Zara est la plus grande enseigne de prêt-à-porter espagnol, et Zara, vient de faire une annonce fracassante avec la fermeture d’environ 1 200 boutiques dans le monde après la chute historique de ses ventes suite à la crise sanitaire. C’est considérable évidemment !Pourtant vous avez peut-être vu ces images de longues files d’attente devant les magasins de fringues de la marque ibérique ! Cela pouvait faire croire à un énorme sursaut de consommation… pourtant chez Zara la fréquentation est en recul de 59 % par rapport à la même période de l’année 2019.Résultat une perte de 409 millions d’euros au premier trimestre contre un bénéfice de plus de 700 l’année dernière.
Mais… ce n’est pas tout.Zara, en réalité, « profite » de la crise du coronavirus pour hâter considérablement la digitalisation de son activité.Ainsi alors que Zara va fermer 1 200 boutiques la marque va investir considérablement sur les ventes en ligne et son « e-shop »…Zara redimensionne donc son réseau de magasins qui coûte une fortune pour garder quelques « show-room » de prestige et de notoriété et finalement vendre par Internet le gros de sa production.Zara ne fait pas face qu’à une crise sanitaire.Zara est en train de faire muter son modèle économique pour s’adapter aux changements d’usage de fonds liés au e-commerce.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de charles Sannat
And then convertie en boutique en ligne?
dans le monde , mais s oriente plus vers le i commerce
Merci corona, joyeux prétexte pour virer des milliers de personnes.
Avec le COVID, ils ont remarqués que la vente en ligne rapporte bcp plus, car bcp moins de charges.
Vous êtes un génie ! Sans vous on le l’aurait pas compris…
Toi le canard avec sa coquille sur le tête, je t’ai pas sonné 😉
Regarde les chiffres on a pas encore complètement basculé ! En terme de CA : le chiffre dans le E-commerce représente 11% de la vente totale : ça veut dire que les boutiques génèrent encore 89% des ventes ! Oui la profitabilité et bien supérieure mais pour l’heure En volume le consommateur n’a pas encore basculé véritablement dans le numérique !
LE COVId a bien aidé et une deuxième vague fera le reste du travail 😉
Alorslà, je suis scotché !