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vendredi, juillet 5, 2024

« Comment ne pas rembourser les dettes ? Les 3 méthodes envisagées par les Belges ! » L’édito de Charles SANNAT

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Trois méthodes pour (ne pas) rembourser la dette belge c’est le titre de cet article de l‘Echo en Belgique ici.

En effet, nos amis Belges se demandent comme nous mais en un peu plus fort, comment ne pas rembourser la dette que la Belgique est en train de voir considérablement augmenter en raison des plans d’aides nécessaires pour lutter contre les effets désastreux économiquement de la pandémie de Covid-19.

« La crise du coronavirus a fait exploser la dette de l’État belge qui a atteint 524 milliards d’euros. L’endettement public se situe désormais à 115 % du PIB. Pas moins de 32 milliards d’euros sont venus alourdir l’ardoise au 2e trimestre. Cause principale de cette hausse : la crise sanitaire. « Et ce n’est que le début », prévient l’économiste Bruno Colmant, professeur à l’ULB et à l’UCLouvain ».

« Mais où la Belgique va-t-elle trouver l’argent pour honorer ses dettes ? « Souvent, la Belgique ne rembourse pas vraiment sa dette puisqu’elle lance un nouvel emprunt pour rembourser. On s’en accoutume, se disant qu’un jour peut-être, quand ça ira bien… », place d’emblée Étienne de Callataÿ, chef économiste d’Orcadia Asset Management ».

Les 3 méthodes pour « rembourser » une dette !

Gagner plus.

Dépenser moins.

Imprimer de la monnaie ou emprunter toujours plus.

Voilà en gros ce qui s’offre à la Belgique et aux autres dont nous faisons partie.

Gagner plus c’est avoir plus de croissance économique. Plus de croissance économique c’est plus de recettes fiscales. Cette hypothèse est très peu crédible puisque la croissance moyenne de chaque décennie depuis 40 ans est inférieure à celle de la décennie précédente. Les années 2010 à 2020 furent croissance zéro. Nous attaquons la nouvelle décennie avec une sacrée « croissance négative » d’environ 10 % du PIB que nous mettrons des années à combler et encore, si nous y arrivons.

Dépenser moins, c’est l’austérité, c’est déflationniste et cela ne fonctionne pas du tout en faisant baisser le PIB, en réduisant les rentrées fiscales, en réalité l’austérité menée en dehors des périodes de croissance économiques fortes, entraine, une détérioration du ratio dettes/PIB.

Alors on peut imprimer ou emprunter à nouveau pour rembourser les dettes précédentes. C’est ce que font tous les pays actuellement en « roulant » leur dette. Super, mais il faut en bout de course des épargnants pour financer tous ces déficits ou une banque centrale pour imprimer la monnaie manquante et maîtriser ainsi les taux d’intérêt.

« Tant que la Banque centrale achète des obligations, la confiance est là. »

« Tout ce système repose sur la capacité de la BCE à créer de l’argent ex nihilo. À partir de rien.  » N’y a-t-il aucun grain qui risque de gripper la machine ? Si. Un jour, nous pourrions nous réveiller avec une grande peur. Pour le paiement de nos pensions, par exemple. Les prêts à l’État s’assécheraient, les taux d’intérêt monteraient, la BCE ne contrôlerait plus la situation, on verrait une résurgence brutale de l’inflation. Ou la BCE pourrait arrêter de battre monnaie, « pour une question de crédibilité, parce qu’elle ne voudrait pas devenir le comptoir d’escompte des États qui y verraient un effet d’aubaine », envisage Bruno Colmant« .

Cela veut dire que pour le moment nous jouons tous, aussi bien en Belgique qu’en France, en Italie ou en Espagne, mais aussi aux Etats-Unis ou au Japon à « si nous étions tous solvables »!!

C’est TERMINÉ !,… Aucun État souverain ne paiera jamais sa dette !! Les gens pensent que l’illusion construite sur de la dette est réelle mais c’est un mirage !

Alors nous faisons semblant de croire que ce petit jeu peut durer éternellement.

Nous avons raison.

C’est beaucoup plus rassurant.

Admettre qu’imprimer des billets, de la monnaie sans création de richesse n’a jamais réglé les problèmes économiques est très déstabilisant.

En effet, accepter cette réalité, c’est entrevoir les abysses de la faillite.

Inconfortable.

La peur n’évite pas le danger et l’aveuglement non plus.

Imprimer de la monnaie n’a jamais créé de richesses sinon nous terminerions chaque partie de Monopoly milliardaire.

Alors que faut-il faire ?

Accepter qu’un jour nous aurons un gros problème de solvabilité.

Pour régler ce problème de solvabilité nous créerons un gros problème monétaire.

Pour régler le gros problème monétaire, nous détruirons les monnaies pour en créer une autre.

Puis nous recommencerons.

Au passage nous annulerons plus ou moins les dettes en les réduisant grâce à la nouvelle monnaie, et nous ruinerons les épargnants, les fourmis, comme à chaque fois. Comme à chaque crise.

Encore une fois. Il faut détenir des titres de propriétés, pas des titres de dettes.

Quand on commence à se demander comment ne pas rembourser sa dette, il est peu probable de finir par le faire !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

4 Commentaires

  1. Pays faible qui ne tient que par les béquilles; condamné à une pauvreté extrême vers une situation pire que ce qui est imaginable.
    Pour retrouver sa souveraineté , unité nationale .
    Le prisonnier voit la liberté plus belle qu’elle n’est.; tomber des nues pour la millième fois en cachant la poussière sous le tapis, on préfère jeter un voile pudique sur les dérives à l’école ou à l’hôpital en enjoignant aux personnels de ne surtout pas faire de vague; quand arrêterons-nous d’être les idiots utiles du pouvoir ?
    Qui fait la loi dans ce pays ?
    LA folie de l’égalitarisme. « Les grands, on leur coupera le ciboulot, faut qu’tout le monde y soye égaux. »

    Si nous pouvions nous borner à regarder ! Mais le malheur veut que nous nous entêtions à comprendre.

    Emil Cioran

  2. Pays faible qui ne tient que par les béquilles; condamné à une pauvreté extrême vers une situation pire que ce qui est imaginable.
    Pour retrouver sa souveraineté , unité nationale .
    Le prisonnier voit la liberté plus belle qu’elle n’est.; tomber des nues pour la millième fois en cachant la poussière sous le tapis, on préfère jeter un voile pudique sur les dérives à l’école ou à l’hôpital en enjoignant aux personnels de ne surtout pas faire de vague; quand arrêterons-nous d’être les idiots utiles du pouvoir ?
    Qui fait la loi dans ce pays ?
    LA folie de l’égalitarisme. « Les grands, on leur coupera le ciboulot, faut qu’tout le monde y soye égaux. »

    Si nous pouvions nous borner à regarder ! Mais le malheur veut que nous nous entêtions à comprendre.

    Emil Cioran

  3. Comment ne pas rembourser la dette : s’exiler en dehors de l’Europe.
    Le Grand Orient vous attends, la Turquie va vous accueillir les bras grands ouverts.
    Il vaut mieux recommencer à zéro plutôt que de devoir éponger une dette de près de 50 milles euros par habitant qui est prise dans une spirale infernale (elle s’auto-alimente d’elle-même). Ce n’est pas la faute de la jeune génération si leurs parents sont des coui**** molles qui ont cédé aux facilités et se sont ainsi laissés piéger par le fameux serpent.

    De plus, la Turquie va vous protéger de la menace américaine avec son système russe de missiles S-400.
    Nous sommes en GUERRE contre l’Amérique alors que l’Europe n’a pas les moyens de se défendre, ce n’est donc pas en Europe qu’il faut reconstruire une économie.

    « «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort»« .
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Mitterrand

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