Dis papa c’est quoi un « effondriste » ?Tu sais mon fils, pour moi un effondriste c’est un survivaliste qui se prépare à la fin du monde, un collapsologue qui se prépare aux terribles crises liées à la raréfaction des ressources, ou un écologiste tendance « Greta » qui est pris d’atroces angoisses climatiques et qui se prépare à cuire comme un oeuf dans le four du réchauffement climatique qui nous tuera tous.Et toi papa, tu es effondriste ?Non fiston, je suis pragmatique et j’essaie de voir le monde tel qu’il est, mais pas pire.Pourtant je trouve que l’idée derrière le bouquin de Catherine et Raphaël Larrère intitulé « le pire n’est pas certain » est intéressante et qu’elle doit être discutée.
Pour tout vous dire, je n’ai pas encore lu leur ouvrage, donc je vais en parler uniquement par rapports aux différents articles et interviews qu’ils ont pu donner à ce sujet. J’attends leur ouvrage, je vous en dirais plus plus tard… ou pas !
« Qu’ils le veuillent ou non, les collapsologues découragent les luttes collectives »
Voilà l’idée qu’ils proclament.
Les effondristes font même le jeu du vilain capital puisqu’ils ne veulent rien changer.Comme ils ne veulent rien changer ils ne représentent aucun danger politique et ne constitueront jamais une force ni un courant politique.L’effondriste, se prépare individuellement quelles que soient ses raisons à sa fin de monde à lui.Survivalisme, collapsologie sont pour les auteurs des idées problématiques parce qu’elles ferment les possibles. » elle ferme les possibles. La collapsologie – que l’on pourrait définir comme la certitude, prétendument scientifiquement prouvée, d’un effondrement global, uniforme et synchrone de la « civilisation thermo-industrielle » – est un trou noir des sciences sociales et du militantisme. C’est un attracteur qui tente d’aspirer une multitude de courants ou d’expériences, qui sont vidés de leur conflictualité politique et rendus totalement inoffensifs ».
Et finalement si le plus important était effectivement ce refus de changer le monde !
Du haut de mon grenier, reclus et aussi un peu en dehors du monde, je contemple ce dernier. Qu’est-ce que j’y vois ?
J’y vois en réalité un refus de changer le monde.
Si la politique notamment chez les jeunes avait pour objet de changer le monde, cela fait bien longtemps que nous avons perdu collectivement cette envie-là, cette force-là.
Les facteurs sont multiples, à commencer par le politiquement correct étouffant qui ne permet plus de ne penser quoi que ce soit sans se retrouver devant la chambre correctionnelle pour des délits d’opinions. Tous les effondristes ont ceci en commun qu’ils sont aussi des « à-quoi-bonistes ».
C’est quoi un « à-quoi-bonistes » ? C’est quelqu’un qui pense au fond de lui-même que ce monde est foutu.
Nous avons déjà connu des périodes dans notre histoire où les « à-quoi-bonistes » régnaient en maître.C’était le Royaume de France de Jeanne d’Arc. A quoi bon lutter contre les Anglais.C’était la France de juin 40 et celle du Maréchal Pétain. A quoi bon lutter contre les nazis.A quoi bon lutter pour ce monde pourri.Si l’idée de croire que les effondristes ne représentent aucun danger politique, je pense que cette analyse est erronée.Oui, les effondristes ne représentent aucun danger de création de force politique pouvant menacer les mamamcouhis du monde. En ce sens les auteurs ont raison. Là où ils ont tord, c’est que les peuples sont, à mon sens, entrés en grève.Et lorsque les peuples ne partagent plus une fiction imaginaire commune, alors, oui, l’effondrement est imminent, proche.Pourquoi ?
Parce que les nations ne sont que des idées.
Parce que les lois ne sont que des conventions.
Parce que les Etats ne sont que des inventions.
Parce que les « institutions » ne sont que des créations.
Si les gens cessent massivement d’y croire, alors plus aucun levier de commande ne répond plus.
L’effondrement peut évidemment être provoqué par un choc que l’on appelle pompeusement exogène (venant de l’extérieur) mais il peut aussi être la conséquence d’un choc endogène, venant de l’intérieur.
Pensez à l’exemple de l’URSS.
Elle s’est effondrée uniquement en raison de la grève de ses citoyens. Plus personne ne croyait plus à la fiction imaginaire de l’Union des Républiques Socialistes Soviétique. Les effondristes soviétiques étaient devenus majoritaires, les peuples soviétiques étaient tous devenus des « à-quoi-bonistes ».
Surveillez le taux d’ »à-quoi-bonistes », surveillez le taux d’effondristes.
Ils ne représentent pas une force politique qui fera la révolution. Ils représentent les joueurs qui ne veulent plus jouer un jeu qui ne leur convient plus et lorsqu’ils seront majoritaires, alors, la fiction imaginaire dans laquelle nous vivons prendra fin.
Croyez moi, l’illusion est terminée et les années sombres sont là ! Lorsque le monde découvrira l’illusion fondée sur de la fausse monnaie, nous affronterons le plus grand choc de l’histoire financière.
Ce sera la fin des illusions.
Et les périodes de fin d’illusions recèlent toujours un potentiel important de violences car la réalité est souvent cruelle et dure.
Voir le monde tel qu’il est. Mais pas pire.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Mr sannat n’est ni chaud ni froid: c’est un tiède… C’est pire que tout cette race. C’est la première fois que je vois ce mot : effondriste. C’est comme complotiste, c’est pas dans le dico. Alors j’ai un scoop pour toi : vu ce qu’il c’est passé hier, tu ne verras rien arriver. Pour toi, Mr, tout va être perdu et il sera trop tard 😉
Avenir vert; chic !
Carpe diem, quam minimum credula postero .
Horace
Mr. Sannat pour quelqu’un qui dit ne pas prendre un coté ou l’autre, avec votre dicton en fin de texte »Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous » . Vous faite dans le complotisme.
M. Sannat
Vous êtes simplistes dans vos caractérisations d’à quoi bonistes et effondristes.
Objectivement, je suis convaincu que la civilisation thermo-industrielle moribonde déjà. Que l’humanité ne saura pas faire face à un tel défi. Ça ne m’empêche pas d’organiser ma transition au sein d’icelle : les survivalistes s’illusionnent, si le chaos advient, ils subiront le même merdier, donc autant essayer de transiter pour réussir à créer une autre société qui sauvera le maximum d’entre nous.
Pour autant, j’exècre tellement cette société que mis à part le pays, et l’État, je n’en ai cure de son devenir. J’ai perdu la foi en la politique après avoir été un militant forcené ? Et j’accepte de hiérarchiser les enjeux, qui ne sont plus, selon moi, aux combats pour les droits des minorités, les conquêtes sociales, la fiscalité du foncier et blablabla.
Est-ce être effondriste ? À-quoi-boniste ? Je ne crois pas.
IL N’Y A PAS de réchauffement climatique !
et ainsi de suite.
Si tu veux faire du bien à la planète commence par la fermer car à chaque fois il y a de forts relents d’eaux usées.
Il y a un réchauffement climatique peu importe Al Gore. Le réchauffement le plus marqué est au nord du Canada. Mais je crois que c’est surtout un dérèglement du climat qui se produit durant ces dernières années.
Les « effondristes » comme vous dites sont pleins de sagesse , toi qui regarde le doigt financier !
Et puis il y a les FOUS comme Sannat , ceux que la cupidité a amené a détruire notre seule planète !
Un jour Sannat et le troupeau de complotistes s apercevront que l argent ne se mange pas et ne permet pas de baisser la température
Il est déjà trop tard, et tout est perdu. Préparez-vous !
Les Anglais on peut les chasser
Petain on peut le chasser !
Le réchauffement on ne peut que le subir…..et en mourir !
Tu compares des pommes et des poires SOPHISTE !!