Même dans leur dernière note de conjoncture les notaires sont très prudents sur l’évolution de la situation mais également sur les changements d’usage.Ils notent d’ailleurs que 17 % des Parisiens sont partis à la campagne où ils découvrent les joies du télétravail largement possible dans un cadre nettement plus agréable.
Les notaires anticipent une baisse des prix de l’ordre de -10 % à -15 %.Du côté des agences immobilières, on est plutôt passé en mode survie et je vous rappelle que la FNAIM, dans un communiqué du 15 avril, faisait part de ses craintes de voir 3 000 agences immobilières déposer le bilan tant l’arrêt des transactions est violent pour les agences les moins solides et les moins capitalisées.Dans leur passionnante notre conjoncture les Notaires, avec une grande pudeur, envisagent le scénario noir du déconfinement/re-confinement:
« Soit le confinement se prolonge ou se réitère, et aucune réponse médicale n’est de nature à garantir l’absence d’un retour de pandémie :
La crise prendrait alors une tout autre ampleur, provoquant un chômage important, une baisse des revenus des ménages, une croissance en berne. Mécaniquement, le volume de transactions puis les prix seraient en baisse significative, en « reflet » de la crise économique qui aurait alors succédé à la crise sanitaire. Face à ce scénario anxiogène, il est capital, en immobilier comme ailleurs, que les pouvoirs publics mettent tout en œuvre pour préserver l’emploi et permettre la reprise de toute activité économique, en tenant compte des conditions sanitaires. C’est la position officielle affichée au plus haut niveau de l’État. Cette prise en charge doit rassurer dans le contexte inédit que nous traversons.Plus la crise sanitaire s’étalera dans le temps, plus l’économie sera mise à mal. Les fondamentaux positifs du marché immobilier seront donc mis à rude épreuve. Ils ne seront à même de limiter les inévitables effets de correction du marché que si la crise sanitaire ne retourne pas la situation économique sur le long terme ».
Et c’est également le scénario sur lequel j’invite mes abonnés à la lettre STRATEGIES à réfléchir et auquel nous devons tous nous préparer. Espérer le meilleur mais envisager le pire.
C’est dans cette optique que j’ai écrit le flash STRATEGIES de la semaine dernière et intitulé « Apocalypse Immo. Les mesures d’urgence à prendre ». Le dossier est téléchargeable dans vos espaces lecteurs. Pour ceux qui veulent en savoir plus c’est ici.
N’oubliez pas non plus la totalité de la note de conjoncture des Notaires ici. Elle vaut le détour et doit venir alimenter vos outils disponibles pour définir vos stratégies et alimenter vos réflexions.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Les soldes arrivent .
Zut, je viens de vendre ma ferme, les prix vont peut-être augmentés à la campagne. J’ai vendu trop tôt avec tout ces parisiens qui arrivent. lol
ta ferme c’est juste un peu d’argent…… tant que c’est pas ta femme que tu vend, ça va !
un tien vaut plus que 2 tu l’auras… Et je ne crois pas du tout qu’en province ça va augmenter tant que ça les transactions ptet les stabiliser quand tout le reste va diminuer. Donc vous avez vraiment bien fait de vendre et ptet même que vous avez vendu au meilleur moment. Attendez un peu et avec cette somme vous pourrez vous racheter un bien de meilleur qualité au même prix.
La vente se fait fin juin, Si les banques sont en faillite, je suis mal. Comme consolation je ne serai pas le seul et continuerai de faire mon jardin mais pour payer les facture ça ne va pas le faire.
15% : N’importe quoi !!! Ils peuvent doubler ce chiffre je crois !