drôle de guerre ».
Dans les tranchées face à nous se trouve ce qu’on dit être un tueur féroce. C’est un virus doté d’une page Facebook, d’un compte Twitter et d’une agence de relations publiques. Il a profité de plus de publicité… et de visibilité… que toute autre maladie ayant jamais affligé la race humaine.
Si c’était une action, elle serait surexposée… surévaluée… et surcotée. Nous la vendrions à découvert.
Nous notons aussi que différents pays utilisent différentes stratégies pour lutter contre l’invasion.En Argentine, comme en France ou aux Etats-Unis, les autorités sont entrées en mode « guerre totale » : tout le monde aux barricades !… On verrouille l’économie pour empêcher l’avance du microbe.La Suède et le Japon, en revanche, sont sur la défensive… mais la vie continue plus ou moins normalement.Bloomberg :« La population suédoise, avec ses 10 millions d’habitants, ne semble pas plus immunisée que ses voisins : la Suède compte 2 510 cas et 42 morts, selon les données compilées par Bloomberg – à comparer aux 2 916 cas et 12 morts en Norvège, et 2 014 cas et 34 morts au Danemark.Cependant, les Danois ont fermé les écoles et de nombreuses entreprises, ont interdit les grands rassemblements et ont mis en place des mesures d’urgence augmentant le pouvoir du gouvernement ; la Suède a choisi une voie plus ‘laissez-faire’. Les écoles, les bars et les cafés restent ouverts. La distanciation sociale est recommandée, mais seuls les plus de 70 ans et autres personnes à risque doivent rester chez eux. »
Que faut-il en penser ? Le confinement est-il nécessaire ?
Fait-il plus de mal que de bien ? Ou ne fait-il que fournir aux autorités une excuse pour faire des choses qu’elles voulaient mettre en place depuis longtemps de toute façon ?
Marché haussier ou récession ?
En attendant, les marchés continuent d’alterner hausses et baisses – souvent dans la même journée.
Alors à quoi faut-il s’attendre ? Hausse ou baisse ? Marché haussier… ou dépression ?
Peter Schiff: “Nous sommes au bord d’une crise financière bien plus grave que celle de 2008 !” Egon Von Greyerz: “Nous allons droit vers le pire krach mondial de l’histoire !”
La meilleure réponse, c’est « les deux ». Le feu et la glace. La fièvre et les frissons. L’atmosphère brûlante de la guerre… et la froide terre de la tombe.
Il faut envisager les actions en termes d’or pour voir ce qu’il se passe vraiment…
L’or : parfois approximatif… mais pas pour longtemps
Les investisseurs des années 1970 avaient l’impression qu’ils ne gagnaient pas d’argent… mais qu’ils n’en perdaient pas non plus. Le Dow Jones a terminé la décennie à peu près là où il l’avait commencée – aux alentours des 800 points.
Cependant, en termes réels… en tenant compte de l’inflation… les investisseurs avaient perdu plus de 90% de leur argent.
Pour le voir, il faut mesurer le Dow en termes d’ancien dollar pré-1971. Ce dollar était ancré à l’or… lequel est ancré à la terre elle-même.A mesure que le PIB grimpe et que la technologie s’améliore… la production grimpe elle aussi. Il devient plus facile d’extraire de l’or.Mais l’or facile est rapidement extrait… de sorte que les mineurs doivent creuser plus profond… pour atteindre des dépôts plus marginaux… au moyen d’opérations plus coûteuses.Cela a pour effet de maintenir l’or – et l’offre mondiale de biens et de services – dans un équilibre approximatif, pas toujours égal… mais qui ne se déséquilibre jamais bien longtemps.C’est pour cette raison que l’or est une si bonne « réserve de valeur » depuis des milliers d’années… tandis que 599 devises papier différentes ont disparu.Si l’on se base sur les preuves, aucune monnaie papier ne devrait durer bien longtemps.Mais revenons-en à la question : où est le plancher ?
Nous savons qu’historiquement, un vrai marché baissier des actions US les ramène au niveau où l’on peut acheter toutes les 30 actions du Dow pour cinq onces d’or – ou moins.
Cette supposition est aussi raisonnable aujourd’hui que lors des précédents marchés baissiers. Et si l’on part du principe que le prix de l’or restera à 1 600 $ l’once environ, cela signifie un Dow de 8 000 points à peu près.
Il est très probable que le prix de l’or grimpera à mesure que le Dow décline, cependant… de sorte que la cible pour le Dow Jones (en dollars courants) se trouve à peu près à mi-chemin… soit quelque 15 000 points.
Ceci dit, le plancher pourrait également être ici… et maintenant. Les cours pourraient rester exactement là où ils sont, en termes nominaux… tandis que les valeurs réelles coulent à pic.
A suivre…
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Bill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).
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